Sémiologie des Signes Fonctionnels Urinaires

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Questions and Answers

Concernant la diurèse, laquelle des affirmations suivantes est la plus précise dans un contexte physiologique complexe, notamment en présence de variations interindividuelles significatives et de facteurs environnementaux modulants?

  • La formule 'DIURÈSE = APPORTS en liquides – PERTES insensibles' est une simplification excessive et ne tient pas compte des mécanismes hormonaux complexes régulant l'excrétion rénale.
  • La diurèse normale est invariablement fixée à 1,5 litre par 24 heures pour tout adulte sain, indépendamment de son poids et de son état d'hydratation.
  • La diurèse est strictement régulée par l'apport hydrique, les pertes insensibles étant négligeables dans le bilan hydrique global.
  • Une diurèse de 1 ml/kg/h représente une estimation physiologique de la production urinaire, mais doit être interprétée avec prudence en fonction du contexte clinique et des comorbidités du patient. (correct)

Une miction normale, pour être considérée comme telle dans tous les contextes cliniques, doit impérativement être diurne, rapide (moins d'une minute), indolore, complète, volontaire et facile, toute déviation de ces critères signalant une pathologie sous-jacente.

False (B)

Dans un raisonnement sémiologique avancé, différenciez précisément la pollakiurie de la polyurie en explicitant les mécanismes physiopathologiques sous-jacents et les implications cliniques distinctes de ces deux symptômes urinaires.

La pollakiurie se caractérise par une augmentation de la fréquence des mictions avec des volumes urinaires réduits par miction, souvent due à une irritation vésicale ou une diminution de la capacité vésicale fonctionnelle. La polyurie, elle, implique une augmentation du volume urinaire total sur 24 heures, résultant d'une excrétion hydrique excessive par le rein, comme dans le diabète insipide ou sucré.

L'oligurie est définie de manière consensuelle comme une diurèse inférieure à ______ ml/24h, bien que l'interprétation clinique puisse nuancer ce seuil en fonction du contexte patient et de la littérature spécialisée.

<p>300-500</p> Signup and view all the answers

Associez chaque signe urinaire anormal à sa définition la plus précise dans un contexte de sémiologie urinaire avancée:

<p>Dysurie = Gêne mictionnelle caractérisée par une difficulté à initier ou à maintenir le jet urinaire, souvent liée à une obstruction ou une faiblesse musculaire. Urgenturie = Besoin impérieux et soudain d'uriner, difficilement répressible, pouvant conduire à des fuites urinaires involontaires. Nycturie = Nécessité d'uriner plus d'une fois par nuit, perturbant le sommeil et pouvant refléter des anomalies de la régulation de la diurèse nocturne ou des capacités vésicales. Enurésie = Incontinence urinaire survenant exclusivement pendant le sommeil, après l'âge où la continence nocturne est normalement acquise, pouvant avoir des causes multifactorielles.</p> Signup and view all the answers

Dans le cadre de l'incontinence urinaire, quelle nuance conceptuelle distingue le plus finement l'incontinence mixte des autres formes d'incontinence, notamment en termes de mécanismes physiopathologiques et de prise en charge thérapeutique?

<p>L'incontinence mixte englobe une combinaison variable d'incontinence d'effort, d'urgenturie et potentiellement d'autres mécanismes moins fréquents, nécessitant une évaluation urodynamique approfondie pour préciser la part de chaque composante. (C)</p> Signup and view all the answers

La présence de brûlures mictionnelles est un signe pathognomonique d'infection urinaire bactérienne, excluant de facto toute autre étiologie inflammatoire ou irritative des voies urinaires basses.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Expliquez en termes de biologie fondamentale la distinction cruciale entre hématurie macroscopique et microscopique, en précisant les seuils quantitatifs, les implications diagnostiques différentielles et les examens complémentaires pertinents pour chaque situation.

<p>L'hématurie macroscopique est caractérisée par la présence de sang visible à l'œil nu dans les urines, indiquant une quantité significative de globules rouges. L'hématurie microscopique, quant à elle, se définit par la présence de plus de 5 hématies par mm³ à la cytologie urinaire, sans coloration visible des urines. La macroscopique oriente vers des lésions potentiellement plus importantes ou récentes du tractus urinaire, tandis que la microscopique peut être associée à un éventail plus large de conditions, nécessitant des investigations étiologiques spécifiques dans les deux cas.</p> Signup and view all the answers

La leucocyturie significative est généralement définie par un seuil supérieur à ______ leucocytes par mm³ à la cytologie urinaire, seuil au-delà duquel une investigation étiologique infectieuse ou inflammatoire devient impérative.

