Régulation Émotionnelle et Émotions

Un mécanisme physiologique qui permet à un organisme de s'adapter à son environnement en changeant ses réponses aux stimuli.

Le processus par lequel les individus contrôlent leurs émotions en influençant la façon dont ils les ressentent et les expriment.

Le processus de changement de la signification d'un stimulus ou d'une situation pour modifier la réponse émotionnelle.

Les changements physiologiques qui se produisent dans le corps en réponse à un stimulus émotionnel. Ex: accélération du rythme cardiaque, transpiration.

La façon dont le cerveau traite et interprète les informations pour générer une réponse émotionnelle. Ex: reconnaître un visage hostile.

Le système nerveux central, le système nerveux entérique et le système nerveux autonome qui contrôlent les changements physiologiques liés aux émotions.

Le processus de reconnaissance et d'évaluation de la signification d'un stimulus ou d'un événement. Ex: évaluer si un stimulus est une menace ou non.

Une émotion de durée prolongée qui crée un état d'esprit général. Ex: la joie, la tristesse.

Une stratégie de régulation émotionnelle qui implique de refouler ou d'ignorer ses émotions.

Une stratégie de régulation émotionnelle qui consiste à se focaliser sur les aspects positifs d'une situation.

Une stratégie de régulation émotionnelle qui implique de prendre du recul par rapport à une situation émotionnelle.

Une stratégie de régulation émotionnelle qui est plus efficace pour les jeunes et moins pour les personnes âgées.

Une stratégie de régulation émotionnelle qui est plus efficace pour les personnes âgées.

La régulation volontaire est un processus mental qui nécessite un effort conscient pour modifier une réponse émotionnelle. Elle est plus lente et demande plus de ressources que la régulation automatique.

La régulation émotionnelle centrée sur l'antécédent vise à modifier la situation qui déclenche l'émotion avant même qu'elle ne se produise.

La régulation émotionnelle centrée sur la réponse vise à modifier la réponse émotionnelle une fois qu'elle s'est déjà produite.

La réévaluation centrée sur soi implique de modifier la manière dont vous vous sentez connecté à la situation ou de modifier l'importance que vous lui accordez.

La réévaluation centrée sur la situation implique de changer votre interprétation de la situation elle-même.

La réévaluation des éléments spécifiques de la situation implique de changer la signification de certains détails de la situation, comme la fréquence cardiaque.

Le modèle de Gross propose une séquence de processus impliquant la sélection, la modification, la réévaluation et la régulation des réponses émotionnelles.

La régulation comportementale consiste à modifier les expressions comportementales d'une émotion sans nécessairement modifier le sentiment sous-jacent.

La suppression émotionnelle est une stratégie de régulation comportementale qui consiste à réprimer les expressions émotionnelles.

L'intensité de l'émotion joue un rôle important dans le choix de la stratégie de régulation, les émotions plus intenses menant plus souvent à la distraction.

Le type d'émotion à réguler, le temps disponible et la difficulté à exécuter une stratégie de régulation influencent le choix de la stratégie.

Le but émotionnel influence le type de stratégie utilisée, que ce soit pour amplifier ou diminuer une émotion.

Une diminution ou suppression des expériences émotionnelles négatives conduit à une baisse notable du rappel d'images neutres, mais pas des images négatives.

Un processus inconscient associant des changements physiologiques à des situations qui ont déjà provoqué des émotions.

Les émotions influent sur nos décisions en créant des associations entre des situations et des réponses physiologiques.

Une expérience dans laquelle les participants devaient gonfler des ballons virtuels sur un écran d'ordinateur, en risquant de perdre de l'argent si le ballon explosait. Cette expérience étudiait l'influence des émotions sur la prise de risque.

La réévaluation cognitive est une stratégie plus efficace pour la régulation émotionnelle que la suppression expressive.

C'est une partie du cerveau impliquée dans le traitement des émotions, la prise de décision et le contrôle des impulsions.

Une partie du cerveau impliquée dans le traitement des émotions et la planification des actions.

Une partie du cerveau impliquée dans la mémoire de travail et les fonctions cognitives supérieures.

Une partie du cerveau impliquée dans le traitement des émotions, en particulier la peur et l'anxiété.

Une partie du cerveau impliquée dans la détection des erreurs et la régulation des émotions.

La distraction consiste à détourner l'attention de l'objet de l'émotion pour diminuer son intensité. Elle est particulièrement efficace lorsqu'elle est appliquée tôt.

L'amplification émotionnelle implique de prolonger et d'intensifier une émotion en y pensant de manière répétitive. C'est le contraire de la distraction.

La rumination prolonge l'expérience émotionnelle, qu'elle soit positive ou négative. Elle favorise l'augmentation de l'intensité émotionnelle.

La suppression émotionnelle est plus fréquente dans la vie quotidienne, tandis que la réévaluation cognitive est plus utilisée dans des contextes spécifiques comme un festival.

L'intensité émotionnelle joue un rôle important dans l'efficacité des stratégies de gestion émotionnelle. La distraction semble plus efficace pour les émotions intenses, tandis que la réévaluation est plus adaptée pour les émotions moins intenses.

Le moment de déclenchement de la gestion émotionnelle est crucial. La réévaluation cognitive est plus efficace lorsqu'elle est appliquée tôt, tandis que la distraction semble efficace quel que soit le moment.

