Sociologie: Concepts et Théories

La sociologie est l'étude scientifique de la façon dont les interactions sociales sont structurées. Elle se concentre sur les tendances collectives plutôt que sur les cas individuels.

La sociologie adopte une approche scientifique pour étudier les phénomènes sociaux. Elle privilégie les observations factuelles plutôt que les opinions personnelles.

La sociologie s'intéresse aux tendances et aux schémas observés au niveau des groupes, plutôt qu'aux actions individuelles.

La sociologie étudie comment les interactions sont structurées, par exemple, la façon dont les relations de pouvoir se jouent dans une entreprise.

Les sociologues cherchent à comprendre les mécanismes qui motivent les actions des groupes sans nécessairement les juger.

Les changements importants de la société, comme les révolutions ou la révolution industrielle, ont contribué au développement de la sociologie.

La macrosociologie compare des sociétés ou des groupes à grande échelle.

La microsociologie se concentre sur les interactions quotidiennes entre les individus.

Un changement fondamental dans la compréhension d'un phénomène ou d'un domaine de connaissances. Cela signifie rompre avec les idées préconçues et les connaissances antérieures.

Modèle ou schéma comprenant un ensemble de concepts et de pratiques qui définissent une discipline scientifique à une période donnée.

Ensemble de normes et de principes que les scientifiques d'une discipline partagent. Cela inclut les méthodes d'analyse, les postulats et les procédures.

Le paradigme dominant dans une discipline à un moment donné, qui guide les scientifiques dans leurs recherches.

Processus de changement radical dans une discipline scientifique, où un ancien paradigme est remplacé par un nouveau.

Une approche qui analyse les faits sociaux en partant de la société et non des individus.

Un courant de pensée en sociologie qui met l'accent sur l'analyse des structures sociales et les fonctions qu'elles remplissent.

L'accent mis sur l'objectivité de la recherche et le rejet de la subjectivité des individus.

Pour Durkheim, expliquer un phénomène social revient à identifier sa fonction dans la société. La société est vue comme un organisme vivant où chaque élément a un rôle spécifique.

Les inégalités sociales sont considérées comme nécessaires pour maintenir la motivation et la dynamique de la société.

Un ensemble de normes et de rôles qui concrétisent les valeurs fondamentales d'une société. Exemple : la famille avec les rôles du père, de la mère et des enfants.

Ce postulat du fonctionnalisme suppose que toute activité ou croyance est bénéfique pour la société dans son ensemble.

Ce postulat du fonctionnalisme suppose que tout élément de la société, qu'il s'agisse d'une coutume, d'un objet ou d'une institution, a une fonction nécessaire pour le bon fonctionnement de la société.

Ce postulat du fonctionnalisme affirme que les institutions sociales existent car elles répondent à des besoins sociaux précis.

Un type de fonctionnalisme qui met en avant l'importance des institutions culturelles pour l'économie et la cohésion sociale.

Modèle qui place l'acteur en fin de chaîne, ce que font les acteurs reproduit les rôles et statut qui sont mis en place par les institutions, qui elles-mêmes obéissent à des normes, qui elle-même reproduisent des valeurs globale de la société.

Approches qui mettent l'accent sur les inégalités matérielles comme moteur des interactions sociales, en opposition aux normes et valeurs.

Vision de la société fondée sur la lutte des classes et la domination économique, comme moteur de l'histoire et des relations sociales.

Concept de Bourdieu qui désigne les espaces de positions sociales où les individus rivalisent pour la domination.

Concept de Bourdieu qui désigne les ressources accumulées par les individus, permettant de dominer ou d'accéder à des positions privilégiées dans les champs.

Concept de Bourdieu qui désigne les comportements et les habitudes intériorisés par les individus en fonction de leur position dans un champ social.

La vision des inégalités sociales est plus nuancée que celle du marxisme, car elle prend en compte la multiplicité des capitaux et des champs.

Une structure de domination où les personnes dotées de plus de capital, dans un champ spécifique, dominent celles ayant moins de capital.

Les sociétés ne se basent pas uniquement sur la magie, mais aussi sur des expériences pratiques et des connaissances scientifiques.

Un individu considéré comme capable de prendre des décisions rationnelles en fonction de ses propres intérêts.

Un individu qui agit en fonction de ce qu'il perçoit comme rationnel, même si cela ne correspond pas nécessairement à une rationalité objective ou économique.

Comprendre les comportements individuels en se plaçant du point de vue des acteurs et en tenant compte du contexte spécifique.

Un modèle de comportement qui vise à maximiser l'utilité économique, c'est-à-dire à obtenir le plus grand bénéfice possible.

Conséquences collectives non désirées des actions individuelles.

Paradoxe où un niveau d'éducation plus élevé ne se traduit pas nécessairement par un statut social plus élevé en raison de la dévalorisation des diplômes.

Un processus par lequel les actions individuelles, même non coordonnées, s'accumulent et produisent un phénomène social collectif.

Une situation où deux personnes sont confrontées à une décision qui les affecte mutuellement, mais où elles ne peuvent pas communiquer.

Un exemple d'effet d'agrégation où le racisme envers les ouvriers noirs a émergé aux États-Unis dans les années 1930.

Différentes possibilités d'interprétation d'un même phénomène social.

L'idée que les sociétés dites primitives possédaient une mentalité prélogique, croyant en des forces magiques et des concepts irrationnels.

La capacité de reconstruire les motivations et les raisons qui poussent un individu à agir d'une certaine manière.

Le paradigme qui considère l'individu comme l'unité d'analyse principale et qui explique les phénomènes sociaux par l'agrégation des actions individuelles.