Système Squelettique et Rôles des Muscles

Le transfert de force d'un muscle à un autre, souvent à un muscle antagoniste, ce qui peut renforcer ce dernier et augmenter la résistance au mouvement.

Une complication fréquente dans les contractures spastiques, où la transmission de force aux muscles antagonistes est excessive.

Le grand dorsal transmet de la force au grand fessier du côté opposé via le fascia lombo-dorsal.

Le biceps fémoral transmet de la force aux muscles érecteurs du rachis via le ligament sacro-tubéral.

Les trois couches de tissu conjonctif qui enveloppent un muscle, jouant un rôle dans la transmission de force.

La couche externe du muscle, formée de collagène, qui peut servir de tendon de surface.

La couche intermédiaire du muscle qui sépare les fibres musculaires en faisceaux.

La couche interne du muscle qui entoure chaque fibre musculaire et permet la transmission de force par cisaillement.

L'ensemble des muscles qui travaillent ensemble pour réaliser un mouvement commun.

Le maintien de la posture et de l'équilibre du corps. Il permet également de contrôler l'appui et la stabilité dynamique.

Un muscle qui traverse une seule articulation. Exemple : le brachial, qui fléchit le coude.

Un muscle qui traverse deux articulations. Exemple : le biceps brachial, qui fléchit l'épaule et le coude.

Le mouvement est la fonction principale de la musculature dynamique.

Le mouvement est modifié si un élément de la chaîne musculaire change.

Les chaînes musculaires permettent de mieux comprendre le mouvement et son impact.

Les chaînes musculaires aident à traiter les problèmes à la source et non seulement les symptômes.

La force musculaire se décompose en deux composantes : longitudinale (A) et perpendiculaire (R). La composante longitudinale (A) est parallèle au grand axe de l'os et contribue à la stabilité et à la résistance à la dislocation due à la force centrifuge. La composante perpendiculaire (R) est perpendiculaire à la composante longitudinale et est responsable de la rotation.

Un muscle dont l'insertion distale est plus proche du centre de rotation est plus dynamique et est capable d'accélérer le mouvement. Un muscle dont l'insertion distale est plus éloignée du centre de rotation est plus statique et est plus efficace pour stabiliser le mouvement.

Le moment de la force musculaire est la force musculaire multipliée par la longueur du bras de levier et par le sinus de l'angle d'application de la force. Le moment est maximal lorsque la force est perpendiculaire au bras de levier (angle de 90°).

La contraction isométrique est un type de contraction musculaire où la longueur du muscle ne change pas. La contraction isotonique est un type de contraction musculaire où la longueur du muscle change. La contraction concentrique est un type de contraction isotonique où le muscle se raccourcit. La contraction excentrique est un type de contraction isotonique où le muscle s'allonge.

Le rôle statique d'un muscle consiste à maintenir la stabilité des articulations et à prévenir les mouvements indésirables. Le rôle dynamique d'un muscle consiste à produire un mouvement.

La loi d'approximation stipule que lorsqu'un muscle se contracte, il tend à rapprocher ses insertions.

La loi de détorsion stipule que lorsqu'un muscle se contracte, il tend à amener son origine et sa terminaison dans un même plan de l'espace.

Le nombre de fibres musculaires, la longueur du bras de levier (distance entre l'axe de rotation et l'insertion musculaire) et l'angle d'application de la force influencent le moment de la force musculaire.

La force musculaire est maximale lorsque la direction de la force est perpendiculaire au bras de levier.

L'efficacité du bras de levier et l'angle d'application de la force influencent l'efficacité de la force musculaire.

Mouvement de la colonne vertébrale où le sommet du crâne se déplace vers l'avant, comme si on rentrait le menton.

Mouvement de la colonne vertébrale où le sommet du crâne se déplace vers l'arrière, comme si on sortait le menton.

Mouvement latéral de la colonne vertébrale, où le sommet du crâne se déplace vers l'épaule droite ou gauche.

Mouvement de rotation de la colonne vertébrale, où la tête tourne vers la droite ou la gauche.

La capacité de la colonne vertébrale à se mouvoir dans les différents plans (flexion, extension, inclinaison, rotation).

Les amplitudes de mouvement de flexion et d'extension sont plus importantes au niveau cervical, puis lombaire et enfin thoracique.

Le dos est droit lorsqu'on peut coller le dos, la tête et les fesses contre un mur.

Lorsqu'on soulève une charge en respectant les courbures naturelles de la colonne vertébrale, les pressions sont réparties de manière optimale sur les disques intervertébraux.

Une protrusion d'une partie du disque intervertébral à travers la partie postérieure du disque, pouvant comprimer le ligament longitudinal postérieur.

Le ligament qui longe l'arrière des vertèbres, important pour la stabilité de la colonne.

Une augmentation de la courbure normale du bas du dos vers l'avant.

Une diminution de la courbure normale du bas du dos vers l'avant.

Une courbure latérale de la colonne vertébrale.

Une fracture d'une vertèbre, généralement due à une faiblesse osseuse.

Un glissement d'une vertèbre par rapport à l'autre, souvent dû à une instabilité de la colonne.

Une inflammation du nerf sciatique, souvent causée par une compression due à une hernie discale.

L'articulation sterno-claviculaire permet une amplitude de mouvement de 20° pour l'abduction et l'adduction, ainsi qu'une rotation dans les plans sagittal (vers l'avant) et frontal (vers le côté).

La scapula peut être élevée par les muscles trapèze supérieur, élévateur de la scapula, omohyoïdien et petit rhomboïde.

La scapula peut être abaissée par les muscles trapèze inférieur, dentelé antérieur et grand dorsal.

La scapula peut tourner sur elle-même, mais elle n'a pas d'axe de rotation. La rotation latérale est assurée par les muscles dentelé antérieur (portion inférieure) et trapèze supérieur, tandis que la rotation médiale est assurée par les muscles petit pectoral et petit et grand rhomboïdes.

Les muscles responsables de l'abduction de la scapula sur le plan frontal sont le dentelé antérieur et les pectoraux, tandis que ceux responsables de l'adduction sont le trapèze moyen, le grand rond, les dorsaux et les rhomboïdes.