<p>10</p> Signup and view all the answers

Correspondez chaque pathologie urinaire définie aux éléments cliniques et paracliniques les plus pertinents pour son diagnostic différentiel et sa prise en charge initiale:

<p>Rétention aiguë d'urines = Impossibilité soudaine et douloureuse d'uriner, globe vésical palpable, nécessité de sondage urinaire en urgence. Infection urinaire = Présence de micro-organismes dans les urines associée à des signes cliniques locaux ou généraux, leucocyturie ≥ 10^4/ml à l'ECBU. Colonisation urinaire = Présence de micro-organismes dans les urines sans signes cliniques associés, leucocyturie possible, absence de seuil de bactériurie en dehors de la grossesse.</p> Signup and view all the answers

Dans la stratification du risque des infections urinaires, quel critère parmi les suivants est considéré comme le plus déterminant pour classer une infection urinaire comme 'à risque de complication' et influencer ainsi la stratégie thérapeutique de manière substantielle?

<p>L'existence d'une anomalie de l'arbre urinaire, telle qu'un reflux vésico-urétéral ou une lithiase, même asymptomatique. (C)</p> Signup and view all the answers

L'immunodépression, pour être considérée comme un facteur de risque de complication d'infection urinaire, doit impérativement être sévère et quantifiable précisément par des seuils biologiques spécifiques, tels que le taux de lymphocytes CD4.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Décrivez avec précision les critères de fragilité chez le sujet âgé, tels que définis dans le contexte des infections urinaires, en explicitant les mécanismes physiopathologiques potentiels liant fragilité et risque accru de complications infectieuses.

<p>Les critères de fragilité chez le sujet âgé incluent un âge &gt; 75 ans ou &gt; 65 ans avec au moins 3 critères parmi: perte de poids involontaire, vitesse de marche lente, faible endurance, faiblesse, fatigue à l'activité physique réduite (classification de Fried). La fragilité est associée à une diminution des réserves physiologiques, une dysrégulation immunitaire et une vulnérabilité accrue aux stress, augmentant le risque de complications infectieuses.</p> Signup and view all the answers

Une clairance de la créatinine inférieure à ______ ml/min/1,73m² est considérée comme un critère d'insuffisance rénale chronique sévère, constituant un facteur de risque de complication des infections urinaires.

<p>30</p> Signup and view all the answers

Associez chaque examen urinaire à sa principale utilité diagnostique ou de suivi dans la sémiologie urinaire:

<p>Bandelette urinaire (BU) = Dépistage rapide et orientation diagnostique initiale, quantification semi-quantitative de divers paramètres urinaires (leucocytes, nitrites, hématies, protéines, glucose, pH, densité). Examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) = Diagnostic étiologique des infections urinaires, identification et quantification des micro-organismes, antibiogramme pour adapter le traitement. Ionogramme urinaire = Évaluation des troubles hydro-électrolytiques et de la fonction rénale tubulaire, dosage du sodium, potassium et chlore urinaires.</p> Signup and view all the answers

Concernant la bandelette urinaire (BU), quelle limitation technique ou interprétative parmi les suivantes est la plus cruciale à considérer pour éviter des erreurs diagnostiques majeures dans un contexte clinique complexe?

<p>La BU peut donner des faux négatifs pour les nitrites en cas d'infection à bactéries non productrices de nitrite, limitant sa sensibilité pour le diagnostic d'infection urinaire. (C)</p> Signup and view all the answers

Un ECBU réalisé après le début d'une antibiothérapie probabiliste conserve une valeur diagnostique équivalente à un ECBU réalisé avant tout traitement, permettant ainsi d'adapter secondairement l'antibiothérapie de manière optimale.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Dans le cadre de la caractérisation des symptômes urinaires selon la règle 'PQRST', détaillez la signification profonde de chaque lettre et illustrez par un exemple clinique concret comment l'application rigoureuse de cette méthode permet d'affiner le diagnostic différentiel.

