Théories Féministes et Genre

Les essentialistes et différentialistes croient que le sexe biologique n'est pas une construction sociale et qu'il existe une nature masculine et féminine distincte.

Ce courant explore les façons dont l'écriture, la langue et le discours construisent le genre et les identités. Ils soutiennent que l'écriture peut être un outil de libération pour les femmes.

Ce courant met l'accent sur l'impact des structures sociales et économiques sur les relations entre les hommes et les femmes. Il analyse les rapports de pouvoir inégaux.

Ce concept souligne le travail invisible et non rémunéré effectué majoritairement par les femmes.

Ce concept s'intéresse aux échanges économiques basés sur le sexe, notamment la prostitution, et les relations hétérosexuelles comme un système d'échange.

Ce courant remet en question les catégories de genre et les normes hétéronormatives. Il explore la diversité des identités et des expressions.

Ce concept analyse comment le cinéma est dominé par un regard masculin qui objectifie les femmes.

Ce concept explore la fusion entre la technologie et le corps, remettant en question la nature du corps et l'identité en tant que construction sociale.

L'exclusion des femmes de la vie publique était souvent justifiée par des arguments liés à la nature et à la religion, qui étaient souvent liés.

L'idée que les femmes sont naturellement destinées à la maternité et aux soins du foyer était largement répandue.

Le concept d'« agency » décrit la manière dont les femmes exerçaient une influence malgré leur exclusion officielle de la vie publique.

La marche des femmes sur Versailles en 1789 est un exemple marquant de participation féminine à la vie politique.

Les salons, lieux de réception privés, jouaient un rôle politique en offrant un espace de discussion pour les femmes.

Lucy Townsend a organisé des tea parties abolitionnistes pour promouvoir des actions politiques comme le boycott du sucre issu de l'esclavage.

L'histoire a souvent minimisé l'importance des actions engagées par les femmes, rendant leurs contributions invisibles.

Au XIXe siècle, les femmes travaillent à domicile, souvent dans des tâches liées à la confection de vêtements ou au blanchissage. Ce travail peut être considéré comme un complément au revenu du mari ou un moyen de subsistance lorsque celui-ci perd son emploi.

Le modèle de la femme au foyer est théorisé au XIXe siècle. Il est perçu comme un idéal pour les femmes de la bourgeoisie, symbolisant la réussite sociale de toute la famille.

Le travail des femmes est souvent considéré comme un travail d'appoint, complémentaire au revenu du mari.

Les femmes sont généralement payées moitié moins que les hommes pour le même travail au XIXe siècle, révélant une inégalité flagrante.

L'organisation du travail au XIXe siècle peut inclure des entrées séparées dans les usines pour les jeunes filles afin d'éviter les fréquentations.

Les jeunes filles sans protection, comme les orphelines, peuvent travailler dans des ateliers tenus par des couvents, offrant un encadrement et une formation.

Les tâches effectuées à la maison par les femmes, comme la confection de robes sur commande ou le blanchissage, peuvent devenir une source de revenus complémentaire.

Les recensements du XIXe siècle présentent des limites pour l'analyse du travail féminin, car ils ne reflètent pas toujours la réalité.

Un groupe de 343 femmes ont affirmé avoir avorté en 1971, lançant un mouvement pour la légalisation de l'avortement.

La virilité est une construction sociale qui représente un idéal masculin figé dans le temps, avec des attributs tels que la force physique, l'agressivité et l'autorité. C'est une notion abstraite et générale.

Ce procès a eu lieu en 1972 et a permis de mettre en lumière la nécessité de dépénaliser l'avortement, en particulier pour les femmes victimes de viol.

Les masculinités sont l'ensemble des identités masculines qui varient dans le temps et sont différentes d'un individu à l'autre. Elles sont en constante évolution et influençées par le contexte social.

La masculinité hégémonique est une forme dominante de masculinité dans une société donnée. Elle confère une supériorité aux hommes qui y adhèrent, sur les femmes et les hommes qui ne correspondent pas à ce modèle. Il est généralement associé à la domination.

L'avocate féministe Gisèle Halimi a défendu la jeune femme de 16 ans lors du procès de Bobigny, contribuant à la cause de la légalisation de l'avortement.

Ce modèle grec met en avant l'harmonie entre le corps et l'esprit, la puissance et la maîtrise de soi. Il est associé à la beauté physique et la perfection.

La loi Veil, adoptée en 1975, a légalisé l'avortement en France, autorisant l'interruption de grossesse jusqu'à 10 semaines.

La loi de 1980 a étendu la définition du viol, incluant les actes de pénétration sexuelle par violence, contrainte ou surprise, et a reconnu le viol conjugal et le viol sur hommes.

Le modèle chevaleresque valorise le courage, l'honneur et la loyauté, souvent associé aux chevaliers médiévaux défendant les faibles. Il est basé sur un code éthique.

La loi de 1992 a remplacé le terme « attentat à la pudeur » par « agression sexuelle », marquant une avancée dans la compréhension des violences sexuelles.

L'évolution des lois sur le harcèlement sexuel a permis de condamner ce type d'abus, passant des situations d'autorité en 1992 aux relations entre collègues en 2002 et aux peines de prison en 2012.

Le délit d'outrage sexiste ou sexuel, créé en 2018, vise à punir les formes de harcèlement de rue.

Pendant les régimes totalitaires, les répressions deviennent plus sévères et ciblées, souvent pour atteindre des objectifs politiques ou idéologiques.

Sous le nazisme, des mesures ont été prises pour stériliser de force les personnes handicapées, visant à créer une société « pure ».

Le meurtre systématique de personnes handicapées, mis en place par le régime nazi, a causé la mort d'environ 80 000 personnes entre 1939 et 1941

La notion de "crise de la masculinité" ne signifie pas que la masculinité est en voie de disparition, mais qu'un modèle dominant est remis en question et remplacé par un autre.

La montée du féminisme à partir de la fin du XIXe siècle a remis en question les rôles traditionnels des hommes et des femmes dans la société.

Les deux guerres mondiales ont fragilisé la masculinité traditionnelle en confrontant les hommes à de nouveaux défis, comme le remplacement par les femmes au travail et les difficultés de réintégration.

À partir des années 1970, la pornographie a introduit de nouvelles normes de performance sexuelle, générant une angoisse chez certains hommes.

La montée des figures masculines comme les "nouveaux pères" et les "métrosexuels" montre l'évolution des images de l'homme.