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Questions and Answers
Comment les erreurs d'orbite et d'horloge des satellites affectent-elles le positionnement GNSS en mode absolu par rapport au positionnement relatif ?
Comment les erreurs d'orbite et d'horloge des satellites affectent-elles le positionnement GNSS en mode absolu par rapport au positionnement relatif ?
- En mode absolu, l'erreur se répercute directement, mais est graduellement amoindrie, tandis qu'en mode relatif, elle affecte la longueur de base mesurée. (correct)
- En mode absolu, l'erreur se répercute directement sur la position du récepteur, tandis qu'en mode relatif, elle est amplifiée.
- En mode absolu, l'erreur est minimisée par l'ajustement, tandis qu'en mode relatif, elle est compensée par l'accumulation d'observations.
- En mode absolu, l'erreur est négligeable, tandis qu'en mode relatif, elle est corrigée par l'utilisation d'orbites de haute qualité.
Quelle est l'importance d'une correction pour maintenir le caractère euclidien de la distance satellite-récepteur en relation avec les effets relativistes sur les signaux GNSS ?
Quelle est l'importance d'une correction pour maintenir le caractère euclidien de la distance satellite-récepteur en relation avec les effets relativistes sur les signaux GNSS ?
- Elle compense les effets de Sagnac dus à la rotation de la Terre.
- Sans cette correction, l'estimation temporelle serait erronée, affectant la localisation. (correct)
- Elle ajuste la distance en fonction de la configuration géométrique des récepteurs.
- Elle corrige l'impact de la relativité générale sur la fréquence des signaux.
Comment le modèle de variations du centre de phase de l'antenne (modèle ANTEX) permet-il d'améliorer la précision des mesures GNSS ?
Comment le modèle de variations du centre de phase de l'antenne (modèle ANTEX) permet-il d'améliorer la précision des mesures GNSS ?
- En modélisant l'excentrement constant et la hauteur moyenne du centre de phase.
- En éliminant les ambiguïtés de phase grâce à des corrections angulaires.
- En corrigeant directement les effets de la troposphère et de l'ionosphère.
- En ramenant précisément la mesure GNSS au marqueur au sol en tenant compte des variations de l'incidence du signal. (correct)
Quel est l'impact du phénomène de "phase wind-up" sur le positionnement GNSS et comment est-il géré ?
Quel est l'impact du phénomène de "phase wind-up" sur le positionnement GNSS et comment est-il géré ?
Quelle est l'influence de la surcharge océanique sur la détermination précise des positions et comment est-elle modélisée ?
Quelle est l'influence de la surcharge océanique sur la détermination précise des positions et comment est-elle modélisée ?
Pourquoi la connaissance de la position exacte du centre de phase de l'antenne est-elle cruciale, et comment les fichiers ANTEX contribuent-ils à améliorer la précision du positionnement ?
Pourquoi la connaissance de la position exacte du centre de phase de l'antenne est-elle cruciale, et comment les fichiers ANTEX contribuent-ils à améliorer la précision du positionnement ?
Comment la combinaison linéaire "ionosphere-free" de mesures GNSS sur différentes fréquences permet-elle d'améliorer la précision du positionnement, et quelles sont ses limitations ?
Comment la combinaison linéaire "ionosphere-free" de mesures GNSS sur différentes fréquences permet-elle d'améliorer la précision du positionnement, et quelles sont ses limitations ?
Quelles sont les stratégies à adopter pour minimiser l'impact des trajets multiples (multipath) sur les mesures GNSS, et pourquoi est-ce une source d'erreur difficile à corriger ?
Quelles sont les stratégies à adopter pour minimiser l'impact des trajets multiples (multipath) sur les mesures GNSS, et pourquoi est-ce une source d'erreur difficile à corriger ?
Comment les termes de gradients troposphériques sont-ils utilisés pour améliorer la correction des retards troposphériques dans le positionnement GNSS de haute précision ?
Comment les termes de gradients troposphériques sont-ils utilisés pour améliorer la correction des retards troposphériques dans le positionnement GNSS de haute précision ?