<p>P (Pourquoi? Plainte): motif de consultation, genèse du symptôme. Q (Qualité?): nature précise du symptôme (dysurie, polyurie...). R (Région?): localisation du symptôme et irradiations éventuelles. S (Sévérité?): intensité du symptôme, impact sur la qualité de vie. T (Temporalité?): chronologie, durée, facteurs déclenchants/aggravants. Par exemple, face à une 'pollakiurie', PQRST permet de distinguer une pollakiurie liée à une simple irritation vésicale (Q: brûlures, S: modérée, T: récente, facteur déclenchant: hydratation) d'une pollakiurie associée à une pathologie sous-jacente plus complexe (Q: impériosités, incontinence, S: sévère, T: chronique, R: douleurs lombaires évoquant pyélonéphrite).</p> Signup and view all the answers

Dans la règle 'PQRST', la lettre 'S' interroge la ______ du symptôme, permettant d'évaluer son impact clinique et d'orienter la prise en charge en fonction du degré de gravité perçu par le patient et objectivé par l'examen clinique.

<p>Sévérité</p> Signup and view all the answers

Associez chaque question de la règle 'PQRST' à l'objectif sémiologique principal qu'elle vise à atteindre dans l'analyse des symptômes urinaires:

<p>P - Pourquoi ? = Comprendre le motif de consultation et la perception du problème par le patient. Q - Qualité ? = Définir la nature précise du symptôme urinaire décrit. R - Région ? = Localiser l'atteinte principale et rechercher d'éventuelles extensions. S - Sévérité ? = Évaluer l'intensité du symptôme et son impact fonctionnel. T - Temporalité ? = Préciser le mode d'apparition, la durée et l'évolution du symptôme.</p> Signup and view all the answers

Face à une infection urinaire avec signes systémiques, quel signe de gravité parmi les suivants doit impérativement alerter le clinicien et conduire à une prise en charge urgente et potentiellement agressive, notamment en termes de bilan étiologique et de réanimation?

<p>Un score qSOFA ≥ 2, témoignant d'une dysfonction organique potentiellement sévère et d'un risque accru de sepsis grave. (C)</p> Signup and view all the answers

La présence de fièvre, même élevée (> 38,5°C), chez un patient présentant une infection urinaire, est systématiquement synonyme de sepsis grave et justifie ipso facto le recours à une antibiothérapie intraveineuse à large spectre et à des mesures de réanimation intensives.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte des infections urinaires masculines, expliquez pourquoi l'ancienne terminologie 'prostatite' est considérée comme trop réductrice et justifiez l'emploi actuel de l'expression plus englobante 'infection urinaire masculine', en considérant la diversité des atteintes possibles et des enjeux diagnostiques.

<p>Le terme 'prostatite' est réducteur car les infections urinaires masculines ne se limitent pas à l'atteinte prostatique. Elles peuvent concerner l'urètre, la vessie, les reins et le parenchyme prostatique lui-même. 'Infection urinaire masculine' englobe cette diversité et reflète mieux la complexité diagnostique et thérapeutique, notamment en termes de diffusion antibiotique et de risque de complications.</p> Signup and view all the answers

Face à une cystite simple chez la femme, la bandelette urinaire négative (leucocytes et nitrites absents) oriente vers un ______ différentiel, nécessitant d'explorer des étiologies non infectieuses telles que la mycose génitale, l'uréthrite ou la sécheresse cutanéo-muqueuse.

<p>diagnostic</p> Signup and view all the answers

Faites correspondre chaque étape de l'algorithme de prise en charge de la cystite simple aux actions diagnostiques ou thérapeutiques appropriées:

<p>Bandelette urinaire (BU) = Test diagnostique initial rapide pour orienter la prise en charge. BU négative (leuco- et nitrites -) = Recherche d'un diagnostic différentiel non infectieux. BU positive (leuco+ et/ou nitrites+) = Antibiothérapie probabiliste si contexte de cystite simple. ECBU en cas de doute diagnostique ou d'évolution défavorable = Confirmation diagnostique et adaptation thérapeutique selon l'antibiogramme.</p> Signup and view all the answers

Dans la prise en charge de la cystite à risque de complication, quelle modalité thérapeutique parmi les suivantes est considérée comme la plus pertinente pour optimiser l'efficacité du traitement et limiter le risque d'émergence de résistances bactériennes?

<p>Une antibiothérapie ciblée et adaptée à l'antibiogramme, différée si la tolérance clinique le permet, afin de privilégier les molécules les plus efficaces et les moins inductrices de résistances. (D)</p> Signup and view all the answers

En cas de pyélonéphrite aiguë, la réalisation systématique d'un ECBU est impérative, mais le délai d'obtention des résultats ne doit en aucun cas retarder l'instauration d'une antibiothérapie probabiliste en urgence, compte tenu du risque de sepsis grave.

