Union Européenne et Crise Économique

La baisse des prix agricoles, notamment du blé, qui a été divisée par deux entre 1929 et 1932, a eu un impact significatif sur l'économie mondiale.

La production industrielle a chuté de 40% entre 1929 et 1932, signifiant une baisse d'activité économique considérable dans le secteur industriel.

Le chômage a explosé pendant la Grande Dépression, impactant les individus, les familles et l'économie globale.

La baisse des prix et des salaires, ainsi que la diminution des investissements, ont créé un cercle vicieux qui a aggravé la crise.

La politique de laissez-faire du président Hoover a contribué à aggraver la crise en ne prenant pas de mesures pour stabiliser l'économie.

L'école autrichienne de l'économie soutenait que la baisse des prix et des salaires permettrait d'éliminer les éléments inefficaces du système.

La Grande Dépression a eu un impact mondial, affectant les économies européennes de manière significative.

La Grande Dépression a été une des pires crises économiques de l'histoire, avec des conséquences dramatiques sur les économies et les populations.

L'aide américaine à l'Europe occidentale après la Seconde Guerre mondiale pour reconstruire son économie et éviter une expansion du communisme.

Le plan Marshall a été proposé par les États-Unis en 1947 et a été officiellement adopté en mars 1948. Ce plan visait à aider l'Europe occidentale à se remettre de la Seconde Guerre mondiale et à lutter contre l'influence du communisme à l'époque.

Pour financer le plan Marshall, les États-Unis ont fourni une aide de 13 milliards de dollars sous forme de dons pour des importations, ainsi que 9 milliards de dollars supplémentaires d'aide diverse. Cela représente 10 % du PIB américain et 15 % du PIB des pays bénéficiaires.

Les États-Unis ont financé le plan Marshall avec l'objectif de reconstruire l'économie d'une Europe occidentale ravagée par la guerre, mais aussi de l'aider à se protéger de l'influence du communisme. Cela visait à prévenir l'expansion de l'influence soviétique en Europe occidentale.

Le plan Marshall visait à promouvoir le commerce international en utilisant le dollar comme monnaie d'échange, ce qui a conduit à l'essor du dollar comme monnaie de réserve mondiale

Le plan Marshall a contribué à la création d'un marché unique en Europe, et a facilité l'intégration économique du continent.

Le plan Marshall a renforcé la puissance des États-Unis sur la scène mondiale et a contribué à mettre en place un nouvel ordre mondial. L'aide américaine à l'Europe a contribué à reconstruire les économies européennes et à les rendre plus stables.

Les États-Unis ont utilisé le plan Marshall pour lutter contre l'influence idéologique du communisme et pour dissuader l'Union soviétique d'adopter des politiques agressives. Le plan Marshall a été un outil efficace de lutte contre l'influence soviétique.

L'ECU était une unité de compte qui servait à établir le budget de l'UE et faciliter les échanges entre les banques centrales européennes.

Le SME était un système de taux de change fixes entre les monnaies des pays membres. La Bundesbank, avec le deutsche mark (DM), avait une influence significative sur la politique monétaire du système.

La coordination des politiques monétaires était insuffisante dans le SME. L'Allemagne décidait de sa politique monétaire, et les autres pays devaient s'y aligner.

Le deutsche mark (DM) était une monnaie stable et fiable, ce qui a contribué à renforcer sa réputation et à en faire une monnaie de réserve internationale.

Les banques centrales des pays membres, à l'exception de la Bundesbank, intervenaient sur le marché des changes pour maintenir la valeur de leur monnaie.

L'Allemagne avait le pouvoir de fixer les taux d'intérêt, ce qui influençait les flux financiers et les taux de change dans le SME. Les autres pays devaient s'aligner sur la politique monétaire allemande.

La forte influence de l'Allemagne et l'impossibilité pour les autres pays de mener une politique monétaire indépendante sont des critiques fréquentes adressées au SME.

Le SME a échoué à créer une monnaie unique européenne. L'euro a finalement été adopté en 1999.

L'Union européenne est une entité institutionnelle qui fonctionne comme un État, avec un système démocratique. Cependant, elle ne possède pas de souveraineté au sens classique du terme. Elle dépend donc des États qui la composent, ce qui signifie que ses décisions ne sont pas complètement indépendantes.

La question de l'autonomie de l'Union européenne est un sujet sensible. Les États membres se demandent s'ils souhaitent créer une institution internationale indépendante. Reconnaître l'Union européenne comme un État fédéral impliquerait un abandon de souveraineté de la part des États membres au profit de l'Union européenne.

Les traités européens dictent le fonctionnement de l'Union européenne et les décisions qui peuvent être prises. Il est donc difficile de prendre des décisions démocratiques qui contredisent les traités.