Quel est l'impact de la déformation de l'écorce terrestre due aux marées terrestres sur le positionnement précis, et comment est-ce pris en compte dans les corrections GNSS ?
Quel est l'impact de la déformation de l'écorce terrestre due aux marées terrestres sur le positionnement précis, et comment est-ce pris en compte dans les corrections GNSS ?
Quelle est la principale raison pour laquelle le retard ionosphérique affectant le GNSS est plus important à l'équateur qu'aux latitudes plus élevées?
Quelle est la principale raison pour laquelle le retard ionosphérique affectant le GNSS est plus important à l'équateur qu'aux latitudes plus élevées?
Quelle méthode de correction pour les erreurs liées à la troposphère est la plus précise et est généralement utilisée par les logiciels de traitement GNSS scientifiques pour une exactitude millimétrique?
Quelle méthode de correction pour les erreurs liées à la troposphère est la plus précise et est généralement utilisée par les logiciels de traitement GNSS scientifiques pour une exactitude millimétrique?
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux pourquoi les ondes GNSS sont décrites comme ayant une polarisation circulaire droite?
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux pourquoi les ondes GNSS sont décrites comme ayant une polarisation circulaire droite?
Lesquelles des charges de surface atmosphériques suivantes ont les effets les plus significatifs sur les mesures GNSS, et comment les effets sont-ils généralement minimisés ou corrigés ?
Lesquelles des charges de surface atmosphériques suivantes ont les effets les plus significatifs sur les mesures GNSS, et comment les effets sont-ils généralement minimisés ou corrigés ?
Comment les effets du retard troposphérique sur les signaux GNSS varient avec l’élévation du satellite au-dessus de l’horizon, et quel est le défi dans leur correction ?
Comment les effets du retard troposphérique sur les signaux GNSS varient avec l’élévation du satellite au-dessus de l’horizon, et quel est le défi dans leur correction ?
Quel est le protocole recommandé afin de rectifier les sauts de cycle qui, de façon inhérente, émanent des signaux GSN, et quelles circonstances précipitent ces sauts ?
Quel est le protocole recommandé afin de rectifier les sauts de cycle qui, de façon inhérente, émanent des signaux GSN, et quelles circonstances précipitent ces sauts ?
Comment la technique Free d’ionosphère combinée des mesures GSN de fréquences divergentes améliore-t- elle la précision du positionnement GSN, et quelles sont ses limites ?
Comment la technique Free d’ionosphère combinée des mesures GSN de fréquences divergentes améliore-t- elle la précision du positionnement GSN, et quelles sont ses limites ?
Quel rôle les gradients troposphériques jouent-ils dans l’amélioration des rectifications aux effets troposphériques au sein du positionnement du GSN de haute précision ?
Quel rôle les gradients troposphériques jouent-ils dans l’amélioration des rectifications aux effets troposphériques au sein du positionnement du GSN de haute précision ?
Quel effet de la technique de rectification de la technique Free d'ionosphère peut entraîner des ambiguïtés non intégrales?
Quel effet de la technique de rectification de la technique Free d'ionosphère peut entraîner des ambiguïtés non intégrales?
Flashcards
GNSS, c'est quoi?
GNSS, c'est quoi?
Systèmes globaux de positionnement par satellite.
Sources d'erreurs GNSS?
Sources d'erreurs GNSS?
Erreurs liées aux satellites, propagation, station (antenne et récepteur) et environnement.
Base du positionnement GNSS?
Base du positionnement GNSS?
Connaissance précise de la position et de l'horloge des satellites.
Effet du positionnement absolu?
Effet du positionnement absolu?
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Positionnement relatif, c'est?
Positionnement relatif, c'est?
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Orbites radio-diffusées?
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Effets relativistes?
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Importance correction relativiste?
Importance correction relativiste?
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Phase Centre Offset (PCO)?
Phase Centre Offset (PCO)?
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Phase Centre Variation (PCV)?
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Erreurs liées à la propgation?
Erreurs liées à la propgation?
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L'ionosphère?
L'ionosphère?
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Retard ionosphérique?
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Combinaison ionosphere-free?
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La troposphère?
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Retard troposphérique?
Retard troposphérique?