<p>True (A)</p> Signup and view all the answers

Énoncez et justifiez les principales indications d'hospitalisation d'un patient présentant une pyélonéphrite aiguë, en considérant les critères de gravité, les facteurs de risque et les enjeux de la prise en charge en milieu hospitalier versus ambulatoire.

<p>Les indications d'hospitalisation incluent : signes de gravité (sepsis, choc septique), PNA hyperalgique, incertitude diagnostique, impossibilité de traitement oral (vomissements), difficulté d'observance ou de surveillance, décompensation de comorbidités. L'hospitalisation permet une surveillance rapprochée, un traitement intraveineux et une gestion optimale des complications potentielles.</p> Signup and view all the answers

Dans l'algorithme de prise en charge de l'infection urinaire masculine, en cas de bonne tolérance clinique et en l'absence de critère de gravité, un traitement antibiotique peut être ______ de 24 à 48 heures, dans l'attente des résultats de l'ECBU et de l'antibiogramme, afin d'adapter au mieux l'antibiothérapie.

<p>différé</p> Signup and view all the answers

Reliez chaque catégorie de symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) à la description sémiologique qui la caractérise le mieux:

<p>Phase de remplissage (signes irritatifs) = Pollakiurie, nycturie, urgenturie, incontinence (à préciser). Phase mictionnelle (signes obstructifs) = Faiblesse du jet, jet haché, jet hésitant, miction par poussées, miction traînante. Phase post-mictionnelle = Sensation de vidange incomplète, gouttes retardataires.</p> Signup and view all the answers

Concernant le syndrome néphrotique, quel critère biologique parmi les suivants est le plus spécifique et le plus déterminant pour confirmer le diagnostic et orienter la prise en charge étiologique et symptomatique?

<p>Une protéinurie &gt; 3 g/24h associée à une albuminémie &lt; 30 g/l, définissant le syndrome néphrotique biologique. (C)</p> Signup and view all the answers

L'apparition d'une protéinurie, même modérée et isolée, ne doit jamais être considérée comme un signe anodin, notamment en dehors d'un contexte d'infection urinaire aiguë, et justifie systématiquement des investigations complémentaires approfondies.

<p>True (A)</p> Signup and view all the answers

Décrivez les signes de gravité associés au syndrome néphrotique qui doivent impérativement alerter et conduire à une prise en charge médicale urgente, en justifiant la physiopathologie sous-jacente de chacun de ces signes et leurs implications pronostiques.

<p>Les signes de gravité incluent: apparition d'œdèmes (hypoalbuminémie, fuite capillaire), hypotension artérielle (hypovolémie relative), hématurie (atteinte glomérulaire sévère), infection (immunodépression), thromboses (hypercoagulabilité). Ces signes témoignent de complications potentiellement sévères et nécessitent une prise en charge rapide pour limiter le risque vital et séquellaire.</p> Signup and view all the answers

Face à une suspicion de syndrome néphrotique, une orientation médicale rapide, idéalement dans un délai inférieur à ______ heures en cas de signes de gravité, est impérative pour initier les explorations étiologiques et thérapeutiques appropriées.

<p>12</p> Signup and view all the answers

Associez chaque situation d'urgence urinaire à la conduite à tenir prioritaire et aux examens complémentaires à réaliser en première intention:

<p>Rétention aiguë d'urines (RAU) = Sondage urinaire en urgence, puis recherche des complications (créatininémie, ionogramme sanguin, échographie rénale) et de la cause (ECBU après sondage, échographie vésicale et prostatique). Femme enceinte avec signes urinaires = Prise en charge médicale systématique, ECBU confirmé, recherche de protéinurie et d'hypertension artérielle (pré-éclampsie), relais médical obstétrical. Patient transplanté rénal avec infection urinaire = ECBU systématique, dosage CRP et NFS, avis néphrologique obligatoire, prise en charge spécifique du patient immunodéprimé. Urines 'bière brune' = Urgence médicale à court terme, service d'accueil des urgences, caractérisation des symptômes, courrier avec observations, antécédents et traitements, BU et ECBU.</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte de la rétention aiguë d'urines (RAU), quelle action thérapeutique immédiate est considérée comme la plus prioritaire et la plus efficace pour soulager le patient et prévenir des complications potentiellement graves?

