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Questions and Answers

Qu'est-ce qu'un abcès ?

Un abcès est une accumulation localisée de pus dans une cavité.

Quel est le point de départ d'un abcès chaud ?

  • Toutes les réponses ci-dessus (correct)
  • Une furonculose
  • Une plaie opératoire
  • Une plaie traumatique infectée
  • Un phlegmon
  • Quels sont les germes les plus souvent rencontrés dans un abcès chaud ?

  • Tous les germes ci-dessus (correct)
  • Streptocoque
  • Staphylocoque
  • Colibacilles
  • Quels sont les signes locaux de l'inflammation d'un abcès chaud ?

    <p>Tous les symptômes ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Un abcès chaud est toujours accompagné d'une fluctuation.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement d'un abcès chaud ?

    <p>Tous les traitements ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qu'un abcès froid ?

    <p>Un abcès froid est une collection de pus formée lentement et sans réaction inflammatoire apparente.</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la lésion initiale d'un abcès froid ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Un abcès froid est généralement douloureux et accompagné de fièvre.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qu'une gangrène ?

    <p>Une gangrène est une affection qui correspond à une mort cellulaire (nécrose) pouvant atteindre une partie du corps, comme un membre ou un organe.</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les quatre principaux types de gangrène ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui caractérise la gangrène sèche ?

    <p>Les deux réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui caractérise la gangrène gazeuse ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les premiers symptômes d'une gangrène ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    La gangrène sèche est généralement caractérisée par une douleur intense.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    La gangrène humide est généralement caractérisée par des tissus tuméfiés et suintants.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la principale complication de la gangrène gazeuse ?

    <p>La mort</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement d'une gangrène gazeuse ?

    <p>Tous les traitements ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les portes d'entrée d'un panaris ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les signes cliniques d'un panaris ?

    <p>Tous les signes ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les formes anatomiques d'un panaris ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les types de panaris superficiels ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Le panaris érythémateux est une lymphangite réticulaire qui cède sous traitement médical.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le panaris phlycténoïde est une forme de mal blanc.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le panaris péri-unguéal est généralement causé par un traumatisme du bourrelet péri-unguéal.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le panaris sous-unguéal est très douloureux et peut évoluer vers une ostéite de la phalange.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le panaris anthracoïde est un furoncle de la face dorsale de la première phalange.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les types de panaris sous-cutanés ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les signes d'un panaris de la pulpe ?

    <p>Tous les signes ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Un panaris de la deuxième phalange est souvent caractérisé par un doigt semi-fléchi en crochet.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Un panaris de la première phalange peut se compliquer en arthrite métacarpo-phalangienne.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les types de panaris profonds ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les complications potentielles d'un panaris de la gaine ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Un panaris osseux est souvent évoqué devant une suppuration prolongée.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    La radiologie est essentielle pour diagnostiquer un panaris osseux, car elle permet de visualiser la décalcification et la rupture des contours osseux.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Un panaris articulaire est une complication d'une suppuration persistante.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les signes cliniques d'un panaris articulaire à l'examen ?

    <p>Tous les signes ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    L'examen radiologique d'un panaris articulaire peut montrer un flou articulaire, un pincement ou une disparition de l'interligne.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les étapes de l'évolution d'un panaris ?

    <p>Tous les stades ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Le stade d'inoculation d'un panaris est souvent méconnu.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le stade phlegmasique d'un panaris est caractérisé par des signes inflammatoires locaux, tels que l'œdème, la rougeur et la chaleur.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le stade phlegmasique d'un panaris est irréversible.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Le stade de collection d'un panaris est caractérisé par une douleur intense, permanente, pulsatile et insomniante.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le stade de collection d'un panaris est réversible.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Quel est le traitement d'un panaris ?

    <p>Tous les traitements ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qu'un phlegmon ?

    <p>Un phlegmon est une inflammation du tissu conjonctif.</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les types de phlegmon ?

