Troubles du Métabolisme et Diabète

Le cortisol est une hormone produite par la zone fasciculée du cortex surrénalien. Elle est impliquée dans la régulation du métabolisme du glucose, des protéines et des lipides, ainsi que dans la réponse au stress.

L'aldostérone est une hormone produite par la zone glomérulée du cortex surrénalien. Elle régit la balance hydrominéérale en augmentant la réabsorption de sodium au niveau des tubules rénaux, ce qui a pour effet d'augmenter la pression artérielle.

L'insuline est une hormone produite par les cellules bêta du pancréas. Elle permet de faire entrer le glucose dans les cellules afin de réduire la concentration de glucose dans le sang.

Le glucagon est une hormone produite par les cellules alpha du pancréas. En cas de baisse de la glycémie, elle provoque une augmentation de la glycogénolyse et de la néoglucogenèse dans le foie.

L'adrénaline est une hormone produite par la médullaire surrénale. Elle est libérée en réponse au stress et à l'effort physique. Elle augmente le rythme cardiaque, la pression artérielle et la glycémie.

La noradrénaline est une hormone produite par la médullaire surrénale et le cerveau. Elle est impliquée dans la réponse au stress, la vigilance et la concentration.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune caractérisée par la destruction des cellules bêta du pancréas qui produisent de l'insuline. Le patient doit donc recevoir de l'insuline quotidiennement pour la vie.

Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une résistance à l'insuline ou une sécrétion insuffisante d'insuline par le pancréas. Il est souvent lié à l'obésité, à la sédentarité et à une alimentation déséquilibrée.

Avant un exercice d'intensité faible et courte durée (comme une promenade de moins de 30 minutes à vélo), si votre glycémie est inférieure à 100 mg/dl, consommez 15 grammes de glucides.

Avant un exercice d'intensité et de durée modérées (comme un jogging de 40 minutes), si votre glycémie est inférieure à 100 mg/dl, consommez 30 à 45 grammes de glucides. Si elle se situe entre 100 et 180 mg/dl, consommez 15 grammes de glucides.

Avant un exercice d'intensité modérée et de longue durée (plus d'une heure de vélo), si votre glycémie est inférieure à 100 mg/dl, consommez 45 grammes de glucides. Si elle se situe entre 100 et 180 mg/dl, consommez 35 à 45 grammes de glucides.

L'injection d'insuline doit être faite 1 heure avant l'exercice et loin des zones musculaires actives.

Éviter les sports comme la plongée sous-marine et le deltaplane, car ils présentent des risques spécifiques pour les personnes diabétiques.

L'exercice physique améliore le contrôle glycémique en augmentant la sensibilité à l'insuline. Il est important de faire de l'activité physique tous les deux jours pour maximiser cet effet.

Avant chaque séance d'exercice, il faut mesurer la glycémie pour prendre des décisions éclairées concernant le type d'activité, l'intensité et les besoins en glucides.

Le test d'effort sous-maximal est un test d'aptitude aérobie qui consiste à réaliser un effort sur ergocycle jusqu'à 85% de la fréquence cardiaque maximale théorique.

L'adrénaline et la noradrénaline sont des hormones sécrétées en réponse à une situation d'urgence ou d'alerte. Leur sécrétion augmente lorsque l'intensité de l'exercice dépasse 40% de la VO2max. Elles jouent un rôle important dans la mobilisation des ressources énergétiques pendant l'effort.

L'adrénaline et la noradrénaline inhibent la sécrétion d'insuline, stimulent la glycogénolyse musculaire (libération de glucose par le muscle) et mobilisent les lipides pour fournir de l'énergie à l'effort.

L'hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang), les exercices isométriques (tension musculaire statique), l'hypoxie (manque d'oxygène) et la déshydratation peuvent stimuler la sécrétion d'adrénaline et de noradrénaline.

L'entraînement régulier entraîne une diminution de la sécrétion d'adrénaline et de noradrénaline au repos et pendant l'exercice. Cette baisse est due à une meilleure sensibilité du corps à ces hormones, réduisant le besoin d'une production excessive.

Le cortisol est une hormone stéroïdienne qui joue un rôle important dans le stress et l'adaptation métabolique. Sa sécrétion augmente pendant l'exercice mais est plus élevée en cas d'exercice intense ou prolongé.

Le cortisol a un effet antagoniste à l'insuline, diminuant l'absorption des glucides et augmentant la lipolyse (dégradation des graisses). Il est considéré comme une hormone catabolisante, dégradant les tissus pour générer de l'énergie.

Le cortisol a des propriétés anti-inflammatoires, ce qui en fait un traitement courant pour soulager la douleur. Cependant, une sécrétion élevée de cortisol pendant l'exercice peut être contre-productive, entraînant du stress musculaire.

Chez les personnes en bonne santé, l'exercice physique provoque une baisse de la sécrétion d'insuline, grâce à l'inhibition des cellules du pancréas par l'adrénaline et la noradrénaline. Cela contribue à maintenir la glycémie stable.

Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, l'insuline n'est pas produite naturellement par l'organisme et doit être injectée. Si l'injection n'est pas régulée, le glucose peut entrer excessivement dans les cellules, augmentant le risque d'hypoglycémie.

Un exercice modéré et prolongé peut limiter l'effet des hormones hyperglycémiantes (adrénaline, noradrénaline, glucagon, cortisol) chez les personnes diabétiques de type 1, réduisant le risque d'hypoglycémie induite par l'exercice.