<p>Le sondage urinaire en urgence pour évacuer la vessie et lever l'obstacle mécanique. (B)</p> Signup and view all the answers

Chez la femme enceinte, la colonisation urinaire gravidique, même asymptomatique, ne nécessite pas de traitement systématique si l'ECBU initial est positif à ≥ 10^5 UFC/ml, une simple surveillance clinique et biologique suffisant en l'absence de signes cliniques évocateurs d'infection.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Expliquez pourquoi la pyélonéphrite chez le patient transplanté rénal peut se présenter de manière atypique, notamment en l'absence de douleur, et détaillez les implications diagnostiques et thérapeutiques spécifiques de cette situation clinique particulière.

<p>Chez le transplanté rénal immunodéprimé, la pyélonéphrite peut être atypique, avec une douleur absente ou atténuée en raison de l'immunosuppression et de la dénervation du greffon. Le diagnostic repose donc davantage sur les signes urinaires et biologiques (ECBU, CRP, NFS). La prise en charge nécessite une antibiothérapie adaptée au contexte d'immunodépression et une surveillance néphrologique rapprochée.</p> Signup and view all the answers

La triade 'urines bière brune' doit alerter sur une urgence médicale à court terme, évoquant une atteinte rénale sévère associée à une ______ et une protéinurie massive, nécessitant une prise en charge immédiate en milieu hospitalier.

<p>hématurie</p> Signup and view all the answers

Faites correspondre chaque couleur anormale des urines à la signification clinique la plus probable et à l'examen complémentaire de première intention à réaliser:

<p>Urines marron foncées = Forte concentration urinaire (faible diurèse) ou présence de sang, BU pour confirmer hématurie. Urines mousseuses = Présence de protéines en quantité importante, BU pour confirmer protéinurie. Urines 'bière brune' = Association de sang et de protéines en quantité importante, BU et ECBU en urgence, bilan étiologique approfondi.</p> Signup and view all the answers

Dans la conclusion de la démarche sémiologique urinaire, quelle action parmi les suivantes est considérée comme la plus cruciale pour garantir une prise en charge optimale du patient et éviter des erreurs diagnostiques ou thérapeutiques préjudiciables?

<p>La caractérisation précise et exhaustive des symptômes, en recherchant les éléments parfois sous-estimés par le patient, et l'importance de l'interrogatoire structuré. (B)</p> Signup and view all the answers

La recherche systématique des facteurs de risque de complication des infections urinaires est une étape obligatoire uniquement en cas de pyélonéphrite aiguë, mais peut être négligée en cas de cystite simple ou d'infection urinaire masculine non compliquée.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Expliquez en quoi consiste l'importance d'anticiper les besoins du patient dans la prise en charge des symptômes urinaires, en illustrant par des exemples concrets les actions à mettre en œuvre pour optimiser le parcours de soin et améliorer le pronostic.

<p>Anticiper les besoins implique de prévoir les examens complémentaires (antibiogramme, recherche d'IRA), d'organiser le suivi (reconsultation, adaptation thérapeutique), de coordonner les intervenants (médecin traitant, spécialiste), de planifier la sortie d'hospitalisation si nécessaire. Cela permet d'optimiser le diagnostic, le traitement, l'observance, et de limiter le risque de complications et de récidives.</p> Signup and view all the answers

Dans la conclusion de la prise en charge globale des symptômes urinaires, il est crucial de savoir passer le ______ au bon interlocuteur dans des délais acceptables, garantissant ainsi la continuité des soins et une prise en charge spécialisée si nécessaire.

<p>relais</p> Signup and view all the answers

Associez chaque élément de la terminologie et de la stratégie de prise en charge globale des infections urinaires à sa définition ou à son implication clinique:

<p>Colonisation urinaire (bactériurie asymptomatique) = Présence de bactéries dans les urines sans symptômes associés, ne nécessitant pas toujours de traitement sauf dans certains contextes (grossesse, geste urologique). Infection urinaire (IU) = Présence de bactéries dans les urines associée à des signes cliniques locaux ou généraux, nécessitant un traitement antibiotique. IU simple = Infection urinaire non compliquée, chez une femme non enceinte, sans facteur de risque de complication. IU à risque de complication = Infection urinaire chez un patient présentant un ou plusieurs facteurs de risque de complication (homme, grossesse, anomalie urinaire, immunodépression, etc.). FDR d'EBLSE = Facteurs de risque d'infection à bactéries multi-résistantes (antécédents d'infection à EBLSE, voyage en zone endémique, hospitalisation récente, antibiothérapie récente).</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte de l'évaluation de la diurèse, quelle est l'inférence clinique la plus précise que l'on peut tirer si l'on constate une discordance significative et persistante entre les apports liquidiens mesurés et le volume urinaire excrété sur une période de 72 heures, ajustée pour les pertes insensibles estimées via calorimétrie indirecte et en tenant compte des variations saisonnières de transpiration?

