Quiz sans Sujet Précis

Une société préhistorique où il n'y a pas de séparation entre la religion et la politique, les souverains étant souvent divinisés.

Période de l'histoire antique grecque au Ve siècle av. J.-C., marquée par des avancées politiques, notamment à Athènes, souvent considérées comme fondamentales pour l'histoire de la pensée politique.

La quête constante chez les Grecs antiques d'un système politique optimal.

Figure légendaire, souvent associée à la création d'une constitution et d'un Sénat spartains afin d'équilibrer le pouvoir entre le roi et le peuple.

Réformateur athénien qui a aboli l'esclavage pour dettes et réduit les impôts, contribuant à l'émergence d'une participation citoyenne plus étendue à Athènes.

Réformateur athénien qui a mis en place l'isoménie (égalité politique) et contribue aux fondements de la démocratie athénienne.

L'organisation d'une communauté humaine avec un mythe ou territoire commun ; existe indépendamment de l'État.

Figures clés de la pensée politique grecque.

Périclès, considéré comme un père fondateur de la démocratie, a mis en place des indemnités pour les citoyens participant à la vie politique (misthophorie).

La démocratie athénienne, malgré ses avancées, excluait les femmes et les esclaves de la citoyenneté.

Protagoras affirmait que "L'Homme est la mesure de toute chose", ce qui signifie un relativisme des vérités et un jugement politique dépendants des individus.

Calliclès critiquait la démocratie comme une oppression des plus forts par la multitude, voyant la loi comme un outil des plus faibles.

Hérodote analysait les forces et faiblesses de la démocratie, reconnaissant ses défauts mais soulignant son meilleur contrôle des responsables politiques.

Thucydide considérait Athènes, avec son régime démocratique, comme un modèle basé sur le jugement des Hommes et non des Dieux pour définir le meilleur régime.

Socrate critiquait la démocratie car il estimait que les citoyens manquaient de qualifications pour gérer les affaires publiques.

Socrate définissait la justice comme la sagesse, contrairement à l'injustice qui était le vice, et cette justice incluait une harmonie entre l'âme et la cité.

Assemblées populaires romaines symbolisant la démocratie.

Système politique combinant les meilleurs aspects des régimes politiques (monarchie, aristocratie, démocratie) pour éviter leur détérioration.

Concept selon lequel les régimes politiques suivent un cycle cyclique (monarchie → tyrannie → aristocratie → oligarchie → démocratie → anarchie).

Philosophe, homme d'État et avocat romain qui a défendu le concept d'une république basée sur la raison et la loi naturelle.

Loi universelle et immuable, inscrite dans la nature humaine, guidant les hommes vers la justice et l'harmonie sociale.

La chose publique en latin, représentant le concept de l'État.

Réformateurs romains ayant combattu les inégalités sociales, par exemple par la redistribution des terres.

Considèrer la justice comme provenant de la cité et de la hiérarchie sociale.

Philosophe grec (427-347 av. J.-C.), élève de Socrate et maître d'Aristote. Il est considéré comme le fondateur de l'idéalisme.

Des concepts existants indépendamment du monde physique et de l'esprit humain. Elles sont supérieures à l'Homme.

L'art de gouverner les hommes, avec leur consentement, en visant le bonheur de la cité.

Une cité divisée en trois fonctions : les gouvernants (philosophes), les gardiens (militaires) et les producteurs (artisans et agriculteurs).

Le dirigeant idéal selon Platon. Il possède la sagesse et la connaissance nécessaires pour gouverner la cité.

L'État est légitime s'il obtient le consentement des citoyens et vise le bonheur de la cité.

Philosophe grec (384-322 av. J.-C.), élève de Platon. Il a développé une théorie politique basée sur la cité comme entité naturelle visant le bien commun.

Le bien-être général de la cité, qui est supérieur au bonheur individuel. C'est l'objectif de la politique selon Aristote.

La justice consiste à donner à chacun ce qui lui est dû, en fonction de ses mérites et de sa contribution à la communauté.

La justice garantit l'ordre, la stabilité et la cohésion sociale dans la Cité.

Certains individus sont naturellement faits pour gouverner, d'autres pour obéir, selon leur possession du Logos et de la vertu.

Seul le citoyen libre, excluant les femmes, les esclaves et les étrangers, peut participer activement à la vie politique.

Monarchie, aristocratie et république visent le bien commun.

Tyrannie, oligarchie et démocratie sont corrompues et servent les intérêts personnels des dirigeants.

Polybe admirait la stabilité politique de Rome grâce à son système politique qui mélangeait harmonieusement monarchie, aristocratie et démocratie.

