Soins Infirmiers et Hygiène

La température corporelle normale se situe entre 36,5°C et 37,5°C. Maintenir cette température dans ces limites est crucial pour le bon fonctionnement de notre corps.

Divers facteurs peuvent affecter notre capacité à maintenir une température corporelle normale, comme l'âge, l'état de santé, l'environnement et l'activité physique.

Observer les signes de satisfaction du besoin de maintenir la température corporelle normale implique de s'assurer que la personne se sent à l'aise, n'a pas de frissons ou de transpiration excessive, et que sa température est stable.

Observer les signes de perturbation du besoin de maintien de la température corporelle implique de détecter des indices comme la fièvre, les frissons, la transpiration excessive, la peau rouge ou pâle, la confusion ou la léthargie.

Le rôle infirmier en matière de température corporelle implique de surveiller régulièrement la température des patients, de comprendre les causes de l'hyperthermie et de l'hypothermie, et d'intervenir de manière appropriée.

Le thermomètre électronique est un outil précis et facile à utiliser pour mesurer la température corporelle. Il mesure la température rectale, orale ou axillaire.

Le thermomètre tympanique mesure la température du tympan de l'oreille. Il est rapide et pratique, mais peut être moins précis dans certains cas.

Le thermomètre frontal infra-rouge mesure la température du front. Il est non invasif et rapide, mais peut être moins précis que d'autres méthodes.

La pédiculose est un terme médical qui désigne une infestation par des poux. Elle est généralement causée par le pou de tête (Pediculus humanus capitis) et se propage par contact direct avec les cheveux d'une personne infestée.

Les soins d'hygiène du corps réalisés au lit sont importants pour maintenir la propreté et le confort du patient. Ils comprennent des tâches telles que le nettoyage des mains, du visage, du corps et du perinée.

Cette procédure s'applique aux patients qui peuvent se retourner dans leur lit. Il s'agit d'un processus étape par étape pour nettoyer le corps du patient, en commençant par le haut et en descendant.

Cette procédure est conçue pour les patients capables de s'asseoir dans leur lit. Elle consiste à effectuer les soins d'hygiène tout en respectant les capacités du patient.

Les soins d'hygiène au lavabo sont effectués lorsqu'un patient est capable de se déplacer jusqu'au lavabo pour se laver.

Ces soins sont spécifiques aux patients porteurs d'un change complet ou de protection anatomique souillé, ou reposant sur une literie souillée. L'objectif est de maintenir une hygiène optimale et de prévenir les infections.

Les soins d'hygiène pour un patient porteur d'une sonde vésicale à demeure doivent être effectués avec précaution afin de prévenir les infections. Ils comprennent le nettoyage de la zone autour de la sonde et le maintien de la sonde.

Le bain de baignoire est une procédure qui permet de nettoyer le corps du patient de manière complète. Il doit être effectué avec précaution et en tenant compte des besoins et des capacités du patient.

Les soins annexes sont des soins complémentaires qui peuvent être nécessaires en plus des soins d'hygiène du corps. Ils comprennent des tâches telles que le soin des ongles, la coupe des cheveux, la rasade et le soin des dents.

Les soins complémentaires sont des soins spécifiques qui peuvent être nécessaires à certains patients, comme le soin des pieds, l'application de crèmes et la désinfection des plaies.

L'augmentation du métabolisme, comme lors de l'activité physique, de la digestion ou de la grossesse, accroît la consommation d'oxygène et la production de CO2, augmentant ainsi le besoin de respirer.

Pendant le sommeil ou le repos, le métabolisme ralentit, ce qui diminue le besoin en oxygène et, par conséquent, la fréquence respiratoire.

Une position qui permet une bonne expansion pulmonaire facilite la respiration. Les femmes, en raison de leur taille généralement plus petite, ont une capacité pulmonaire inférieure et une fréquence respiratoire plus élevée.

La grossesse, l'obésité abdominale, le port de vêtements serrés, etc., peuvent limiter l'expansion pulmonaire et ainsi réduire le volume d'air qui parvient aux poumons.

Avec l'âge, la capacité pulmonaire diminue, ce qui peut entraîner une augmentation de la fréquence respiratoire.

L'augmentation de la température corporelle, comme lors de la fièvre, augmente le métabolisme et donc le besoin en oxygène, ce qui accélère la respiration.

Le corps utilise l'expiration pour évacuer la chaleur interne. Lorsque la température extérieure augmente, la respiration s'accélère pour réguler la température corporelle.

Une ventilation pulmonaire efficace permet une bonne expansion des poumons et favorise l'apport d'oxygène et l'élimination du dioxyde de carbone.

Ce processus consiste à échanger l'oxygène et le dioxyde de carbone entre l'air des alvéoles pulmonaires et le sang.

Le sang transporte l'oxygène vers les cellules et le dioxyde de carbone vers les poumons pour être éliminé.

La capacité des alvéoles à se dilater et à se contracter diminue avec l'âge, ce qui réduit l'efficacité des échanges gazeux.

La cage thoracique devient moins flexible avec l'âge, limitant l'expansion des poumons lors de la respiration.

Les cils dans les voies respiratoires, qui filtrent l'air, deviennent moins actifs, ce qui rend les poumons plus vulnérables aux infections.

L'espace mort est la partie des voies respiratoires où les échanges gazeux ne peuvent pas avoir lieu. Son augmentation chez les personnes âgées réduit l'efficacité de la respiration.

Une obstruction des voies respiratoires, comme lors d'un rhume ou d'une bronchite, empêche le passage d'un volume d'air suffisant, ce qui réduit l'apport en oxygène.

L'asthme est caractérisé par une constriction des bronches, réduisant le diamètre des voies respiratoires et limitant le passage de l'air.

Les médicaments bronchodilatateurs et corticoïdes agissent en ouvrant les voies respiratoires, facilitant ainsi le passage de l'air.

Les pathologies cardiovasculaires affectent la circulation sanguine et donc les échanges gazeux au niveau des cellules. Exemple : l'artérite.

Les pathologies hématologiques, comme l'anémie, affectent la capacité du sang à transporter l'oxygène et le dioxyde de carbone, modifiant ainsi la respiration.

Les médicaments et certaines substances, comme le monoxyde de carbone, peuvent affecter la respiration en modifiant la circulation sanguine ou le transport de l'oxygène dans le sang.

Avant de gonfler un brassard pour mesurer la tension artérielle, il est préférable de palper le pouls radial. Gonfler le brassard jusqu'à ce que le pouls disparaisse, puis ajouter 30 mmHg en plus.

Pour obtenir une lecture précise de la tension artérielle, il faut attendre que la circulation veineuse du bras se rétablisse avant de mesurer à nouveau. Cela prend environ 20 à 30 secondes.

La mesure de la tension artérielle est déconseillée du côté d'un bras où il y a eu un curage ganglionnaire (risque de lymphoedème) ou une fistule artérioveineuse.

Pour mesurer la fréquence respiratoire, on comptera le nombre d'inspirations et d'expirations sur une minute.

Il est important de s'assurer que le patient ne parle pas pendant la mesure de la fréquence respiratoire.

Le capteur du pulsoxymètre doit être placé sur l'ongle du patient, côté œil du capteur.

La saturation pulsée en oxygène (SpO2) est mesurée à l'aide d'un pulsoxymètre.