<p>Une rétention liquidienne occulte significative (troisième secteur) ou une altération non détectée des mécanismes de régulation de l'ADH sont présentes, exigeant des investigations diagnostiques approfondies, incluant l'évaluation de la fonction cardiaque et hépatique. (C)</p> Signup and view all the answers

Lors de l'évaluation de la miction d'un patient, quel facteur, parmi les suivants, serait le plus suggestif d'une dysfonction neurologique significative, au-delà des causes obstructives évidentes et après exclusion d'une infection urinaire aiguë, justifiant une investigation neuro-urologique approfondie incluant une cystomanométrie et une IRM médullaire?

<p>Une diminution progressive de la sensation de besoin d'uriner, associée à des mictions peu fréquentes et de grands volumes, avec un résidu post-mictionnel significatif (&gt;300 ml) malgré l'absence de douleur ou d'inconfort. (A)</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte de l'interprétation des résultats d'un ECBU, quel seuil de leucocyturie, exprimé en nombre de leucocytes par microlitre (µL) ou millimètre cube (mm³), devrait inciter à la plus grande prudence quant à la probabilité d'une infection urinaire vraie chez une patiente asymptomatique de 80 ans présentant une clairance de la créatinine estimée à 25 ml/min/1.73 m², en tenant compte du risque accru de colonisation bactérienne asymptomatique et de faux positifs dans cette population?

<p>≥ 100 leucocytes/µL (ou mm³) (C)</p> Signup and view all the answers

En considérant des patients présentant des symptômes urinaires complexes, quel est le test diagnostique le plus approprié pour différencier de manière précise une bactériurie asymptomatique d'une véritable infection urinaire avec une spécificité et une sensibilité optimales, particulièrement chez ceux avec des comorbidités significatives et après avoir exclu les causes non infectieuses évidentes?

<p>Une cytométrie de flux urinaire à haute résolution, permettant l'identification rapide et la quantification des populations cellulaires inflammatoires et bactériennes, combinée à une analyse métagénomique pour caractériser le spectre complet des microorganismes présents. (A)</p> Signup and view all the answers

Chez un patient transplanté rénal, l'absence de douleur lors d'une pyélonéphrite écarte de facto la nécessité d'un ECBU systématique, car les signes urinaires sont toujours révélateurs d'un état d'alarme.

<p>False (B)</p> Signup and view all the answers

Outre l'obstruction mécanique, quelles sont les trois étiologies principales à considérer dans le diagnostic différentiel d'une rétention aiguë d'urine (RAU) chez un homme de 75 ans, en l'absence de signes infectieux et après avoir exclu un fécalome?

<p>Atteinte neurologique, iatrogène (médicaments), et psychogène.</p> Signup and view all the answers

La distinction entre une colonisation urinaire et une infection urinaire repose principalement sur la présence ou l'absence de signes cliniques ______.

<p>associés</p> Signup and view all the answers

Dans quelle situation clinique, parmi les suivantes, l'utilisation d'une bandelette urinaire (BU) pour le dépistage initial d'une infection urinaire (IU) serait-elle la moins fiable et potentiellement trompeuse, nécessitant une confirmation systématique par ECBU, indépendamment du résultat de la BU?

<p>Chez une patiente de 70 ans, diabétique et institutionnalisée, avec une sonde urinaire à demeure depuis plus d'un mois, et présentant une fièvre inexpliquée. (C)</p> Signup and view all the answers

Associez les symptômes urinaires aux mécanismes physiopathologiques sous-jacents les plus probables :

<p>Nycturie = Diminution de la capacité vésicale nocturne ou augmentation de la production d'urine nocturne. Dysurie = Obstruction de l'urètre ou faiblesse de la contractilité vésicale. Urgenturie = Hyperactivité du détrusor ou irritation de la vessie. Incontinence urinaire à l'effort = Insuffisance du sphincter urétral ou faiblesse du plancher pelvien.</p> Signup and view all the answers

Un urologue vous sollicite pour déterminer si un patient de 68 ans doit être inclus dans la catégorie des infections urinaires à risque de complication. Parmi les antécédents du patient, lequel est le plus déterminant pour cette classification ?

<p>Le patient souffre d'une insuffisance rénale chronique sévère avec un DFG &lt; 30 ml/min/1.73m² (B)</p> Signup and view all the answers

Flashcards

Diurèse

Volume d'urines émises en 24h, normalement estimé autour de 1,5 l/24h.