    <p>Tous les types ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Comment un phlegmon peut-il survenir ?

    <p>Toutes les réponses ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Un phlegmon des espaces celluleux peut être causé par une inoculation directe par piqûre septique.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quels factors peuvent favoriser un phlegmon ?

    <p>Tous factors ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les signes locaux d'un phlegmon des gaines ?

    <p>Tous les symptômes ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    La douleur d'un phlegmon des gaines est généralement traçante, insomniante et spontanée.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Le bilan paraclinique biologique d'un phlegmon des gaines est similaire à celui d'un panaris.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les étapes de l'évolution d'un phlegmon des gaines ?

    <p>Tous les stades ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Au stade inflammatoire d'un phlegmon des gaines, la synoviale est hyperhémiée et le liquide est louche.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Au stade purulent d'un phlegmon des gaines, la synoviale est purulente et granuleuse.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Au stade de nécrose d'un phlegmon des gaines, le tendon est infecté et perd son aspect nacré et brillant.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Un phlegmon des gaines peut affecter la gaine radiale, les gaines digito-carpiennes ou les gaines des doigts moyens.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Study Notes

    Abcès

    • Un abcès est une accumulation localisée de pus dans une cavité.
    • Il peut être superficiel ou profond, d'origine infectieuse.
    • Il est constitué d'une zone de nécrose purulente au centre et d'une zone de réparation tissulaire en périphérie.

    Abcès chaud

    • Définition : Une collection purulente résultant d'une inflammation aiguë ayant tendance à la suppuration.
    • Origine : Plaie traumatique infectée, furonculose, plaie opératoire ou phlegmon. Résultat des défenses anti-infectieuses.
    • Etiologie : Inoculation septique sous la peau. Germes courants : staphylocoque, streptocoque, colibacilles.
    • Signes cliniques : Rougeur, chaleur, tuméfaction, douleur. Signes généraux: Prostration, céphalées, température élevée, frissons. Une fluctuation peut exister.
    • Traitement : Incision et drainage lorsque la fluctuation est constituée. Prélèvement de pus pour identification du microbe et l'antibiogramme. Antibiotique, repos du membre. Antalgique si l'abcès n'est pas encore mûr (non fluctuant).
    • Evolution : Formation rapide, gonflement, douleur localisée. Risques locaux : compression, extension de l'infection (phlegmon), fibrose, mauvais fonctionnement des organes touchés. Risques généraux : infection généralisée (septicémie). L'évolution est variable : régression, enkystement, fistulisation.

    Abcès froid

    • Définition : Collection de pus formée lentement sans réaction inflammatoire apparente.
    • Etiologies : Bacille de Kock, mycoses, bacille d'Eberth. Peut être primitif dans les tissus sous-cutanés ou un prolongement ou métastase d'une lésion abcédée.
    • Physiopathologie : Lésion initiale est un tuberculome (petite tumeur ferme dans le tissu cellulaire sous-cutané). En l'absence de traitement, calcification et ramollissement.Stade de ramollissement : centre nécrotique (pus tuberculeux ; débris granuleux, caséum liquéfié jaune-séreux, bacille de Kock). Tissu inflammatoire périphérique avec deux couches : interne (cellules nécrosées, fibrine, vaisseaux néoformés), externe (follicules tuberculeux, prolongements dans les tissus avoisinants, zone de prolifération active).
    • Signes cliniques et paracliniques : Gonflement mou sans changement de couleur de la peau. Sans fièvre ni douleur. Parfois adénopathie indolore. Signes généraux absents en règle générale. IDR pour rechercher d'autres localisations de tuberculose. L'imagerie montre une masse étendue, pas d'aspect liquide.
    • Evolution : Enkystement et calcification en noyau dure et indolore ; résorption ou fistulisation (évacuation en dehors sans cicatrisation). Surinfection de la fistule entraînant des abcès chauds. L'abcès profond peut s'étendre le long des espaces et des gaines musculaires.
    • Traitement : Traitement local si l'abcès n'est pas fistulisé (enlever l'abcès). Cas de fistulisation : large incision et traitement local. Traitement anti-tuberculeux.
    • Surveillance : Surveillance de l'état local (cicatrisation) et du traitement tuberculeux.

