Prise en charge médicamenteuse en EHPAD

Créer un groupe composé de différents professionnels tels que la direction, le médecin coordonnateur, l'infirmier, le pharmacien et le médecin traitant pour guider les initiatives d'amélioration de la prise en charge médicamenteuse.

Mettre en place un plan d'action qui comprend des objectifs précis et qui est approuvé par les instances de l'établissement.

Suivre régulièrement l'état d'avancement du plan d'action pour voir si les objectifs sont atteints.

Communiquer aux équipes de l'établissement les progrès et les objectifs du plan d'action.

Intégrer la thématique de la prise en charge médicamenteuse dans les programmes de formation des équipes.

Utiliser un outil pour évaluer l'organisation générale de la prise en charge médicamenteuse et pour identifier les points à améliorer.

S'assurer que les résidents sont correctement vaccinés, promouvoir la vaccination.

Réduire la prescription de médicaments psychotropes et neuroleptiques.

En moyenne, 33% des résidents des Ehpad consomment plus de 10 médicaments.

Environ 5% des résidents des Ehpad consomment 15 médicaments ou plus.

Les antidépresseurs sont la classe de médicaments la plus prescrite en Ehpad.

Les anxiolytiques, les hypnotiques et les neuroleptiques sont aussi des classes de médicaments fréquemment prescrites dans les Ehpad.

La polymédication, c'est-à-dire la prise de plusieurs médicaments en même temps, concerne 85% des résidents des Ehpad.

Un excès de traitement, c'est-à-dire une prescription de médicaments non nécessaire, concerne 25% des résidents en Ehpad.

Près de 70% des prescriptions de médicaments en Ehpad sont considérées comme inutiles.

La prise de médicaments en Ehpad nécessite une vigilance accrue en raison du nombre important de résidents âgés et souvent polymédiqués.

Pour minimiser le risque de rupture de stock, garantir la continuité de la même marque de génériques pendant les week-ends, en dehors des heures d'ouverture de la pharmacie.

Assurer que tous les membres impliqués dans la distribution des médicaments sont informés des changements de traitement.

Enregistrement des modifications thérapeutiques dans le dossier médical informatisé et la fiche de dispensation des médicaments.

Communication orale et écrite accompagnant les changements de traitement.

Réunions régulières pour discuter et harmoniser les prescriptions médicamenteuses.

Vérification des conditions de préparation et de conservation des médicaments par les professionnels de santé.

Identifier clairement le médicament jusqu'à son administration.

Vérifier l'identité du résident avant l'administration du traitement.

Le droit du résident de participer activement à sa prise en charge médicamenteuse, en fonction de ses capacités et de sa volonté.

La capacité du résident à préparer lui-même son traitement, si possible et souhaitable.

La nécessité d'informer le résident sur les procédures et les risques liés à sa prise en charge médicamenteuse pour minimiser les risques d'effets indésirables.

L'importance de discuter avec le résident des modifications de son ordonnance et des effets attendus.

Le dialogue avec le résident sur sa perception du nouveau traitement, ses effets et sa satisfaction.

L'importance de discuter avec le résident lors de la réévaluation de son projet personnalisé, afin de s'assurer que ses besoins sont toujours satisfaits.

La nécessité d'échanger avec le résident lorsqu'il refuse son traitement, afin de comprendre ses motivations et de chercher des solutions.

La prise en compte des besoins et des souhaits du résident dans la gestion de son traitement.

Le refus de la prise en charge médicamenteuse par le résident lui-même doit être clairement indiqué et officialisé dans les documents de transmission.

Les échanges concernant la prise en charge médicamenteuse du résident peuvent être partagés avec son entourage, en respectant les lois sur la confidentialité.

Les établissements doivent évaluer régulièrement la qualité de leurs pratiques de prise en charge médicamenteuse.

Le nombre d'événements indésirables, tels que les effets secondaires, est un indicateur clé de la qualité de la prise en charge médicamenteuse.

La formation des professionnels de santé sur la prise en charge médicamenteuse est essentielle pour garantir la qualité des soins.

Les établissements surveillent le nombre de résidents qui prennent des neuroleptiques, afin de garantir l'utilisation appropriée de ces médicaments.

Le nombre de conciliations médicamenteuses organisées indique la qualité de la coordination des soins du résident.

Le document qui formalise le refus du résident de gérer lui-même sa prise en charge médicamenteuse est un avenant au projet personnalisé.

L'ensemble du personnel est conscient des risques potentiels liés à l'utilisation de médicaments.

Le suivi régulier des traitements médicamenteux permet d'optimiser la prise en charge et d'adapter les traitements en fonction des besoins du résident.

Ce processus permet de garantir la sécurité et la qualité des soins dispensés aux résidents.

La prescription des médicaments est adaptée aux besoins spécifiques des personnes âgées et prend en compte leurs conditions physiques et leurs antécédents médicaux.

La remontée d'informations permet de prévenir de futurs incidents et d'améliorer la sécurité des soins.