Le Consul représente la monarchie, tandis que le Sénat incarne l'aristocratie dans le régime mixte.

Selon Saint Augustin, la Cité de Dieu représente le royaume céleste, éternel et spirituel, opposé à la Cité des hommes.

La Cité des hommes, selon Saint Augustin, représente le monde terrestre, mortel et régi par les lois humaines, opposé à la Cité de Dieu.

Une interprétation erronée de la pensée d'Augustin, qui confond la Cité de Dieu et la Cité des hommes, remettant en question la distinction entre la sphère spirituelle et la sphère politique.

Selon Carl Schmitt, le critère du politique est l'opposition ami/ennemi, qui distingue les rapports de force et définit le champ propre à l'action politique.

L'opposition ami/ennemi est le critère qui définit l'action politique selon Schmitt, représentant le degré extrême d'union (l'ami) et de désunion (l'ennemi).

Les Pères de l'Église, comme Augustin ou Eusèbe, sont des penseurs chrétiens influents qui ont joué un rôle majeur dans le développement de la pensée politique chrétienne.

Selon Eusèbe, l'empereur est le représentant de l'autorité divine sur Terre, et le pouvoir impérial est assimilé au pouvoir du royaume céleste.

Selon Saint Augustin, Dieu n'a pas pour vocation de sauver Rome, car la Cité des hommes est vouée à la mortalité.

L'idée que le pouvoir et l'ordre social sont établis par la volonté de Dieu, justifiant ainsi la hiérarchie féodale.

La division de la société médiévale en trois groupes : ceux qui prient (les religieux), ceux qui combattent (les nobles) et ceux qui travaillent (les paysans).

L'autorité du roi, considérée comme légitime par la foi chrétienne et l'Église.

Philosophe et théologien du Moyen Âge, important pour sa conciliation de la pensée d'Aristote avec la foi chrétienne.

Concept selon lequel la nature humaine est destinée à vivre en société, impliquant des lois naturelles et des droits fondamentaux.

L'idée d'Aristote que la nature humaine est conçue pour vivre en société, influençant la pensée politique de Saint-Thomas.

Système de gouvernement où le roi détient le pouvoir, légitimé par la foi chrétienne et l'Église.

Les textes sacrés de la Bible, utilisés pour justifier le pouvoir royal et l'ordre social.

Théorie selon laquelle Dieu donne deux glaives : le spirituel (Église) et le temporel (pouvoir politique). L'Église est supérieure au pouvoir politique.

Saint Ambroise affirme que le prince chrétien doit se soumettre à l'Église, représentant de Dieu sur Terre. Le pouvoir temporel est subordonné à l'autorité spirituelle.

L'Église (Dieu) et le pouvoir politique (César) sont en conflit constant. Cette tension structure la société médiévale.

Georges Duby décrit la société médiévale en trois ordres hiérarchiques : les Priants (clergé), les Combattants (noblesse) et les Travailleurs (paysans), chacun ayant un lien spécifique avec l'Église et l'État.

Le clergé, responsable des prières et des rituels religieux. Ils maintiennent la relation avec Dieu.

La noblesse, les chevaliers et les seigneurs, chargés de la défense et du maintien de l'ordre.

Les paysans, qui travaillent la terre pour nourrir la société. Ils sont souvent exploités, mais essentiels à la subsistance.

Les trois ordres sont organisés hiérarchiquement, suivant un plan providentiel. Dieu a ordonné cette structure sociale, chacun ayant une fonction nécessaire.

Kantorowicz distingue le pouvoir de son détenteur. Le pouvoir perdure même si son titulaire meurt, illustrant son indépendance vis-à-vis de la personne.

Le mot "laïcité" vient du grec "laos", signifiant le peuple, un ensemble unifié sans distinction de croyances, de classes sociales ou de générations.

La laïcité en France vise à séparer la religion de la politique. L'objectif est de garantir l'indépendance de l'État vis-à-vis des religions.

L'évolution de la laïcité a mené à une politique d'as-sécularité, marquant une séparation plus forte de l'État et les influences religieuses et niant même l'origine chrétienne de la France.

La laïcité française, en se sécularisant, cherche à rompre avec les racines chrétiennes et créer un État neutre vis-à-vis des religions. Les convictions religieuses ne doivent pas influencer les politiques.

L'État neutre est un concept issu de la laïcité française. L'État doit être indépendant des religions et ne doit pas être influencé par les convictions religieuses dans ses décisions.

Certains pensent que la religion et la politique sont liées, contrairement à la laïcité. Carl Schmitt soutient que la religion influence la politique.

La laïcité française est basée sur la séparation du religieux et du politique, créant un domaine politique indépendant des influences religieuses.