    Gangrène

    • Définition : Affection correspondant à la mort cellulaire (nécrose) pouvant atteindre une partie du corps (membre ou organe). Arrêt de la circulation sanguine dans une zone.

    • Types : Gangrène sèche, gangrène blanche, gangrène humide, gangrène gazeuse.

    • Gangrène sèche : Obstruction ou sclérose d'un ou plusieurs vaisseaux sanguins (artérite, embolie, thrombose). Tissus de couleur sombre (noirs, desséchés).

    • Gangrène blanche : Arrêt momentané ou durable de la circulation sanguine. Tissus de couleur blanche (proche du lait).

    • Gangrène humide : Généralement sur une gangrène sèche ou après une infection bactérienne. Gonflement, décomposition des tissus, suintement et putréfaction croissantes.

    • Gangrène gazeuse : Infection microbienne avec germes anaérobies (Clostridium). Production de gaz dans le tissu infecté. Souillure des plaies par de la terre, instruments ou mains sales. Sensation de crépitement à la palpation. Fréquente lors d'interventions chirurgicales.

    • Autres types : Dermique aiguë, hospitalière, de Lasègue (bronches et poumons), symétrique des extrémités, de Fournier, diabétique.

    • Etiologie : Plaie profonde ou égratignure, hémorroïde, diverticule, angiopathie, intervention chirurgicale, ulcère, abcès. Certaines maladies (diabète) favorisent l'apparition de la gangrène. Gangrène gazeuse (plaies infectées par Clostridium anaérobies). Croissance des Clostridia libérant des gaz et des substances toxiques.

    • Signes cliniques : Perte de sensibilité et de mobilité. Zone atteinte froide, coloration sombre, nécrose. Gangrène sèche : douleur violente et rapide, peau blanche puis violette, puis noirâtre. Gangrène humide : tissus tuméfiés et suintants. Gangrène gazeuse : bulles remplies de liquide violet après 18-36 heures, fièvre, douleur locale insoutenable, fatigue évoluant vers un état pré-comateux.

    • Evolution : Gangrène gazeuse est souvent fatale. Infection non stoppée → toxines atteignent le sang, contaminent les organes vitaux.

    • Traitement : Prise d'antibiotiques. Intervention chirurgicale pour enlever les tissus infectés/morts. Oxygénothérapie hyperbare. Gangrène sèche: rétablir la circulation dans les 6 heures, retirer chirurgicalement le tissu nécrosé et une antibiothérapie intensive pour éviter le passage à la gangrène humide. Gangrène humide : amputation, oxygénothérapie hyperbare, antibiothérapie massive. Gangrène gazeuse : mêmes traitements, amputation incontournable.

    • Rôle infirmier: La prévention (hygiène, consultation précoce, soins réguliers, nettoyage des plaies à l'aide d'antiseptiques), les mains et les pieds au chaud). Recherche précoce des plaies non cicatrisantes chez les personnes atteintes du diabète ou ayant une mauvaise circulation.

