Sociologie du capitalisme et de la modernité

Ensemble de changements sociaux qui affectent les sociétés humaines depuis le 18e siècle, impliquant des transformations économiques, culturelles et politiques.

L'immaturité du jeune être humain à la naissance, nécessitant une longue période de dépendance envers les adultes.

La prise de conscience par les individus de leur individualité, menant à une émancipation personnelle mais aussi à des préoccupations concernant l'égocentrisme.

Un concept utilisé pour critiquer une forme d'individualisme qui conduit les individus à se retirer de la société et à négliger le civisme.

La capacité de s'adapter aux changements continus qui caractérisent les sociétés modernes.

La crainte d'une perte de repères et d'une désintégration du lien social dans les sociétés modernes.

Un concept qui explore la relation entre les individus et la société, soulignant l'influence de la biologie sur la nature de notre vie sociale.

La nécessité d'une parentalité intense et de l'empathie envers autrui, résultant de la longue enfance et de l'altricialité secondaire.

En démocratie, l'obéissance est justifiée par des contrats librement consentis, comme l'accord de travail en échange d'un salaire.

Les sociétés modernes sont caractérisées à la fois par la poursuite de l'égalité démocratique et par les inégalités du capitalisme, créant ainsi une tension.

La modernité occidentale est caractérisée par la tension entre le récit de l'égalité démocratique (Tocqueville) et celui des inégalités capitalistes (Marx).

L'État-Providence est un système qui concilie l'égalité de principe des individus avec les inégalités du capitalisme en assurant un partage des richesses, en étendant les droits sociaux et en améliorant les conditions de vie pour tous.

Le progrès de l'égalité rend les inégalités de plus en plus inacceptables, ce qui incite à poursuivre l'égalité de manière continue.

Sociologue allemand (1864-1920), Weber s'est intéressé à la spécificité du capitalisme occidental, à ses origines et à ses conséquences. Il a également théorisé la modernité comme un processus de rationalisation.

La rationalisation est le processus qui consiste à généraliser la démarche scientifique et technique à toutes les sphères de l'activité humaine.

Dans la sphère économique, le capitalisme a favorisé le développement de méthodes de production et de gestion plus rationnelles.

Les Kwakiutl sont un peuple amérindien de la côte nord-ouest de l'Amérique du Nord. Dans leur culture, le potlatch, une cérémonie de don, occupe une place centrale. Les invités sont tenus d'organiser un potlatch en retour et doivent être encore plus généreux que l'hôte initial. Le potlatch est donc un système d'échange de dons, où la générosité est valorisée et sert à accroître le prestige social.

Le sociologue Marcel Mauss a étudié le don dans diverses sociétés. Il a constaté que le don n'est pas un phénomène primitif, mais un aspect fondamental de la vie sociale. Il a suggéré que l'étude du don dans des sociétés traditionnelles peut nous aider à comprendre les mécanismes d'échange et d'interaction dans nos propres sociétés.

Dans les sociétés tribales, lorsque la densité démographique augmente, les terres deviennent rares. Cela provoque une concurrence pour les ressources. Une minorité prend le contrôle des terres et impose une économie de dette à la majorité. Cette minorité se libère des tâches de production et accorde l'accès aux terres en échange d'une partie de la production.

Les sociétés traditionnelles reposent sur une agriculture qui nourrit la population et finance les impôts. Une grande partie de la population travaille dans les champs. Ces sociétés sont souvent inégalitaires, avec des systèmes de castes ou d'ordres. Elles sont soumises à l'autorité d'un État, qui peut être despotique ou impérial.

Les sociétés traditionnelles, souvent basées sur la conquête militaire, ont développé des systèmes religieux pour expliquer la réalité sociale. Elles ont également été les premières à développer l'écriture, la science et l'art. Elles ont existé de manière significative de -5000 jusqu'au 19ème siècle.

Le capitalisme a une tendance à s'étendre et à influencer tous les aspects de la vie, visant à les transformer en marchés et à les soumettre à sa logique.

L'innovation est le moteur du capitalisme, qui se caractérise par une constante destruction créatrice, une recherche perpétuelle de nouveautés et des prises de risques.

L'entrepreneur est au cœur du capitalisme, il est celui qui prend des risques, innove et contribue à la croissance économique.

Le capitalisme s'appuie sur des marchés ouverts à la concurrence, où les règles du jeu sont définies et garanties par le droit.

Le capitalisme a émergé en opposition à l'économie traditionnelle, qui privilégiait la satisfaction des besoins fondamentaux et la conservation des modes de vie existants.

C’est la différence entre la valeur ajoutée par le travailleur à la marchandise et la valeur de son travail.

C’est le contraste entre la richesse des uns et la pauvreté des autres.

Le paupérisme est une nouvelle forme de pauvreté, où les classes laborieuses manquent de ressources matérielles et morales.

La question sociale est apparue au XIXe siècle. Elle désigne le problème de la pauvreté des classes laborieuses.

L’ordre social et moral est menacé par le prolétariat, qui est perçu comme une "classe dangereuse" en raison du contraste entre le bien-être des bourgeois et la pauvreté des ouvriers.

Le capitalisme met l’accent sur l’accumulation des richesses et le profit, au détriment de la répartition des richesses.

Le capitalisme est un système où l'économie domine le social. L'amélioration des conditions sociales ne se fait pas naturellement, elle nécessite une lutte.

Les sociétés capitalistes sont inégalitaires et sont basées sur une lutte des classes pour l'accumulation et la répartition des profits. Les travailleurs sont désavantagés dans cette lutte.

L'inertie sociale est la difficulté à changer les habitudes et les structures d'une société. Elle est comparée à un camion fou furieux, difficile à contrôler.

Il est incorrect de penser que l'action collective est possible simplement en sensibilisant les individus. La crise environnementale est un problème systémique, lié à l'organisation économique.

Le climato-scepticisme prend différentes formes, incluant le déni, la minimisation des risques et l'inaction. Le climato-négationnisme est la forme la plus dangereuse, manipulant la science pour maintenir le statu quo.

La science seule ne suffit pas pour motiver l'action climatique. Il faut également comprendre et modifier les structures économiques et politiques qui contribuent à la crise.

La crise environnementale est due à des causes systémiques, non à un manque d'éducation. Les solutions individuelles sont importantes, mais elles ne peuvent pas se substituer à des solutions structurelles.

La conscience environnementale est importante, mais elle ne suffit pas pour changer le système actuel. Il faut repenser les structures et les mécanismes économiques qui conduisent à la crise.

La crise environnementale n'est pas une question de moralité ou d'ignorance, mais de structures économiques et politiques qui favorisent des modes de production destructeurs.

Le climato-négationnisme est un obstacle majeur à la mise en place de solutions pour lutter contre le changement climatique. Il utilise la manipulation scientifique pour justifier l'inaction et le statu quo.