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Paramètres troposphériques?
Paramètres troposphériques?
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Trajets multiples (multipath)?
Trajets multiples (multipath)?
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Masques (GNSS)?
Masques (GNSS)?
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Centre de phase de l'antenne?
Centre de phase de l'antenne?
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Conséquence d'un masque?
Conséquence d'un masque?
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Phase wind-up?
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Déformation de l'écorce terrestre
Déformation de l'écorce terrestre
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Surcharge atmosphérique
Surcharge atmosphérique
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Study Notes
Avant-propos
- Le document est le résultat de travaux effectués depuis 2009, d'abord à l'École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG / IGN), puis à l'École Nationale Supérieure des Techniques Avancées Bretagne (ENSTA Bretagne).
- Le document a bénéficié de relectures partielles, mais des erreurs sont toujours possibles.
- Il répond aux compétences F1.3 et H1.2 requises par l'OHI dans le cadre de la norme internationale FIG-OHI-ACI Hydrographie catégorie A (OHI, 2018).
- Le cours est organisé en sept parties.
- Il présente d'abord une introduction aux systèmes de positionnement par satellite et un rappel des concepts géodésiques.
- Ensuite, il décrit les signaux et les mesures utilisés.
- Il examine les principaux modèles et sources de données utilisés pour minimiser les erreurs qui affectent le positionnement par GNSS.
- Il examine les méthodes de positionnement GNSS avec une précision variable.
- Il présente les quatre systèmes mondiaux de positionnement par satellite fonctionnels ou en cours de déploiement.
- Il donne un aperçu des réseaux GNSS permanents, y compris leur histoire, leur fonctionnement et leurs objectifs
- Il décrit la procédure de positionnement précis par GNSS, depuis la sélection de la station jusqu'à l'analyse des observations.
- Pour une étude approfondie des GNSS, les lecteurs peuvent se référer à (Teunissen et Oliver Montenbruck, 2017).
- Les cartes ont été réalisées à l'aide de GMT (The Generic Mapping Tools)
- Illustration de la page de garde: "Galileo in Lego", ©ESA.
- Citation: Bosser, P.; « GNSS : Systèmes globaux de positionnement par satellites », Cours de l'École Nationale Supérieure des Techniques Avancées Bretagne, 2015.
Erreurs liées aux satellites
- Le positionnement du système mondial de navigation par satellite (GNSS) repose sur la connaissance de la position et de l'horloge des satellites qui composent les constellations
- Les erreurs d'orbite et d'horloge des satellites ont un impact variable sur le positionnement, selon le mode d'utilisation
Positionnement absolu
- L'erreur sur la position du satellite peut se répercuter directement sur la position du récepteur
- Cet effet est réduit grâce à l'accumulation des observations de plusieurs satellites
Positionnement relatif
- Il peut être correctement représenté par l'équation: δb/b = δr/r, où b est la ligne de base, δr est l'erreur radiale, et r est la distance du satellite
- Les organisations qui gèrent chaque système GNSS fournissent en temps réel, via le message de navigation, les orbites prévues des satellites
- Les orbites sont appelées "radiodiffusées" et ont une exactitude métrique
- Depuis 2007, un projet mené dans le cadre de l'IGS (International GNSS Service) vise à fournir des produits précis en temps réel
- Différents organismes (JPL, ESOC, BKG, etc.) fournissent ainsi des orbites et des horloges avec une latence inférieure à 10 s et une exactitude de 20 cm sur les orbites, et de 0,3 à 0,7 ns sur les horloges (Geng, 2010)
- Pour un positionnement en temps différé, l'IGS combine les orbites précises et les corrections d'horloge, qui sont calculées par différents centres d'analyse et fournies à tous les utilisateurs (Tableau 3.1)
- La production opérationnelle de produits multi-GNSS (regroupant les 4 constellations) est encore expérimentale
Effets relativistes
- La relativité restreinte implique que l'espace et le temps ne sont pas absolus et que les mesures dépendent de l'observateur inertiel
- La relativité générale implique que le temps dépend de la gravité
- Les effets de la relativité générale sur les satellites affectent différemment le positionnement ponctuel
- L'effet relativiste sur l'orbite du satellite est négligeable.