    Panaris

    • Définition : Infection aiguë, superficielle, primitive des parties molles d'un doigt.
    • Etiologie : Staphylocoque doré (60% des cas), rarement entérobactérie ou germe anaérobie. Porte d'entrée : plaie négligée, piqûre, corps étranger .Travailleur manuel, diabète, éthylisme, déficit immunitaire, toxicomanie. 
    • Signes cliniques et paracliniques : Gonflement du doigt avec impression de tension, rougeur, chaleur, douleur intense et pulsatile, zone blanche avec du pus, température éventuellement augmentée, NFS : hyperleucocytose.
    • Formes cliniques : superficielles/cutanées (érythémateux, phlycténoïde, périunguéal, sous-unguéal, anthracoïde). Sous-cutanées (pulpe, 2ème phalange, 1ère phalange). Profondes: Les panaris qui dépassent la couche sous-cutanée (gaine, os, articulation)
    • Evolution : Trois stades : Inoculation(douleur aiguë vite calmée), Phlegmasique (signes inflammatoires locaux , douleur spontanée atténuée ou absente la nuit, pas de signes généraux), Collection (douleur intense, permanente, pulsatile, insomniante, signes locaux nets, adénopathies satellites, lymphangite).
    • Traitement : Médicale (bain chaud, antiseptiques, compresse chaude alcoolisée, ATB). Chirurgicale (incision chirurgicale, drainage, lavage, pansement, immobilisation de la main, rééducation).

    Phlegmon

    • Définition : Inflammation du tissu conjonctif, principalement entre les muscles et les aponévroses. Souvent aigu, origine microbienne, traitement urgent.
    • Types : Espaces celluleux, gaines digitales.
    • Etiologies : Pénétration de bactéries (plaies, morsures, panaris mal/non traités). Principal germe : staphylocoque.
    • Phlegmon des espaces celluleux : Contamination directe par piqûre septique ou diffusion lente de l'infection.
    • Phlegmons des gaines :
    • Signes cliniques: œdème, rougeur, douleur à la palpation, traces de piqûre/morsure, signes de diffusion régionale, lymphangite, fièvre. Douleur traçante, insomniante, spontanée partout, doigts en crochet irréductible.
    • Signes généraux : Température augmentée, frissons, anorexie, courbature.
    • Bilan paraclinique biologique : identique à celui des panaris.
    • Evolution : Trois stades : inflammatoire (synovite exsudative, synoviale hyperhémiée, liquide louche), purulent (synovite purulente, granuleuse, liquide purulent, tendon intact), nécrose (nécrose infectieuse du tendon, aspect jaunâtre, gaine rompue, diffusion de l'infection).
    • Complications : Raideur des doigts, séquelles fonctionnelles, propagation à la voisinage, choc septique.
    • Traitement : Urgence chirurgicale, exploration sous anesthésie générale. Nettoyage et immobilisation avec béquille, antibiothérapie (large spectre, puis adapté à l'antibiogramme).

    Septicémie

    • Définition : Décharges importantes et répétées de germes pathogènes et de leurs poisons dans le sang, créant une infection grave, fébrile, liée à un foyer et conduisant à un dysfonctionnement d'organe.
    • Etiologies : Bactéries provenant de foyers infectieux (pulmonaires, urinaires, digestives et biliaires, cutanées, cardiaques, utérines, dentaires, méningées, chirurgicales d'origine traumatique).
    • Physiopathologie : Activation cellulaire et libération de médiateurs pro-inflammatoires → altérations cellulaires et microcirculatoires, augmentation de la perméabilité capillaire (syndrome oeudémateux), anomalies de l'utilisation de l'oxygène périphérique. Défaillance cardio-circulatoire, hypovolémie absolue/relative par vaso-dilatation périphérique, atteinte myocardique, facteurs sériques dépresseurs myocardiques (cytokines : TNF, diminuant la contractilité des myocytes cardiaques). Modification de la régulation de la perfusion des organes → mal-distribution des débits sanguins, diminution de la perfusion tissulaire, altération de la micro-circulation et dysfonctions d'organes (respiratoire, rénale et neurologique).
    • Signes cliniques : Fièvre élevée, chute de la tension artérielle, teint grisâtre, extrémités froides, tachycardie, troubles de la coagulation (purpura : petites hémorragies violettes), frissons, asthénie, malaise, splénomégalie, difficultés respiratoires, hyperleucocytose.
    • Evolution : Traitement rapide → guérison rapide. Atteinte multiviscérale → guérison dépend des organes atteints et des réactions inflammatoires. Insuffisance rénale ou cardiaque possibles. Atteinte multiviscérale prolongée → décès possible.
    • Traitement : Parage des plaies, antibiothérapie à large spectre en attendant les résultats de l'antibiogramme, correction des défaillances viscérales par une réanimation adaptée.
    • Surveillance : Surveillance clinique (température, fréquence cardiaque, respiratoire, PA, diurèse, examen physique), efficacité du traitement (courbe thermique, état général, porte d’entrée), bilan biologique (hémogramme, CRP et VS), poursuite des hémocultures en cas de persistance de la fièvre, vérification de la porte d’entrée, recherche de nouvelles localisations secondaires, recherche de complication iatrogène.