Le référendum sur l'Europe est un processus risqué qui peut diviser les citoyens et créer des tensions. Il est important de considérer les conséquences potentielles avant de prendre des décisions basées sur le vote populaire.

La Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) a été créée en 1951 et comprenait six pays fondateurs : l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, la France et l'Italie.

L'Union européenne (UE) est composée de 27 États membres, avec une forte hétérogénéité en termes de PIB par habitant.

La zone euro est composée de 20 États membres qui ont adopté l'euro comme monnaie commune. Elle a été créée en 1999 avec les 6 pays fondateurs de la CECA et a progressivement accueilli d'autres pays membres.

Une zone géographique en Europe, souvent appelée la « banane bleue », se distingue par un PIB particulièrement élevé. Elle s'étend de Paris à Berlin. Cela signifie qu'en Europe, il existe des zones avec une forte activité économique et d'autres avec un PIB inférieur.

La réunification allemande a provoqué une augmentation des dépenses publiques allemandes, conduisant à un déficit commercial. Cette situation a entraîné des tensions inflationnistes en raison d'une demande accrue pour les biens de consommation et d'investissement, qui dépassait les capacités de production.

L'augmentation des taux d'intérêt de la Bundesbank (BUBA) a eu des conséquences négatives sur la croissance des pays de la Communauté Économique Européenne (CEE). Ces pays ont été contraints d'augmenter également leurs taux d'intérêt pour maintenir la stabilité du Système Monétaire Européen (SME), ce qui a entraîné un ralentissement de leur économie et une augmentation du chômage.

Le SME était un système de taux de change fixes entre les monnaies européennes. Il visait à favoriser la stabilité économique et à permettre la convergence économique entre les pays membres.

La réunification allemande a mis en évidence l'asymétrie dans les politiques économiques de la CEE. L'Allemagne, étant l'ancre du système, a été capable de mener sa propre politique monétaire, tandis que les autres pays étaient contraints de suivre ses décisions, même si cela nuisait à leurs intérêts.

La réunification allemande a mis en évidence les limites du SME. Les tensions inflationnistes et le coût de la réunification pour l'Allemagne ont mis à l'épreuve le système, ce qui a conduit à des attaques spéculatives sur les monnaies européennes.

La réunification allemande a conduit à des politiques économiques divergentes au sein de la CEE. L'Allemagne a mis en place des politiques pour gérer sa situation économique spécifique, tandis que les autres pays ont dû s'adapter à ces politiques, ce qui a entraîné une divergence économique.

La réunification allemande a mis en lumière le manque de convergence économique dans la CEE. Les pays membres n'avaient pas atteint un niveau de développement économique suffisant, ce qui a limité la capacité du SME à gérer les chocs économiques.

Contraintes imposées par la politique allemande sur les partenaires européens du SME, limitant leur capacité à gérer leur propre économie et à atteindre leurs objectifs économiques nationaux.

La théorie monétariste, attribuée à Milton Friedman, explique la Grande Dépression par une contraction excessive de la masse monétaire. La Fed, en augmentant les taux d'intérêt directeurs, a restreint le crédit, alors qu'elle aurait dû injecter des liquidités pour compenser la baisse de la demande.

La contraction de la masse monétaire a conduit à une baisse des dépôts bancaires et à une perte de confiance des ménages dans le système bancaire. Les gens ont retiré leurs dépôts, ce qui a accéléré les faillites bancaires et la contraction de l'activité économique.

La baisse de la confiance du public et des institutions financières a conduit à un arrêt du prêt interbancaire et à une augmentation des réserves des banques auprès de la Fed. Cela a réduit la capacité des banques à prêter et à stimuler l'économie.

L'explication keynésienne/marxiste/régulationniste de la crise met l'accent sur l'inadéquation entre la production et la demande. En raison de l'augmentation de la capacité de production, des inégalités de revenus et d'un manque de demande finale, les entreprises se sont retrouvées avec des stocks invendus.

L'un des facteurs importants de la crise a été la rentabilité plus élevée du capital financier par rapport au capital productif. Les investisseurs ont préféré investir dans la finance plutôt que dans la production, ce qui a contribué à la baisse de l'investissement industriel.

La baisse des cours des actions et les défauts de paiement sur les dettes ont provoqué des paniques bancaires. Les gens se sont rués sur les banques pour retirer leurs dépôts, ce qui a conduit à des faillites bancaires et à une contraction du crédit.

La crise bancaire et le « credit crunch » ont contribué à une baisse de 30% du cours des actions, ce qui a entraîné des faillites d'entreprises et l'accélération du chômage.

Le nombre de banques a considérablement diminué entre 1929 et 1933, passant de 29 000 à 12 000. Cela témoigne de l'ampleur de la crise bancaire.