- La correction de l'effet relativiste sur les horloges des satellites est possible grâce à l'équation: ∆tr = F · e · √a · sin E
- a est le demi-grand axe de l'ellipse décrivant la trajectoire du satellite
- e son excentricité, E l'anomalie excentrique et F = -2(√µ)/c^2, µ = GM
- G est la constante gravitationnelle universelle
- M est la masse du système Terre - Atmosphère
- Cet effet est de l'ordre de 3 m sur la mesure du temps de propagation et est pris en compte dans la détermination des orbites GNSS (Xu, 2010)
- Une correction doit être appliquée pour conserver le caractère euclidien de la distance satellite - récepteur
- Cette correction est donnée par l'équation: δrel = 2(√µ)/c^2 * ln((rj + ri + rij)/(rj + ri - rij))
- ri (resp. rj) étant la distance entre le récepteur (resp. le satellite) et le centre des masses Terre-Atmosphère
- rij la distance entre récepteur et satellite
- Cet effet est de l'ordre de 20 mm maximum.
- L'effet de la Relativité générale affecte la fréquence des signaux émis, cependant cette modification est prise en compte et n'a donc pas besoin d'être corrigée par l'utilisateur
- Les effets de la relativité restreinte affectent l'horloge du récepteur en raison de la rotation de la Terre lors de la propagation des signaux
- C'est l'effet de Sagnac, modélisé par δrel = (1/c^2)*(~rj)∧(~ri) · (ωe)
- ri et rj sont respectivement les vecteurs géocentriques de position du satellite et du récepteur, et ωe est le vecteur rotation de la Terre
- L'effet de Sagnac peut atteindre 30 m et il est compris implicitement dans l'erreur d'horloge du récepteur
Centre de phase des satellites
- Les orbites des satellites se réfèrent au centre de masse de celui-ci et non pas à la position du centre de phase de l'antenne émettrice
- Pour un positionnement précis, il est donc nécessaire de connaître le vecteur séparant centre de masse et centre de phase (Kouba, 2009)
- Une composante fixe, appelée Phase Centre Offset (PCO), correspond au vecteur entre le centre de masse et la position moyenne du centre de phase
- Elle est exprimée dans un repère local lié à l'orientation du satellite, Z orienté vers le centre de la Terre, X vers le soleil, Y tel que le repère (X, Y, Z) soit direct
- Le PCO permet de corriger la position du centre de masse du satellite pour la ramener au centre de phase moyen du satellite
- Une composante variable qui dépend de l'angle au nadir et notée PCV pour Phase Centre Variation
- C'est une correction a appliquer sur la mesure de phase
- Ce vecteur est conventionnellement divisé en 2 parties : Une composante fixe, appelée Phase Centre Offset (PCO), et une composante variable qui dépend de l'angle au nadir et notée PCV (Phase Centre Variation)
- Les valeurs du PCO et du PCV sont fournies par l'IGS via un fichier ANTEX (ANTenna EXchange), qui est régulièrement mis à jour (Rothacher et Schmid, 2010)
Erreurs liées à la propagation
- La mesure de distance d'un satellite repose sur l'hypothèse que la vitesse de propagation est constante et égale à la célérité de la lumière
- Ceci est vérifié uniquement dans le vide
Ionosphère
- L'ionosphère est la couche la plus haute de l'atmosphère, située entre 60 et 1000 km, et elle est constituée de gaz fortement ionisés (ions et électrons) à très faible pression et haute température
- L'ionosphère est dispersive et, par conséquent, la propagation d'une onde dépend de sa fréquence
- Le retard ionosphérique est l'allongement du temps de parcours entre le satellite et le récepteur, variant entre 1 et 100 mètres en fonction de l'agitation ionosphérique
- L'agitation ionosphérique dépend de la latitude du point, de l'activité solaire, de la période de l'année et du moment du jour/nuit
- L'indice de réfraction pour la propagation de l'information (indice de groupe np) et l'indice de réfraction pour la propagation de la phase (indice de phase nL) s'écrivent : ne
- nP(f) ≈ 1 + a(ne/f^2) et nL(f) ≈ 1 − a(ne/f^2), où a = q^2/(8πε0me) ≈ 40.3 m^3·s^-2
- En raison de ce retard à la propagation, le récepteur i mesure le chemin optique : sX = ∫ni(f)ds, où X = L (phase) ou X = P (navigation).
