Questions sur les notes d'étude

Une force dominante qui impose des relations inégales à d'autres peuples ou États.

La prise de contrôle d'un territoire par une puissance étrangère, souvent pour exploiter ses ressources.

La monnaie britannique, considérée comme la monnaie internationale dominante avant la Première Guerre mondiale.

Le centre financier mondial, basé à Londres, dominant au début du XXe siècle.

L'expansion économique et politique d'un pays en dehors de ses frontières, souvent par la force.

L'utilisation de la force militaire pour imposer la domination d'un pays sur un autre.

L'exploitation des ressources naturelles d'un territoire colonisé par la puissance coloniale.

L'imposition de la culture de la puissance coloniale sur le peuple colonisé, souvent avec des conséquences négatives.

La révolution industrielle, commencée en Angleterre, s'est répandue dans presque toute l'Europe en un siècle, créant un écart important entre l'Europe et le reste du monde.

L'Europe domine dans les domaines scientifiques et technologiques, produisant des innovations comme l'automobile, le cinéma et les avancées en sidérurgie.

Sur 62 prix Nobel attribués entre 1901 et 1914, 59 ont été décernés à des Européens, démontrant une domination scientifique incontestable.

L'Europe exerce une influence culturelle mondiale, Paris, Londres et les universités allemandes étant des points de passage incontournables pour les intellectuels.

Grâce aux progrès des transports et des communications, les migrations européennes vers d'autres continents s'intensifient. Les États-Unis accueillent le plus grand nombre de migrants.

Malgré une importante émigration, la population européenne continue d'augmenter, atteignant 27% de la population mondiale en 1914.

L'émigration européenne contribue à la diffusion des cultures, des langues, des valeurs et des techniques européennes, affirmant le modèle de civilisation européen à l'échelle mondiale.

L'Europe est le centre du premier système commercial mondial, grâce aux progrès des transports et des communications.

L'Allemagne obtient le droit de construire la voie ferrée de Berlin à Bagdad (BBB) ainsi que de reconstruire l'armée du Sultan ottoman. Les Anglais contrôlent les douanes et les Français gèrent les finances, plaçant l'empire ottoman sous tutelle européenne.

Les colonies fournissent des ressources agricoles et minières (charbon, caoutchouc, etc.) qui peuvent être stratégiques pour les pays colonisateurs.

Les colonies offrent un marché pour les produits manufacturés des pays industrialisés, et elles sont d'autant plus importantes qu'elles constituent un marché captif en période de protectionnisme.

Les colonies peuvent offrir des gains financiers importants grâce à des investissements et des ressources naturelles, comme les mines d'or.

L'impérialisme, selon Lénine, est le stade ultime du capitalisme, où le capitalisme, à court d'espace, cherche à s'étendre au-delà de ses frontières.

Les rivalités entre les puissances européennes, notamment pour le contrôle des territoires et des ressources, ont encouragé la colonisation.

La colonisation a fourni un surcroît de puissance économique aux pays colonisateurs grâce à l'accès à des ressources, des marchés et des profits.

La colonisation a satisfait à des logiques géostratégiques et géopolitiques en permettant aux puissances coloniales d'étendre leur influence et de se positionner en tête de la hiérarchie des puissances.

L'étalon-or, système monétaire où la valeur de la monnaie est fixée à un poids d'or précis, était le système dominant avant la Première Guerre Mondiale.

Le système de l'étalon-or n'était pas issu d'un accord international mais plutôt d'une adoption progressive par les pays.

L'étalon-or assurait une stabilité monétaire, favorisant la croissance des échanges mondiaux et l'enrichissement des nations.

Le système de l'étalon-or a été ruiné par la Première Guerre mondiale.

La période d'après-guerre est marquée par des tentatives de stabilisation face à l'instabilité monétaire et la perte des repères économiques traditionnels.

L'entre-deux-guerres est une période de transition difficile entre le système économique d'avant-guerre et un nouveau système en construction.

