Société coréenne et néoconfucianisme

La popularité croissante des dramas coréens à l'échelle mondiale, contribuant à la propagation de la culture coréenne.

Une expression coréenne signifiant "nous", qui reflète l'importance du collectif dans la société coréenne.

L'influence et la popularité de la musique pop coréenne à l'international, jouant un rôle majeur dans la diffusion de la culture coréenne.

Les drames télévisés coréens, souvent romantiques et touchants, qui attirent un public international.

L'orientation de la société coréenne vers l'excellence académique, où les études sont une priorité absolue.

La période de transition politique en Corée du Sud, marquant l'essor de la démocratie et l'émergence de la culture coréenne sur la scène mondiale.

Une des figures clés dans la promotion de la culture coréenne à l'international, contribuant à l'essor de la K-Pop.

Un ancien dictateur coréen connu pour sa politique rigoureuse et son absence d'intérêt pour la culture.

Une pratique spirituelle coréenne consistant à consulter un chamane (무당, mudang) pour résoudre des problèmes personnels ou familiaux.

Un chamane traditionnel coréen qui parle souvent une langue ancienne et symbolique.

Un nouveau type de voyants (점쟁이, jeongjengi) qui s'adresse aux jeunes coréens en utilisant un langage plus moderne.

Drapeau utilisé par les chamanes pour signaler leur présence et leur activité.

Un symbole bouddhiste représentant la roue qui tourne et le cycle éternel de la vie, de la mort et de la renaissance.

La loi cosmique et l'enseignement bouddhique, symbolisé par la croix bouddhiste.

L'harmonie et l'équilibre dans la vie et dans la famille, un concept clé du chamanisme coréen.

Un esprit qui entre en contact avec la famille par l'intermédiaire d'un chamane pour révéler des informations importantes.

La classe dirigeante de la société coréenne, composée des intellectuels et des militaires. Leur statut était basé sur leur maîtrise des caractères chinois, qui leur permettait d'accéder aux postes de pouvoir.

Classe sociale composée des artisans, commerçants et de la majorité de la population. Ils jouaient un rôle important dans la société, mais occupaient des positions sociales inférieures aux Yangban.

Catégories de professions considérées comme impures et occupées par des individus ayant un statut social très bas. Les Baekjeong en font partie, souvent perçus comme ayant une peau plus foncée et originaires des pays du Nord.

Une classe sociale inférieure, essentielle à la production culturelle et matérielle de la société coréenne.

Pratiquants du chamanisme en Corée. Bien qu'occupant une position marginale, leur rôle spirituel et leur lien avec les croyances chamaniques leur confèrent un statut particulier et respecté.

Un système de valeurs et de pratiques qui met l'accent sur l'ordre hiérarchique, la discipline et la séparation des rôles entre les classes sociales. Il a profondément influencé l'organisation sociale coréenne.

Une pratique spirituelle profondément ancrée dans la culture coréenne, avec des racines remontant à la ville de Bouriate. Le chamanisme coréen se distingue des traditions chinoises et japonaises, provenant de la civilisation des Scythes.

La langue coréenne et le chamanisme renforcent l'identité de la culture coréenne, qui se distingue par son indépendance culturelle.

La route de la soie a joué un rôle crucial dans le développement de Gyeongju, une ville coréenne, en la connectant à des centres commerciaux importants comme Chang'an (Xian) en Chine. Cette connexion a contribué à la croissance économique de la ville.

L'époque de Silla unifié est considérée comme l'âge d'or culturel de la Corée. Cette période a été marquée par une forte influence de la Route de la Soie, comme en témoignent les statues perses présentes dans les temples.

L'invasion mongole a interrompu la prospérité de la Corée sous Silla unifié. Après la destruction de Gyeongju, la capitale a été déplacée à Gaeseong, marquant le début du royaume de Goryeo.

Le royaume de Goryeo a connu un nouvel âge d'or culturel après l'invasion mongole. La période est marquée par la création du céladon coréen, une céramique verte distinctive.

L'influence mongole sur la Corée a laissé des traces notables, notamment dans l'architecture des temples, l'artisanat et l'élevage des chevaux.