- Le retard ionosphérique est exprimé par τiono,X = sX − r, où r est le chemin géométrique.
- Pour les mesures de code et de phase: τiono,P = a/f^2 · TEC et τiono,L = −a/f^2 · TEC
- Le terme TEC (Total Electron Content) représente le contenu électronique total entre le récepteur i et le satellite j
- T EC = ∫ nieds = V TEC/cos z, où VTEC est le contenu intégré en électron au zénith et z l'angle zénithal du signal au point d'entrée dans l'ionosphère.
- Les variations spatio-temporelles du TEC traduisent donc l'impact de l'ionosphère sur les observations GNSS de code et de phase
- Différentes approches peuvent être envisagées pour la correction de ce retard
- Différents modèles empiriques monofréquences sont utilisés
- Le modèle de Klobuchar (GPS) et NeQuick-G (Galileo) sont utilisés
- Pour les mesures bifréquences, la combinaison « ionosphere free » est basée sur la dépendance de l'impact à la fréquence
- Les modèles plus fins de l'ionosphère (comme IRI) sont utilisés en post-traitement.
- La différenciation des mesures, dans le cadre d'un positionnement différentiel avec de courtes lignes de bases (inférieures à 15 km), réduit l'effet de l'ionosphère
- C'est une combinaison linéaire de mesures réalisées sur deux fréquences porteuses, permettant l'élimination du retard ionosphérique, et est utilisée par la majorité des logiciels de données
- Il existe 2 types d'observable: Lk = r + c∆t − λk Nk + τiono,k, cette équation peut se réécrire sous la forme: Lk = r + c∆t − λk Nk − a/fk2*TEC
- La combinaison "ionosphere free" conduit à l'équation: L3 = (f1^2/(f1^2 - f2^2)) * L1 - (f2^2/(f1^2 - f2^2) )* L2 = r + c∆t − λ3 N3;
- Avec λ3, la longueur d’onde de L3 et N3, l'ambiguïté sur la mesure de L3.
- λ(GPS) = 6.28 mm
- Cette combinaison n'est plus affectée en 1ère approximation par le retard ionosphérique
- Elle est cependant affectée par une erreur résiduelle
- Cette méthode présente des inconvénients comme le bruit de mesure sur cette nouvelle observable, l'ambiguïté non forcément entière et le risque de complexité de la résolution des ambiguïtés
- La combinaison d'une correction au premier ordre; si on dispose de données externes, une correction d'ordre supérieure est possible
La troposphère
- La troposphère est la couche la plus basse de l'atmosphère, située entre 0 et 80 km, contenant 90% de la masse atmosphérique
- La troposphère retarde la propagation des signaux émis par les satellites GPS et dégrade la détermination de la composante verticale
- Ce retard est défini comme la différence entre le trajet optique et la distance: τtropo =∫[ntropo(s) − 1]ds
- ntropo est l'indice de réfraction et varie avec la pression, la température et l'humidité
- Le retard troposphérique varie en fonction de l'élévation du satellite au dessus de l'horizon
- Au zénith au niveau de la mer, il est d'environ 2,40 mètres
- A 5 d'élévation, il est supérieur à 20 mètres, et à l'horizon de plusieurs centaines
- L'impact du retard dépend de l'élévation:
- Pour des satellites à au moins 15°, une erreur d'1 m induit une erreur de 3 m sur l'estimation de la hauteur.
- Pour des satellites à au moins 5°, une erreur d'1 m induit une erreur de 6 m sur l'estimation de la hauteur.