Miction

Phase d'émission des urines, qui est normale si elle est volontaire, complète, facile, indolore, rapide et diurne.

Polyurie

Diurèse supérieure à 3 l/24h.

Pollakiurie

Augmentation de la fréquence des mictions, sans augmentation de la diurèse.

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Oligurie

Diurèse inférieure à 300-500 ml/24h.

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Anurie

Diurèse inférieure à 100 ml/24h.

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Dysurie

Gêne mictionnelle associée à une faiblesse du jet.

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Incontinence

Impossibilité de retenir les mictions.

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Urgenturie

Envie pressante d'uriner.

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Nycturie

Présence de plus de 1 miction nocturne.

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Énurésie

Incontinence urinaire pendant le sommeil uniquement.

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Brûlure mictionnelle

Sensation de brûlure à l'émission des urines.

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Hématurie

Présence de sang dans les urines.

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Leucocyturie

Présence de leucocytes en quantité trop élevée dans les urines.

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Rétention aiguë d'urines

Impossibilité d'uriner malgré le remplissage de la vessie.

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Résidu post-mictionnel

Persistance d'urines dans la vessie à l'issue de la miction.

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Infection urinaire

Présence de micro-organismes dans les urines avec signes cliniques.

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Colonisation urinaire

Présence de micro-organismes dans les urines sans signes cliniques.

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IU à risque de complication

IU avec au moins un facteur de risque de complication.

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IU simple

IU sans facteur de risque de complication.

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Bandelette urinaire (BU)

Examen rapide pour quantifier sang, albumine, glucose, etc.

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ECBU

Analyse complète des urines : cytologie et bactériologie.

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Ionogramme urinaire

Dosage du sodium, potassium et chlore dans l'urine.

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Cystite

Infection urinaire de la femme sans signes systémiques.

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Pyélonéphrite

Infection urinaire avec signes systémiques.

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SBAU

Symptômes irritatifs et obstructifs liés à la prostate.

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Syndrome néphrotique

Protéinurie élevée + diminution de l'albumine.

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Pré-éclampsie

Protéinurie + hypertension artérielle chez la femme enceinte.

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Urines bière brune

Urines foncées + protéines en quantité importante.

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Study Notes

  • Ce document traite de la sémiologie des signes fonctionnels urinaires, et comprend un plan de présentation, des définitions essentielles, les moyens de caractères les symptômes urinaires, les grands syndromes et les situations d'urgence.

Définitions Essentielles

  • Diurèse : volume d'urine émis en 24 heures, normalement estimé à 1,5 l/24h (environ 1 ml/kg/h) et dépend des apports, des pertes insensibles, ainsi que le fonctionnement des reins et des voix urinaires.

  • Miction : phase d'émission des urines, définie comme normale si elle est volontaire, complète, facile, indolore, rapide (moins d'une minute en moyenne) et diurne (une seule miction nocturne est considérée comme normale). L'intervalle entre les mictions est d'au moins 2 heures.

Signes Anormaux

  • Polyurie : diurèse supérieure à 3 l/24h, ou supérieure à 40 ml/kg/24h (plus de 2,8 litres pour un patient de 70 kg selon HAS).
  • Pollakiurie : augmentation de la fréquence des mictions sans augmentation de la diurèse.
  • Oligurie : diurèse inférieure à 300-500 ml/24h (il n'y a pas de consensus sur cette mesure).
  • Anurie : diurèse inférieure à 100 ml/24h.
  • Dysurie : difficulté à uriner associée à un jet faible, souvent accompagnée de poussées abdominales.
  • Incontinence : incapacité de retenir les mictions qui se produisent au repos ou à l'effort, avec ou sans urgenturie.
  • Urgenturie (ou impériosité) : besoin pressant d'uriner, parfois avec des pertes involontaires.
  • Nycturie : présence de plus d'une miction nocturne.
  • Énurésie : incontinence urinaire survenant uniquement pendant le sommeil.
  • Brûlure mictionnelle : sensation de brûlure lors de l'émission d'urine.
  • Hématurie : présence de sang dans les urines
    • Macroscopique quand visible
    • Microscopique quand non visible mais supérieure à 5/mm3 en cytologie.
  • Leucocyturie : Présence excessive de leucocytes dans les urines (plus de 10/mm3 en cytologie).
  • Rétention Aiguë d’Urines (RAU) est une urgence médicale, qui traduit un symptôme d’une impossibilité d’uriner malgré le remplissage de la la vessie, qui s'accompagne souvent de douleurs et parfois de confusion.
  • Résidu post-mictionnel : persistance d'urine après la miction. Un RPM normal est inférieur à 50 ml, et devient significatif s'il est supérieur.

