Théorie de la Comparaison Sociale

La comparaison sociale est un processus qui consiste à évaluer ses propres opinions et aptitudes en les comparant à celles des autres.

La fonction informationnelle de la comparaison sociale sert à obtenir des informations sur soi, sur les autres ou sur le monde.

La fonction de valorisation de l'estime de soi consiste à utiliser les différences relatives entre soi et les autres pour se valoriser.

Selon Festinger, tout individu a un besoin inné d'évaluer ses opinions et ses aptitudes.

Plus la différence entre soi et l'autre est importante, moins la tendance à se comparer à lui est forte.

La réalité physique est directement perceptible et verifiable.

La réalité sociale est construite par l'interaction avec les autres.

La comparaison sociale permet de réduire l'incertitude sur les opinions et les aptitudes, car la réalité physique n'est pas toujours disponible.

La tendance à se comparer aux autres diminue lorsque la différence entre soi-même et l'autre augmente, que ce soit pour les opinions ou les aptitudes.

Pour se comparer, on recherche des personnes similaires à soi, non pas en termes d'opinions ou d'aptitudes, mais en termes d'attentes de similarité d'opinion ou d'aptitude.

Les appartenances catégorielles, comme les groupes de référence, sont importantes pour déterminer la similarité des opinions.

L'hypothèse I de Festinger se concentre sur l'incertitude concernant les opinions et les aptitudes.

L'incertitude peut porter sur divers contenus intérieurs tels que les émotions, l'activation, l'état de santé ou les traits de personnalité.

Les études d'affiliation de Schachter montrent que les gens préfèrent être avec d'autres en situation d'angoisse.

La comparaison sociale permet de s'évaluer en comparant son état interne à celui des autres.

La comparaison sociale peut avoir un impact sur l'estime de soi et l'information qu'elle procure.

La comparaison avec des personnes supérieures peut être menaçante ou inspirante.

La comparaison avec des personnes inférieures est rassurante.

La norme de fait correspond à la perception de la moyenne du groupe pour un comportement ou une caractéristique donnée. Elle répond à la question "Que font les autres ?"

La norme idéale représente la perception de ce qui est désirable ou souhaitable pour un comportement ou une caractéristique. Elle répond à la question "Ce que les autres devraient faire ?"

La saillance contextuelle d'une norme fait référence à la probabilité qu'elle soit activée et influence le comportement. Plus elle est visible et pertinente, plus elle a d'impact.

Le degré de normativité d'une norme correspond à son importance et à sa force d'influence sur le comportement. Une norme fortement normée est plus susceptible d'être suivie.

L'évaluation subjective de la normativité est la manière dont les individus perçoivent et jugent l'importance d'une norme. Elle dépend de leurs valeurs, croyances et expériences personnelles.

L'estime de soi augmente lorsque les résultats positifs sont plus grands que négatifs en comparant à un groupe de référence.

Ce phénomène décrit la sensation de réussite et de confiance lorsqu'on excelle dans un milieu moins compétitif.

L'individu s'inspire d'une personne qu'il admire et cherche à l'imiter pour valoriser ses propres compétences.

Stratégie consistant à se focaliser sur les différences, les aspects uniques du soi, pour se démarquer des autres.

Lorsqu'une personne est confrontée à un handicap, elle utilise cette stratégie pour se sentir capable et valorisée par rapport aux autres.

Lorsque la comparaison avec une personne supérieure est anxiogène, cette stratégie permet de

L'individu perçoit son intelligence ou ses compétences comme supérieures à la moyenne, même si ce n'est pas forcément le cas.

Cette tendance à se percevoir comme plus conforme aux normes sociales que les autres renforce à la fois l'appartenance et la différence.

Un exemple de conformité supérieure de soi: les gens affirment respecter plus fortement les mesures sanitaires que le reste de la population.

L'estime de soi est liée à la comparaison relative avec les autres.

Nous considérons souvent nos propres comportements comme moins négatifs que ceux des autres.

L'individu a tendance à se comparer à des personnes similaires à lui.