- Différentes approches sont employées pour la correction de cet effet
- Réaliser une correction empirique à partir de mesures météorologiques
- Utiliser des modèles pour l'estimation de paramètres supplémentaires lors de l'analyse GNSS
- Dans un positionnement différentiel avec des lignes de basses inférieures à 30km, l'effet est considérablement réduit
- Une correction approchée à partir des données prises au sol peut être réalisée
- Les paramètres sol peuvent être mesurés sur le terrain ou issus d'un modèle standard
- Le retard est corrigé avec une exactitude de 10 à 50 cm
- Il existe une alternative pour estimer les paramètres, dans ce cas le retard est divisé en 3 composantes : Retard hydrostatique, le retard humide et des termes de gradients tropophériques decrivant les variations azimutales
Erreurs liées à la station
- Le trajet multiple sont des réflexions qui peuvent entraîner des erreurs de plusieurs centimètres
- Ils se produisent quand le signal GPS arrive au récepteur après plusieurs réflexions
- L'amplitude dépend de la mesure utilisée, pouvant atteindre quelques dizaines de mètres mais dépassant rarement quelques centimètres
- Il est difficile à corriger mais certaines dispositions peuvent être prises (éloigner l'antenne de surfaces réfléchissantes, stations munies d'un plan absorbant...)
- Privilégier les antennes à anneau de garde, filtrer les signaux, sélectionner les satellites, privilégier des séquences d'observations et éviter les observations par temps humide
Les masques
- Les éléments forment des obstacles qui empêchent la réception du signal GPS
- La présence d'un obstacle peut entraîner
- l'atténuation du signal si l'obstacle empêche le signal de passer en continu
- la perte momentanée du signal si l'obstacle empêche le signal de passer
- il n'y a pas de solution, et il faut choisir judicieusement la station
Le centre de phase de l'antenne
- Le centre de phase de l'antenne permet de connaître la position et de ramener la mesure au point matérialisé au sol
- Pour décrire le centre de phase, on considère: PCO (Phase Center Offset) , ARP et PCV (Phase Center Variation), différent en fonction des des longueurs d'onde du GNSS (Figure 3.12).
- Chaque type d'antenne a son ARP.
- Les PCO et PCV sont mis à jour régulièrement via les fichiers ANTEX en fonction des fréquences, et introduits dans les logiciels
- On utilise les cartes des centre de phase qui permet de ramener la mesure GNSS au marqueur
- En traitement différentiel il suffit d'orienter les antennes dans la même direction et que toutes les corrections soient identiques
Phase wind up
- La polarisation d'une onde correspond à la direction des champs électromagnétiques des ondes GNSS
- Les ondes GNSS sont à polarisation verticale droite en raison du sens de rotation des vecteurs
- Les antennes émétrices et réceptrices ont des orientations relatives
- Un changement de l'orientation relative induit un changement dans l'observation de la phase pouvant atteindre la moité de la longueur d'onde de la porteuse
Déformation de l'écorce terrestre
- La croute est aussi sujette aux forces gravitationnelles induites par la Lune et le Soleil entraînant le phénomène de marées océaniques
- Ces marées peuvent atteindre 30 cm sur la composante verticale et 5 cm sur les composantes horizontales
- Une modélisation sous forme d'harmoniques sphériques de cet effet avec une exactitude à de l'ordre de 1 mm; un développement à l'ordre 2 de ces harmoniques permet une exactitude à l'ordre de 5 mm
- Une description complète des effets des marées terrestres est disponible dans les conventions de l'IERS (Petit et Luzum, 2010)
Surcharge océanique
- La surcharge océanique est une déformation de la croute au phénomène de marées océaniques qui presente une variabilité des effets
- Son impact est significatif pour la mesure au bord des cotes
- un service de calcul en ligne est utilisé afin corriger tout facteur dans toutes les composantes Cet effet est est réduit en position différentiel avec une courte base
Surcharge atmosphérique
- La surcharge atmosphérique est une déformation de la croûte terrestre due à l'atmosphere
- Les variations des déformations sont corrélées avec les variations de la pressions au sol
- L'utilisation d'un modèle permet une correction avec une exactitude submillimétriques
- On utilise un service de calcul en ligne pour ça
Synthèse
- Il existe: des erreurs des satellites, de la propagation et de station
- Les méthodes de positionnement peuvent être: standard (instantané et absolu) ou précis (différentiel)
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