2/ Les institutions politiques du pdv du droit et de la sociologie po 1- Le pouvoir exécutif

Pas de preuve de progression de la technocratisation des cabinets ministériels sous Mitterrand, sous-traite de l'énarque de 45% à 39% entre le premier et second septennat.

Arrivée de personnel non-fonctionnaires ou de hautes administrations (magistrats, commissaires de police) à la place des énarques.

Quatre modes de recrutements : militante, ministérielle, amicale et professionnelle.

Domination de la filière ministérielle et amicale dans les analyses des trajectoires et des parcours.

Observation de personnel issu de la haute bourgeoisie sous Mitterrand, peu de concurrence de la petite bourgeoisie et de la classe moyenne.

Arrivée d'un personnel politique et d'activistes plutôt qu'un tournant néo-libéral et une nouvelle élite issue de la haute bourgeoisie.

Membres des cabinets possèdent des ressources sociales les plus favorisées.

Accroissement de la part du personnel issu des IEP de provinces et des écoles de commerce sous Sarkozy.

Difficile d'accéder au cabinet ministériel, résultat des témoignages seulement de anciens membres.

Ministre ne décide pas seul, décision publique résulte de la division du travail et des interactions entre les conseillers.

Conseillers favorisent les acteurs avec qui ils interagissent, rôle de position : en interaction constante avec groupes pro et sociaux du secteur d'action public.

Conseillers chargés de faire l'interface entre le cabinet et les services administratifs valorisent les visions techniques.

Actions de décision ne suivent pas la même logique, acteurs généralistes (directeur de cabinet, chef de cabinet) plus concernés par la faisabilité et la capacité de fonctionnaires à mettre en œuvre la décision.

Éléments pris en compte par les acteurs : relations de concurrence avec l'opposition, relations de concurrence entre les ministres, nécessité de la réconduction du soutien des députés de la majorité, attention portée aux médias et à l'opinion publique.

Les acteurs des cabinets ne portent pas les mêmes enjeux et marge de manouvre selon leurs ressources, postes.

Circuit de production de décisions : Avant-projet préparé par les services administratifs, transmission des projets aux ministères concernés, discussions au sein des réunions interministérielles, mise en forme juridique par les services administratifs, discussion au parlement.

Les membres les plus hauts du cabinet ne sont pas au courant de toutes les décisions prises et les majeures de la plupart des dossiers sont traités par les conseillers techniques.

Concurrence entre conseillers techniques génère une concurrence entre eux.

Après Mitterrand, les filières de recrutement favorables sont l'amicale et la ministérielle au détriment de la filière partisane.

Sous Hollande, caractérisée par une féminisation importante, une part importante de diplômés des IEP de provinces, et une réduction de la part d'acteurs issus des écoles de commerce.

Le rôle des conseillers est de faire en sorte que les décisions publiques favorisent les acteurs avec qui ils interagissent régulièrement.

Les conseillers favorisés par leurs positions dans les cabinets et leurs trajectoires sociales antérieures peuvent accumuler des connaissances spécifiques sur les secteurs précis.

L'interface entre les cabinets et les services administratifs est valorisée, le rôle des conseillers pendant les interactions avec les services administratifs.

Les agents généraux (directeur de cabinet et chef de cabinet) ne suivent pas les mêmes enjeux et marge de manouvre.

Les acteurs plus hauts dans la hiérarchie tranchent les décisions publiques lorsque celles-ci ont un effet sur la vie politique.

Pas de preuve de progression de la technocratisation des cabinets ministériels sous Mitterrand, sous-traite de l'énarque de 45% à 39% entre le premier et second septennat.

Arrivée de personnel non-fonctionnaires ou de hautes administrations (magistrats, commissaires de police) à la place des énarques.

Quatre modes de recrutements : militante, ministérielle, amicale et professionnelle.

Domination de la filière ministérielle et amicale dans les analyses des trajectoires et des parcours.

Observation de personnel issu de la haute bourgeoisie sous Mitterrand, peu de concurrence de la petite bourgeoisie et de la classe moyenne.

Arrivée d'un personnel politique et d'activistes plutôt qu'un tournant néo-libéral et une nouvelle élite issue de la haute bourgeoisie.

Membres des cabinets possèdent des ressources sociales les plus favorisées.

Accroissement de la part du personnel issu des IEP de provinces et des écoles de commerce sous Sarkozy.

Difficile d'accéder au cabinet ministériel, résultat des témoignages seulement de anciens membres.

Ministre ne décide pas seul, décision publique résulte de la division du travail et des interactions entre les conseillers.

Conseillers favorisent les acteurs avec qui ils interagissent, rôle de position : en interaction constante avec groupes pro et sociaux du secteur d'action public.

Conseillers chargés de faire l'interface entre le cabinet et les services administratifs valorisent les visions techniques.

Actions de décision ne suivent pas la même logique, acteurs généralistes (directeur de cabinet, chef de cabinet) plus concernés par la faisabilité et la capacité de fonctionnaires à mettre en œuvre la décision.

Éléments pris en compte par les acteurs : relations de concurrence avec l'opposition, relations de concurrence entre les ministres, nécessité de la réconduction du soutien des députés de la majorité, attention portée aux médias et à l'opinion publique.

Les acteurs des cabinets ne portent pas les mêmes enjeux et marge de manouvre selon leurs ressources, postes.

Circuit de production de décisions : Avant-projet préparé par les services administratifs, transmission des projets aux ministères concernés, discussions au sein des réunions interministérielles, mise en forme juridique par les services administratifs, discussion au parlement.

Les membres les plus hauts du cabinet ne sont pas au courant de toutes les décisions prises et les majeures de la plupart des dossiers sont traités par les conseillers techniques.

Concurrence entre conseillers techniques génère une concurrence entre eux.

Après Mitterrand, les filières de recrutement favorables sont l'amicale et la ministérielle au détriment de la filière partisane.

Sous Hollande, caractérisée par une féminisation importante, une part importante de diplômés des IEP de provinces, et une réduction de la part d'acteurs issus des écoles de commerce.

Le rôle des conseillers est de faire en sorte que les décisions publiques favorisent les acteurs avec qui ils interagissent régulièrement.

Les conseillers favorisés par leurs positions dans les cabinets et leurs trajectoires sociales antérieures peuvent accumuler des connaissances spécifiques sur les secteurs précis.

L'interface entre les cabinets et les services administratifs est valorisée, le rôle des conseillers pendant les interactions avec les services administratifs.

Les agents généraux (directeur de cabinet et chef de cabinet) ne suivent pas les mêmes enjeux et marge de manouvre.

Les acteurs plus hauts dans la hiérarchie tranchent les décisions publiques lorsque celles-ci ont un effet sur la vie politique.