La suppression émotionnelle altère les performances cognitives et affecte négativement la mémoire en consommant des ressources cognitives et en diminuant la confiance.

La réévaluation cognitive a un impact positif sur les performances cognitives et la mémoire. Elle permet de s'engager plus pleinement dans les tâches cognitives et améliorer les souvenirs.

La suppression émotionnelle peut perturber la mémoire et réduire la qualité des souvenirs en inhibant les émotions associées aux événements.

La réévaluation cognitive n'a aucun impact négatif sur la mémoire et peut même l'améliorer en enrichissant le contenu émotionnel et sensoriel des souvenirs.

Les émotions intenses, même si elles peuvent perturber la mémoire, augmentent généralement le nombre de souvenirs précis. Elles créent une empreinte émotionnelle profonde.

L'amplification émotionnelle, tout comme des émotions modérées, améliore les performances mnésiques, particulièrement pour les événements négatifs.

La composante motivationnelle de l'émotion implique le système nerveux central (SNC) qui analyse la situation et prend des décisions pour réguler la réponse au stimulus. Elle peut soit freiner l'action pour éviter des réactions automatiques, soit l'encourager. Par exemple, si on a envie de manger un gâteau, la composante motivationnelle peut décider de se contrôler ou de céder à la tentation.

La composante expressive motrice de l'émotion se manifeste par des actions physiques, comme la modification de l'expression faciale, la posture ou les mouvements corporels. Elle est contrôlée par le système nerveux périphérique (SNP). Par exemple, si on est en colère, on peut avoir une expression faciale de colère et des mouvements corporels plus énergiques.

La composante du sentiment subjectif de l'émotion se traduit par le ressenti interne de l'individu. C'est la façon dont on vit l'émotion au niveau conscient. Elle comprend le côté subjectif et qualitatif de l'émotion. Par exemple, on peut ressentir de la tristesse ou de la joie.

Le moniteur est une composante importante du système nerveux central (SNC) qui joue un rôle crucial dans la régulation émotionnelle. Il analyse l'état interne de l'organisme et permet à l'individu de prendre conscience des émotions vécues. Il permet d'évaluer si les informations émotionnelles sont correctement interprétées et si les réactions correspondantes sont appropriées.

Le coping est un processus psychologique qui consiste à gérer les situations stressantes et à trouver des moyens de s'adapter à des situations difficiles. Il s'effectue de manière consciente et volontaire, ce qui permet de trouver des solutions et de s'adapter aux défis.

Les mécanismes de défense sont des processus inconscients qui émergent souvent pour gérer des conflits et des pulsions instinctuelles. Ils sont souvent utilisés pour se protéger des émotions désagréables et des tensions psychologiques. Ces mécanismes peuvent parfois être peu flexibles et ne pas être toujours les plus adaptés pour gérer les situations.

L'autorégulation est un concept élargi qui englobe différents processus, tels que le coping et la régulation émotionnelle, permettant à l'individu de gérer ses états émotionnels et comportementaux. Ce concept fait référence à la capacité d'auto-contrôle et à la faculté de s'auto-guider.

L'équilibre biologique et psychologique est une condition essentielle pour une bonne santé et un bien-être. Il repose sur l'homéostasie, c'est-à-dire la capacité de l'organisme à maintenir un état interne stable malgré les changements du milieu extérieur. La régulation émotionnelle est un important processus d'adaptation qui contribue à maintenir cet équilibre.

Le modèle consensuel de genèse de l'émotion, formulé par Gross en 1998, décrit la séquence d'événements qui mène à la production d'une émotion. Il met en évidence la présence d'indices émotionnels, l'évaluation de la situation, les tendances de réponse émotionnelle et l'apparition de la réponse émotionnelle.

Les tendances de réponse émotionnelle représentent l'ensemble des réactions comportementales, physiologiques et cognitives initiées par l'évaluation d'une situation. Elles anticipent la réponse émotionnelle et peuvent être modifiées par le processus d'évaluation.

La modulation de l'émotion est un processus de régulation qui survient après l'évaluation de la situation et les tendances de réponse. Elle permet d'ajuster l'intensité, la durée et l'expression de la réponse émotionnelle. Par exemple, la suppression d'une expression faciale est une forme de modulation.

La réévaluation est un processus de régulation émotionnelle visant à modifier l'interprétation d'une situation afin de minimiser l'impact émotionnel. Elle consiste à reconsidérer le sens de la situation pour modifier la réponse émotionnelle. Par exemple, si on est en colère contre un collègue, on peut essayer de réinterpréter la situation pour réduire la colère.

Les processus automatiques de régulation émotionnelle sont des réactions rapides et inconscientes qui se produisent sans effort. Ils résultent d'expériences passées et d'associations apprises. Par exemple, si on voit un chien agressif, on peut ressentir de la peur de manière automatique.

Les processus volontaires de régulation émotionnelle sont des actions contrôlées et conscientes qui impliquent des efforts cognitifs et comportementaux. Ils permettent de gérer les émotions de manière réfléchie et stratégique. Par exemple, se concentrer sur sa respiration pour calmer son anxiété est un processus volontaire.

La régulation automatique est un processus de régulation émotionnelle qui combine des aspects conscients et inconscients. Elle est influencée par des conceptions apprises sur la régulation émotionnelle et par des automatismes acquis à travers l'expérience. Ce type de régulation peut être influencé par l'apprentissage et l'observation des autres.