    Appendicite

    • Définition : Inflammation aiguë de l'appendice. Organe de petite taille, sans rôle propre, capable de s'enflammer/infecter et de créer un abcès. Situé sur la partie terminale droite du gros intestin (colon). Position variable autour du cecum.
    • Anatomie: Tube flexueux, longueur variable (8cm, parfois >15cm), descendant, situé à l'intérieur du cecum. Défauts de rotation et d'accolement du colon expliquent les variations de position de l'appendice. Positions afféctées : latéro-coecale interne, rétrocoecale, sous-hépatique, mésocoecale, pelvienne. L'appendice iléo-coecal est un cul-de-sac favorisant la stagnation et l'inflammation. Les germes proviennent du tube digestif, rarement d'origine péritonéale ou sanguine.
    • Etiologie : Obstruction de l'appendice (selles, mucus, épaississement du tissu lymphoïde).
    • Inflammation muqueuse simple (appendicite catarrhale). Suppuration endoluminale (appendicite aiguë). Nécrose pariétale (complications : péritonite plastique, abcès appendiculaire, péritonite généralisée) .
    • Diagnostic : Douleur de la fosse iliaque droite (FID) à type de déchirure, crampes, torsion, évoluant par à-coups avec acalmie. Peut irradier vers l'ombilic, volontiers au milieu de l'épigastre puis fosse iliaque droite. Accompagnée de nausées, vomissements, troubles du transit. Fièvre modérée (38°), augmentation à 39° est une complication. INSPECTION (respiration abdominale, effort de toux), PALPATION (douce, FIG → FID, décubitus dorsal genoux fléchis, bras le long du corps, douleur provoquée vive et précise dans le point de Mac Burney, défense pariétale. Douleur à la décompression (Blomberg), Douleur FID lors de la palpation de la FIG (Roswing). Cas difficiles → DLG ou DD avec membre inférieur droit surélevé. Examen des TOUCHERS PELVIENS.
    • Examens complémentaires : Bilan sanguin pré-opératoire (hyperleucocytose et CRP (+++) ), Abdomen sans préparation (ASP) souvent normal. Confirmation du diagnostic (douleur au passage de la sonde, visualisation de l'appendice, épanchement péritonéal réactionnel), différence avec pathologie urinaire ou annexielle. Scanner en cas de doute. Analyse de sang (marqueur inflammation augmentés)
    • Symptomes : Douleur abdominale violente, localisée ou étendue. Vomissements. Absence de transit intestinal. Fièvre. Autres signes : essoufflement, pouls accéléré, tension abaissée. Formes ectopiques, rétrocoecale (douleur lombaire, psoïtis, décubitus latéral gauche), pelvienne (douleur plus bas située, symptômes urinaires), mésocœliaque (occlusion aiguë fébrile du grêle, douleurs abdominales mal systématisées), sous-hépatique (douleur au hypochondre droit, simulant une cholecystite aigue). Formes selon le terrain chez l'enfant (forme frustre, sur-aigu toxique), chez la femme enceinte.
    • Complications : Péritonite. Abcès appendiculaire. Péritonite aiguë généralisée.
    • Traitement : Appendicectomie (technique laparoscopique ou ouverte). Antibiothérapie bactéricide sélectionnée selon le stade et le terrain (anti-coagulants).
    • Rôle infirmier (Pré-opératoire): Interrogatoire, surveillance, prélèvement, perfusions, sonde naso-gastrique, sonde urinaire, radiographie ASP .
    • Rôle infirmier (Post-opératoire): Administration et surveillance des médicaments, premier lever, surveillance plaie, transit, alimentation, sortie, pansement.

