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Les sciences criminelles utilisent des méthodes empiriques pour étudier le crime, tandis que le droit pénal dé nit le crime et ses sanctions.

Le crime, défini par le droit pénal.

Le droit pénal délimite le champ d'étude des sciences criminelles et évite les excès potentiels.

Des découvertes criminelles sans cadre juridique peuvent menacer nos libertés fondamentales.

Le droit pénal est basé sur des valeurs et une éthique qui empêchent l'utilisation abusive des découvertes scientifiques.

Empiriques : sondages, statistiques et entretiens.

Les sciences criminelles permettent au législateur de prendre des décisions plus ciblées pour sanctionner et prévenir le crime, en fonction de la personnalité du délinquant.

Comprendre le phénomène criminel permet de mieux le prévenir, et de réagir plus pertinemment.

Spécialité médicale dédiée à la détermination de la cause d'un décès ou de blessures, utilisant l'autopsie comme principal outil. Elle analyse les signes cliniques de la mort pour fournir des informations utiles à l'enquête.

Étude des signes cliniques de la mort, elle permet de déterminer le moment, le lieu et les causes du décès.

Ensemble des moyens et méthodes déployés pour analyser la scène de crime, rechercher des indices et identifier des suspects. Concentre ses efforts sur l'analyse des traces laissées par les délinquants.

Étude des armes à feu, des projectiles et de leur trajet. Permet d'analyser des traces sur la scène de crime comme les douilles de balles.

Technique pour construire un profil psychologique du criminel à partir des éléments de l'acte criminel. Permet d'aider à l'identification du suspect.

Traces uniques laissées par les doigts, utilisées pour identifier des suspects. La police scientifique utilise des techniques pour les relever et les comparer aux bases de données.

Matériel génétique présent dans chaque cellule, utilisé pour identifier des suspects. La comparaison d'ADN entre les traces et les suspects permet de confirmer leur présence sur la scène de crime.

Étude minutieuse de la scène de crime pour identifier et collecter des indices comme des empreintes digitales, de l'ADN, des traces de chaussures ou des armes. Permet de reconstituer les événements et d'identifier les suspects.

Branche de la criminologie qui étudie les réactions sociales au crime plutôt que le crime lui-même. Elle explore comment le contrôle social conduit à la déviance et comment les institutions pénales créent de la délinquance.

Théorie selon laquelle la société appose une étiquette sur un individu, et l'individu se conforme à cette étiquette, ce qui peut l'entraîner à se comporter de manière déviante.

Etudie les institutions impliquées dans l'application de la loi pénale, l'administration de la justice et la création de la loi elle-même.

Théorie qui voit le crime comme une invention des groupes dominants pour contrôler les classes opprimées. Elle estime que le système de justice pénale sert les intérêts de la bourgeoisie.

Le processus de suppression de la pénalité légale d'un acte auparavant considéré comme un crime.

Le processus de rendre un acte illégal et punissable par la loi.

L'ensemble des mécanismes qui régulent le comportement des individus dans une société, incluant les lois, normes sociales et sanctions.

Principe de justice qui stipule que la punition doit être proportionnelle au crime commis, 'oeil pour oeil, dent pour dent'.

Transaction entre l'auteur d'un crime et la victime où le coupable paie une somme d'argent pour racheter son droit de vengeance.

Système de justice administré par l'État, où la victime ne se fait pas justice elle-même et s'adresse à un représentant du pouvoir central pour obtenir réparation.

Système judiciaire où l'accusateur joue un rôle primordial, il dépose plainte et dirige la procédure, le juge étant un arbitre passif.

Le procès se déroule publiquement pour permettre à la collectivité de suivre le déroulement du procès et de contrôler la justice.

Dans le modèle accusatoire, le juge est un arbitre passif qui écoute les arguments et prend une décision en fonction des preuves présentées.

Dans le modèle accusatoire, si l'accusateur se retire, la procédure pénale s'arrête.

Le juge est un arbitre impartial qui écoute les arguments des parties et prend une décision en fonction des preuves présentées.

Le principe d'égalité devant la loi signifie que la loi s'applique de la même manière à tous les individus, quelle que soit leur origine sociale, leur statut ou leur région. L'article 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) affirme que la loi doit être identique pour tous, qu'elle protège ou qu'elle punisse.

La procédure accusatoire est un système judiciaire où l'accusé est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire et a le droit de se défendre. Le juge ne joue pas un rôle actif dans l'enquête, mais uniquement dans le jugement. Ce système a remplacé la procédure inquisitoire, où le juge avait un rôle plus actif dans l'investigation.

Le jury populaire est composé de citoyens tirés au sort qui jugent les crimes les plus graves. Ils sont chargés de décider si l'accusé est coupable ou innocent, en se basant sur les preuves présentées au cours du procès.

Le Code d'instruction criminelle est un code qui régit la procédure pénale en France. Il vise à combiner les meilleurs aspects des systèmes inquisitoire et accusatoire, tout en tentant de résoudre les difficultés pratiques que posent ces deux systèmes.

Le Code pénal est un recueil de lois qui définissent les crimes et les peines associées. Il constitue le fondement du droit pénal français. Le code pénal de 1791 introduit l'idée d'une peine proportionnelle au crime.

Le Code d'instruction criminelle est un compromis entre les systèmes inquisitoire et accusatoire, car il combine des éléments des deux systèmes pour créer une procédure pénale plus équilibrée.

Le 18ème siècle a été marqué par une augmentation importante de la criminalité, à la fois dans les villes et en campagne. Cela est attribué en partie aux changements importants liés à la Révolution Française, qui ont créé une période de troubles sociaux et politiques. Les bandes criminelles se multiplient, comme celles des "chausseurs" qui torturaient leurs victimes. L'augmentation de la criminalité a aussi été due à la peur de la répression, qui a empêché certains de dénoncer les crimes et de participer aux jurys.

La codification napoléonienne est un ensemble de codes juridiques français qui ont été mis en place sous l'Empire de Napoléon Ier. Ces codes, dont le Code d'instruction criminelle et le Code pénal, sont basés sur l'idée de clarté, de simplicité et d'unification du droit. Ils visent à créer un système juridique cohérent et accessible à tous.

Après la Seconde Guerre mondiale, la France a modifié son Code de procédure pénale pour concilier la protection des droits individuels et la lutte contre la criminalité, suite aux méthodes employées par Vichy et l'occupation nazie.

Le nouveau Code de procédure pénale de 1958 était un compromis entre le courant libéral, axé sur la protection des droits de l'individu, et le courant sécuritaire, privilégiant la lutte contre la criminalité.

Le Code de procédure pénale de 1958 reflète une tension entre deux visions : le courant libéral (protection des droits individuels) et le courant sécuritaire (lutte contre la criminalité).

Un code transactionnel est un compromis entre différents points de vue et intérêts, souvent en conciliant la protection des droits individuels et la lutte contre la criminalité.

L'expérience de Vichy, avec ses violations des droits humains, a influencé la réforme du Code de procédure pénale en favorisant la protection des libertés individuelles.

La garde à vue est encadrée par le Code de procédure pénale, limitant sa durée et assurant le respect des droits du suspect. Elle vise à protéger les individus contre les abus de pouvoir.

Le droit pénal reflète des courants de pensée variés, comme le courant libéral qui privilégie la protection des droits individuels, et le courant sécuritaire qui privilégie la lutte contre la criminalité.

La mission principale du Code de procédure pénale est de trouver un équilibre entre la protection des droits de l'individu et l'efficacité de la lutte contre la criminalité.