Quiz sur la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) - Testez vos connaissan...

La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) : son rôle, son histoire et ses activités

1. La SNSM est une association française reconnue d'utilité publique fondée en 1967.

2. Elle a pour mission de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer.

3. En 2016, la SNSM a effectué les deux tiers des interventions des secours en mer au large des côtes françaises.

4. Elle a secouru 7 700 personnes en 5 200 interventions.

5. La SNSM est présente sur 218 stations le long du littoral métropolitain et d'outre-mer.

6. Elle agit sous l'autorité et à la demande des centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS).

7. Le financement de la SNSM est très majoritairement assuré par la générosité du public et de partenaires privés.

8. La nécessité d'assurer la sauvegarde de la vie humaine le long des côtes du littoral français est apparue depuis très longtemps.

9. Les premières initiatives ont été prises en 1825 à Boulogne-sur-Mer.

10. En 1865, la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) est fondée.

11. En 1967, la SNSM est créée par fusion de la SCSN et des Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB).

12. La SNSM a trois types d'activités : le sauvetage au large, la formation des nageurs sauveteurs saisonniers et la prévention des risques nautiques.La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) : ses missions, ses moyens et son financement.

13. La SNSM est une association loi de 1901 reconnue d'utilité publique.

14. Elle assume une mission de service public en France métropolitaine et dans les départements d'Outre-Mer.

15. Elle dispose de 773 bateaux, dont 316 sont utilisés pour le sauvetage en mer.

16. Les interventions les plus fréquentes sont les avaries moteur pour la plaisance à moteur et l'échouement pour la plaisance à voile.

17. Les professionnels sont souvent confrontés à des avaries moteur et des hélices engagées.

18. Les interventions sur navires de pêche durent en moyenne 2h40.

19. Des moyens aériens peuvent être mobilisés pour des opérations de recherche et sauvetage de personne en détresse.

20. La vedette de première classe V1 NG de 16 m La Bonne Mère de Marseille est armée par des militaires du bataillon de marins-pompiers de Marseille.

21. La SNSM forme chaque année près de 450 nouveaux sauveteurs pour la surveillance des plages.

22. Son financement est assuré à 24% par des subventions publiques et est complété par des dons privés.

23. La SNSM organise des manifestations sur la sécurité en mer pour informer et sensibiliser le public.

24. La flotte opérationnelle de la SNSM est composée de canots tous temps, de vedettes de 1re et 2e classe, de vedettes légères et de pneumatiques.Les canots de sauvetage : histoire et évolution

25. Les premiers canots de sauvetage ont été construits au milieu du XIXe siècle.

26. Les canots de sauvetage sont différents des canots de sauvetage rigides à bord des grands navires.

27. Les canots de sauvetage ont évolué vers des formes "planantes" ou semi-planantes dans les années 1960.

28. Les différences entre les canots tous temps et les vedettes tendent à s'effacer avec l'évolution technologique.

29. Les canots tous temps actuels sont maintenant des bateaux ressemblant à une grosse vedette.

30. Les canots tous temps actuels ont une meilleure tenue à la mer et peuvent aller plus loin en mer.

31. Les canots tous temps actuels sont entièrement médicalisés mais moins rapides en vitesse.

32. Les canots tous temps actuels nécessitent un équipage renforcé.

33. Les canots tous temps actuels ont une capacité d'autoredressement en cas de chavirage accidentel.

34. Les canots de sauvetage étaient en bois jusqu'en 1966, puis en acier et enfin en CVR (composite verre résine).

35. Les canots de sauvetage possèdent des qualités nautiques permettant de naviguer dans des conditions difficiles.

36. Les canots de sauvetage sont insubmersibles grâce à l'ajout de matériaux légers tels que de la mousse expansée de polyuréthane.L'insubmersibilité et l'autoredressabilité des bateaux de sauvetage de la SNSM

37. Les bateaux de sauvetage de la SNSM sont conçus pour être insubmersibles et autoredressables.

38. La méthode de moussage des coques est utilisée pour maintenir la flottabilité en cas d'envahissement d'eau.

39. La mousse est répartie dans les caissons, les varangues et les membrures pour assurer une stabilité globale du navire.

40. Les anciens canots tous temps en bois étaient insubmersibles grâce à des caisses à air hermétiques soudées à l'étain.

41. Les bateaux modernes sont dotés d'une compartimentation cloisonnée via un système de cloisons étanches multiples et de portes étanches fermées à la mer.

42. Les bateaux de sauvetage sont conçus pour avoir une stabilité maximale rendue possible notamment par des formes élargies.

43. Les CTT, V1 NG et les V2 NG sont autoredressables grâce à une grosse timonerie hermétique.

44. Tous les prototypes des canots tous temps et des vedettes de première classe ont subi des tests d'autoredressement réalisés avec succès.

45. Les bateaux sont conçus pour résister à des conditions extrêmes, mais il est possible que certains équipements soient endommagés lors d'un retournement.

46. Depuis la création de la SNSM en 1967, dix bateaux ont subi des tests d'autoredressement peu de temps après leur lancement.

47. La gestion des moyens nautiques est menée à l'échelle locale, les stations définissant leur besoin en fonction des spécificités locales.

48. En 2018, l'association décide de ne pas utiliser la méthode de moussage des coques dans son programme de renouvellement de la flotte pour privilégier une compartimentation cloisonnée.