    Cholecystite

    • Définition : Inflammation aiguë ou chronique de la vésicule biliaire. Organe creux, 5 à 7 cm, relié au foie, stocke la bile, la transmet vers le duodénum par le canal cystique et cholédoque pendant la digestion.
    • Causes :
    • Calculs biliaires : blocage du conduit de sortie de la vésicule biliaire.
    • Tumeur.
    • Parasite.
    • Dilatation de la vésicule biliaire, généralement due à la présence d'un ou plusieurs calculs bloquant les canaux de sortie. La vésicule biliaire dilatée peut être colonisée par des bactéries dans le tractus digestif, conduisant à une infection de la vésicule biliaire.
    • Symptômes : Douleur à la paroi antérieure de l'abdomen, sous les côtes, du côté droit, nausées, vomissements, agitation, fièvre, malaise, jaunisse possible. 
    • Diagnostic : Examen physique (observation et palpation), examen sanguin (fonction hépatique), imagerie biliaire (radiographies, échographie, tomodensitométrie (TDM), cholangiographie). 
    • Traitement :
    • Cholecystite aiguë : Traitement médical (analgésiques, antibiotiques, réhydratation) et chirurgical (cholecystectomie laparoscopique généralement, ou ouverte en cas de complication(s)). 
    • Cholecystite chronique : Cholecystectomie laparoscopique.
    • Prévention : Éviter l'alcool, des repas très lourds, épicés ou trop gras, retrait de calculs biliaires.
    • Rôle infirmier (Pré-opératoire) : Préparation, information, préparation cutanée, jeun, prémédication, anticoagulant selon prescription, bilan sanguin, échographie. Rôle infirmier (Post-opératoire) Surveillance, pansement, relais per os, surveillance du transit.

    Hernie inguinale

    • Définition: Saillie d'un organe à travers une zone affaiblie de la paroi abdominale au niveau de l'aine. Le plus souvent tissu mou (intestin), parfois douloureuse en cas d'effort.
    • Diagnostic: Examen physique (patient debout, demande de tousser).
    • Symptômes : Renflement au niveau de l'aine, sensation de brûlure, gargouillement, douleur en position penchée ou soulevant un poids, lourdeur et glissement, faiblesse/pression à l'aine, parfois douleur/enflure du scrotum (hommes). Chez les enfants : renflement visible lors de la pleure, toux ou effort de défécation.
    • Etiologie : Cause souvent inconnue. Facteurs de risque : sexe masculin, antécédents familiaux, certaines maladies, toux chronique, constipation chronique, surpoids, grossesse.
    • Complications : Risque de strangulation (troubles circulatoires). Complications : Pression sur les tissus environnants, hernie coincée et hernie étranglée.
    • Traitement : Chirurgie (hernioplastie/herniorraphie) en cas de renflement grandissant ou douleurs. Laparoscopie.
    • Rôle infirmier : Surveillance, conseils de prévention.

    Hémorroïdes

    • Définition : Dilatation anormale des veines de l'anus et du rectum.
    • Symptômes : Douleurs (notamment en cas de thrombose), démangeaisons, saignements lors de la défécation, prolapsus (hémorroïdes ressortent), gêne, suintements, brûlures anales, envies fréquentes mais sans défécation.
    • Etiologie : Troubles du transit intestinal, travail assis prolongé, alimentation épicée, consommation importante de café/alcool, surpoids, hérédité, grossesse (troisième trimestre).
    • Traitement : Médicaments (antalgiques, laxatifs, veinotoniques). Traitements instrumentaux (injections sclérosantes, photo-coagulation, ligatures élastiques). Chirurgie (hémorroïdectomie, ligatures multiples, hémorroïdopexie).
    • Rôle infirmier: Prévention (régime riche en fibres, hydratation, éviter les efforts de poussée, limiter la station assise prolongée), informations au patient.