L'île de Jeju a joué un rôle important en tant que haras national pour les Mongols, renforçant les liens entre la Corée et l'empire mongol grâce à l'élevage des chevaux.

Le royaume de Goguryeo, dont les vestiges se situent principalement en Corée du Nord, a existé avant l'unification de Silla et a fusionné avec Balhae après sa chute.

Le royaume de Goryeo a subi plusieurs invasions mongoles, menaçant son existence. Malgré la résistance des rois coréens, Goryeo a obtenu une certaine autonomie après la septième invasion.

La perte progressive de l'indépendance de la Corée face aux puissances mondiales au 19ème siècle, due à une série d'accords commerciaux et de pressions politiques.

Le Japon s'affirme comme une puissance dominante en Corée, influençant le pays par le biais d'accords commerciaux et d'amitié.

Des divisions internes et des conflits au sein du gouvernement coréen, exacerbés par la présence de pays étrangers.

Le mouvement Donghak, une rébellion populaire et nationaliste contre l'influence étrangère en Corée, déclenche une importante instabilité.

La première guerre sino-japonaise (1894-1895), résultant de l'intervention chinoise en Corée pour réprimer la révolte Donghak.

La Corée devient le Grand Empire de Corée (Daehanjeguk) en 1897, dans une tentative de réaffirmer son indépendance et de se démarquer de l'héritage de tributaire de la Chine.

L'assassinat de la reine Min en 1895, un événement traumatisant pour la Corée, renforce le sentiment anti-japonais.

La guerre russo-japonaise (1904-1905), marquant une lutte pour le contrôle de la région, se termine par une victoire japonaise et un réaménagement des sphères d'influence en Asie.

L'Unité 731 était une unité de recherche et de développement biologique de l'armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a mené des expériences médicales cruelles et inhumaines sur des prisonniers de guerre et des civils, principalement des Chinois, mais aussi des Soviétiques et des Coréens. Ces expériences incluaient des vivisections sans anesthésie, des tests d'armes biologiques et chimiques, ainsi que des recherches sur la propagation de maladies.

L'accord de réconfort, signé en 2016, était un accord entre le Japon et la Corée du Sud visant à résoudre le conflit sur les « femmes de réconfort », des femmes asiatiques forcées à la prostitution sexuelle par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. L'accord comprenait des excuses et des compensations financières pour les victimes, mais a été critiqué en Corée du Sud pour avoir été conclu sous la pression des États-Unis et pour ne pas répondre aux attentes de réparation.

Les « femmes de réconfort » étaient des femmes asiatiques, principalement des Coréennes et des Chinoises, forcées à la prostitution sexuelle par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces femmes étaient victimes de la traite et du viol, et étaient souvent considérées comme des « munitions » plutôt que des êtres humains.

Le massacre de Nankin, qui a eu lieu en 1937, fut un événement terrible où l'armée japonaise a commis des atrocités massives contre la population civile de Nankin, la capitale chinoise. Ce massacre a été marqué par des tueries de masse, des viols, des pillages et des incendies, faisant des dizaines de milliers de victimes.

L'alliance entre le Japon et l'Allemagne nazie, connue sous le nom d'Axe Berlin-Tokyo, a été formée en décembre 1936. Cette alliance a renforcé les relations entre les deux pays et a conduit à des échanges culturels et politiques. Hitler était préoccupé par la mauvaise presse que ces violences pouvaient engendrer, mais l'oncle de Hirohito, le prince Naruhiko Higashikuni, aurait pris la décision de créer des unités de femmes de réconfort.

L'empereur Hirohito était l'empereur du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'il n'ait pas été nommément tenu responsable des atrocités commises par l'armée japonaise, il était considéré comme le chef de l'État et avait un pouvoir considérable. La responsabilité de ces atrocités est souvent attribuée à son leadership.

Le prince Naruhiko Higashikuni était l'oncle de l'empereur Hirohito. Il était un haut responsable du gouvernement japonais et aurait joué un rôle important dans la décision de créer des unités de femmes de réconfort.