Infections Urinaires

  • Infection urinaire (IU) : présence de micro-organismes avec des signes cliniques locaux ou généraux (tels que cystites, pyélonéphrites, ou prostatites). Leucocyturie est généralement supérieure ou égale à 10^4/ml à l'ECBU.
  • Colonisation urinaire : présence de micro-organismes sans signes cliniques associés, avec possible leucocyturie.
  • IU à risque de complication : IU avec au moins un facteur de risque, modifiant la prise en charge.
  • IU simple : absence de facteurs de risque de complication.

Facteurs de Risque de Complication

  • Anomalie de l'arbre urinaire, sexe masculin, grossesse, sujet âgé avec critères de fragilité, insuffisance rénale chronique sévère (DFG < 30 ml/min/1,73m²), immunodépression grave
  • Critères de fragilité : âge supérieur à 75 ans ou âge supérieur à 65 ans avec trois des critères classifiés
  • Examens urinaires: Bandelette Urinaire (BU) et Examen Cyto-Bactériologique des Urines ECBU
  • La BU est un dépistage rapide (moins de 2 minutes) permettant une quantification grossière du sang, de l'albumine, du glucose, des corps cétoniques, leucocytes, nitrites, pH et densité.
  • L'ECBU comprend la cytologie (analyse des éléments macroscopiques tels que les globules rouges et les leucocytes) et la bactériologie (mise en culture pour rechercher des germes), fait sur un prélèvement du matin et selon le protocole précis.
  • Ionogramme urinaire : permet de doser le sodium, potassium et chlorure d'urine sur échantillon ou sur 24h.
  • Les IPA peuvent demander des examens de la protéinurie, micro-albuminurie, acétone, acide urique, calcium, urée, créatinine, calcul de clairance de la créatinine, phosphore, pH, etc.

Caractériser les symptomes

  • L'importance de décrire l'ensemble des troubles et recueillir les éléments importants en s'appuyant sur l'interrogatoire avec l'acronyme PQRST
  • P : Pourquoi, Plainte
  • Q : Qualité de l'atteinte (dysurie, incontinence)
  • R : Région ou se situe l'atteinte
  • S : Sévérité de l'atteinte (dysurie vs anurie)
  • T : Temporalité de l'atteinte (depuis combien de temps)
  • Il faut toujours rechercher les signes de gravité dans le cas d'une IU avec signes systémiques :
    • Gravité du sepsis (fièvre, frissons)
    • Choc Septique
    • Sepsis Grave
    • Nécessité d'un geste urologique

Exemple Cas Typique

  • "Je vais tellement faire pipi".
  • Ne pas se limiter à la prise de diurétiques
  • Distinguer ce qui est normal de la pathologie
    • Augmentation de la fréquence
    • Établir le nombre de mictions
    • Rechercher la présence de douleurs
    • Dater les signes et symptomes

Symptômes du Bas Appareil Urinaire (SBAU)

  • Phase de remplissage = pollaKiurie et urgenturie
  • Phase mictionnelle =faiblesse du jet ou jet interrompu, effort de poussée
  • Phase post-mictionnelle = vidange incomplète Il faut caractériser tous les symptômes et orienter vers un le médecin

Grands syndromes

Les arbres décisionnels et les définitions associés de l’IPA:

  • Cystite = affection urinaire de la femme sans signes systémiques
  • Pyélonéphrites = affection urinaire avec signes systémiques et demande de l'hospitalisation
  • IU Masculine = anciennement prostatite
  • SBAU
  • Syndrome néphrotique qui doit pousser le medecin à controler l'oedeme, l'hypotension et orienter le patient vers un ECBU de contrôle

Situations d’urgence

  • Rétention Aiguë d’Urines (RAU) = impossibilité d’uriner qui s'accompagne d'une envie pressante et douloureuse.
  • Femme Enceinte = doit faire l'objet d'une prise en charge spécifique avec recherche de pyélonéphrite, dépistage par BU et ECBU avec traitement adapté.
  • Patient Transplanté = doit faire l'objet d'un ECBU systématique pour rechercher la cause de faiblesse et les éventuelles complications.
  • Urines ""Bière Brune"" = sang + protéines en quantité importante.

Conclusion

  • Identifier, comprendre et remonter les points importants du patient en ciblant les bons interlocuteurs.

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