    Péritonite

    • Définition : Inflammation aiguë du péritoine (membrane qui tapisse la cavité abdominale). Localisée ou généralisée, souvent infectieuse (liée à un germe, une bactérie).
    • Classification : Péritonites primaires (infection du péritoine transmise par le sang) et secondaires (diffusion d'une infection abdominale localisée : appendicite, cholecystite, perforation d'un organe).
    • Diagnostic : Signes cliniques (douleurs abdominales violentes, localisées/étendues, vomissements, arrêt du transit intestinal, fièvre, essoufflement, pouls accéléré, tension abaissée), examen physique (abdomen contracté, douloureux). Examens complémentaires (radiographie abdomen, scanner, analyse de sang pour identifier les marqueurs d'inflammation).
    • Etiologie : Rupture d'un organe infecté, appendicite non soignée, ulcère perforé.
    • Symptômes : Douleurs abdominales, vomissements, absence de transit, fièvre, signes d'infection (essoufflement, pouls rapide).
    • Traitement :
    • Péritonite primaire : traitement médical (antibiotiques adaptés au germe).
    • Péritonite secondaire : urgence chirurgicale, ablation de la cause de l'infection (appendicectomie, suture d'ulcère), exploration de la cavité abdominale, lavage avec sérum tiède, antibiothérapie adaptée.
    • Rôle infirmier : Surveillance clinique, rôle préventif (hygiène hospitalière, prise en charge précoce de la cause). Pré-opératoire : interrogatoire, surveillance médicale, prise de sang, perfusions. Post-opératoire : traitement, surveillance des constantes, pansements.

    Occlusion intestinale

    • Définition : Blocage partiel ou complet du transit des selles et gaz dans l'intestin grêle ou le côlon.
    • Classification : Mécanique (adhérences intestinales, hernies, tumeurs, rétrécissements, torsion, maladies inflammatoires chroniques comme la maladie de Crohn ou renversement d'une partie de l'intestin), Fonctionnelle (iléus paralytique ou pseudo-obstruction intestinale).
    • Etiologie : Mécanique: adhérences intestinales, hernies/tumeurs dans l'intestin grêle, rétrécissement, torsion (volvulus), maladies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn), renversement d'une partie de l'intestin dans l'autre. Côlon : tumeurs, diverticules, torsion, rétrécissement anormal, invagination, bouchons de selles (fécalome) ou corps étranger. Fonctionnelle : anomalie du fonctionnement des intestins, sans obstacle physique (lésions ou traitements chirurgicaux antérieurs).
    • Symptômes :
    • Intestin grêle : crampes abdominales intenses, nausées, vomissements, diarrhée possible, ballonnements, arrêt total de l'élimination des selles et des gaz, fièvre.
    • Côlon : Abdomen gonflé, douleur abdominale diffuse et modérée/aiguë/intense, arrêt total de l'élimination des selles et des gaz.
    • Complications : Mort (nécrose), perforation, péritonite.
    • Traitement : Hospitalisation, tube nasogastrique pour décompresser. Alimentation intraveineuse. Traitement varie selon la cause : Iléus paralytique (observation, médicaments pour contractions musculaires) et Obstruction mécanique partielle (décompression, parfois chirurgie). En cas d’obstruction mécanique complète, chirurgie d’urgence et stomie temporaire.
    • Rôle infirmier: Prévention (éviter les efforts physiques excessifs, une alimentation riche en fibres et une hydratation suffisante) et traitement selon la cause.

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