Le 'monde classique' d'avant 1914 est un système économique qui fonctionne mal après la guerre.

Le 'keynésiannisme' est un nouveau système économique basé sur une intervention accrue de l'État.

La crise de Fachoda (juillet 1898 - mars 1899) a été un moment de tension extrême entre la France et le Royaume-Uni en Afrique. Elle a résulté de la rencontre des forces françaises et britanniques dans la région du Haut-Nil, révélant la rivalité entre les projets coloniaux des deux nations.

France et Royaume-Uni se sont engagés dans une compétition coloniale intense, chacun cherchant à étendre son influence en Afrique. La France visait à relier l'Atlantique à la mer Rouge via la route du Haut-Nil, tandis que le Royaume-Uni aspirait à relier le Cap à Le Caire.

Le commandant Marchand a mené une mission française vers le Soudan, tandis que le général Kitchener a conduit une expédition britannique. Leur rencontre à Fachoda a marqué le point culminant de la crise, mettant en évidence la tension entre les deux puissances.

Bien que les tensions aient été vives, les deux gouvernements ont fait preuve de retenue et ont évité une guerre ouverte. Le dynamisme européen était miné par des contradictions d'intérêts mêlés à des antagonismes nationaux exacerbés par la puissance industrielle.

L'expansion économique et industrielle a alimenté la rivalité entre les puissances européennes. La concurrence pour les investissements les plus rentables, comme la ligne de chemin de fer iraquienne, et les ambitions coloniales au Maroc et en Chine ont intensifié les tensions.

Les États-Unis ont surpassé l'Europe en se transformant en première puissance industrielle mondiale au début du XXe siècle, dépassant la Grande-Bretagne en termes de production industrielle et agricole.

Les États-Unis ont atteint la quatrième étape du développement économique selon Rostow, celle de la maturité technologique. Cela signifie qu'ils ont pleinement intégré la technologie moderne dans leur économie, ce qui a conduit à une forte croissance économique.

La Première Guerre mondiale est le résultat d'un conflit entre nations européennes aspirant à la puissance et s'affrontant pour la domination mondiale. L'Autriche-Hongrie, la Russie et d'autres puissances se retrouvent impliquées dans une course à l'expansion.

Les dettes à court terme sont utilisées pour couvrir les paiements des dettes à long terme lorsque les échéances arrivent en même temps. Ces prêts à court terme créent une dépendance financière accrue et servent de mécanisme d'exploitation par les prêteurs.

Lorsque les États empruntent à l'étranger, ils doivent offrir des garanties aux prêteurs, comme des ressources fiscales ou budgétaires. Ces garanties limitent la souveraineté de l'État et soumettent une partie de ses revenus à un contrôle étranger.

L'influence des prêteurs étrangers peut aller au-delà du simple contrôle des revenus fiscaux. Il peut impliquer la participation directe à l'administration fiscale, la gestion de certains secteurs économiques, et même la présence physique de représentants étrangers dans les institutions financières de l'État.

Les relations coloniales ont contribué à la croissance économique de certaines industries européennes, en particulier dans les secteurs du ciment et de la métallurgie. Les colonies ont également fourni des matières premières et des marchés pour les entreprises européennes.

La colonisation a contribué à la diffusion de la langue et de la culture européennes dans les colonies, ce qui a conduit à l'assimilation culturelle des élites indigènes. Cette diffusion culturelle a renforcé le pouvoir et l'influence des métropoles européennes.

Les colonies ont joué un rôle stratégique important pendant les guerres mondiales en fournissant des troupes et des ressources aux puissances coloniales. Elles ont également servi de bases militaires stratégiques, comme dans le cas du canal de Suez et des colonies françaises en Afrique.

Les rivalités économiques et politiques entre les grandes puissances européennes ont contribué à la montée des tensions et à la compétition pour le contrôle des colonies et des marchés mondiaux.

Paul Valéry considérait la dominance européenne comme fragile et menacée, soulevant la question de l'avenir de l'Europe face à l'ascension des autres puissances mondiales.