Introduction aux GNSS - ENSTA Bretagne

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Questions and Answers

Quelle est la principale fonction des codes pseudo-aléatoires utilisés dans les systèmes GNSS?

  • Alimenter les satellites en énergie solaire.
  • Transmettre des informations textuelles complexes.
  • Crypter les données de navigation pour empêcher l'interception.
  • Mesurer avec précision le temps de propagation d'un signal entre le satellite et le récepteur. (correct)

Pourquoi la modulation BPSK (Binary Phase Shifted Key) est-elle considérée comme la modulation historique utilisée dans les premiers signaux GNSS?

  • Elle est plus résistante aux interférences causées par d'autres signaux.
  • Elle consomme moins d'énergie par rapport aux modulations plus récentes.
  • Elle était plus simple à mettre en œuvre avec la technologie disponible à l'époque. (correct)
  • Elle offre une synchronisation plus précise que les autres méthodes.

Comment la méthode CDMA (Code Division Multiple Access) aide-t-elle à séparer les signaux émis par différents satellites GNSS?

  • En assignant à chaque satellite une fréquence unique pour ses signaux.
  • En permettant aux satellites d'émettre des signaux à des moments différents.
  • En ajustant dynamiquement la puissance du signal de chaque satellite en fonction de sa distance au récepteur.
  • En attribuant à chaque satellite un code spécifique, de corrélation nulle avec les autres. (correct)

Quelle est la conséquence principale de l'utilisation d'une boucle de code (DLL) pour estimer le décalage temporel entre les codes GNSS?

<p>Elle permet d'obtenir une estimation précise de la durée de propagation du signal. (D)</p> Signup and view all the answers

Pourquoi est-il nécessaire de corriger l'observation GNSS si les satellites sont à environ 20 000 km du sol et que la longueur d'onde d'un code standard est de l'ordre de 1 ms (environ 300 km)?

<p>Pour corriger l'ambiguïté entière sur la mesure de code, car la distance réelle est un multiple de la longueur d'onde, plus une fraction. (A)</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte de la mesure de code GNSS, comment l'erreur d'horloge du satellite et celle du récepteur sont-elles prises en compte dans l'équation de la pseudo-distance?

<p>Elles sont incluses comme termes à estimer, car elles affectent directement le temps de propagation mesuré. (D)</p> Signup and view all the answers

Quelle est la principale raison pour laquelle la mesure de phase est plus précise que la mesure de code dans les systèmes GNSS?

<p>La mesure de phase offre une résolution plus fine du signal, permettant une meilleure précision. (C)</p> Signup and view all the answers

Quel défi majeur est rencontré lors de l'utilisation de la mesure de phase pour le positionnement GNSS, et comment est-il généralement adressé?

<p>L'ambiguïté entière, résolue par des méthodes de fixation des ambiguïtés. (B)</p> Signup and view all the answers

Comment fonctionne la méthode AROF (Ambiguity Resolution On the Fly) pour la résolution des ambiguïtés de phase, et dans quelles conditions est-elle particulièrement efficace?

<p>Elle permet une résolution quasi-instantanée des ambiguïtés, efficace sur de courtes lignes de base et/ou avec une bonne modélisation des erreurs. (D)</p> Signup and view all the answers

Quel est l'intérêt principal de réaliser des combinaisons linéaires des mesures de code et/ou de phase dans le traitement des données GNSS?

<p>Améliorer la robustesse et la précision des résultats en permettant la détection d'erreurs, l'aide à la fixation des ambiguïtés etc. (C)</p> Signup and view all the answers

Pourquoi l'élimination directe de certains termes (géométriques, retards de propagation) dans les équations de code et de phase via des combinaisons linéaires est-elle avantageuse?

<p>Elle permet d'isoler et de mieux évaluer les autres sources d'erreur affectant le positionnement. (A)</p> Signup and view all the answers

Quelle est la principale différence entre une observable à courte longueur d'onde (narrow lane) et une observable à large longueur d'onde (wide lane) dans le contexte des combinaisons linéaires GNSS?

<p>L'observable à courte longueur d'onde présente une observation moins bruitée, tandis que celle à large longueur d'onde permet une résolution plus rapide des ambiguïtés. (B)</p> Signup and view all the answers

Quel est l'objectif principal de la boucle de phase (PLL) dans un récepteur GNSS en ce qui concerne la mesure du signal?

<p>Estimer avec précision le déphasage entre les signaux reçus et générés localement. (A)</p> Signup and view all the answers

Comment la connaissance de la date d'émission du code pour chaque satellite, contenue dans le message de navigation, aide-t-elle à résoudre l'ambiguïté initiale de la mesure de code?

<p>Elle permet de fixer l'ambiguïté du premier signal mesuré à une valeur arbitraire et de compter le temps de trajet des autres satellites à partir de cette référence. (A)</p> Signup and view all the answers

Dans le positionnement GNSS, pourquoi est-il important de maintenir une session d'observation continue sans interruption du signal d'un satellite?

<p>Pour conserver la connaissance du nombre entier de cycles écoulés (ambiguïté entière) et ainsi faciliter la résolution des ambiguïtés de phase. (A)</p> Signup and view all the answers

Comment l'utilisation de plusieurs fréquences porteuses par les systèmes de positionnement par satellite contribue-t-elle à améliorer la précision du positionnement GNSS?

<p>Elle permet de corriger les effets de l'ionosphère en combinant les observations faites sur différentes fréquences. (C)</p> Signup and view all the answers

Quelle est la conséquence principale de l'utilisation de coefficients non entiers dans les combinaisons linéaires des mesures de phase GNSS?

<p>Une perte du caractère entier des ambiguïtés sur les mesures de phase. (B)</p> Signup and view all the answers

Dans le contexte GNSS, que représente le terme data signal par opposition au pilot signal ou data-less signal?

<p><code>data signal</code> est un code de synchronisation contenant un message, module le signal, tandis que <code>pilot signal</code> ne contient que le code de synchronisation. (C)</p> Signup and view all the answers

Si, dans une combinaison linéaire de mesures GNSS, vous souhaitez minimiser le bruit tout en conservant une résolution rapide des ambiguïtés, quel type de combinaison serait le plus approprié ?

<p>Une combinaison qui équilibre le poids des courtes et des longues longueurs d'onde et minimise l'impact du bruit des mesures de code. (A)</p> Signup and view all the answers

Pourquoi la synchronisation accidentelle du récepteur GNSS avec le bruit de fond est-elle moins probable grâce à l'utilisation de codes pseudo-aléatoires longs et complexes?

<p>La probabilité que le bruit de fond imite la signature unique d'un code long et complexe est extrêmement faible. (D)</p> Signup and view all the answers

En quoi la méthode de modulation BOC (Binary Offset Carrier) est-elle avantageuse par rapport à la modulation BPSK (Binary Phase Shifted Key) dans les systèmes GNSS modernes?

<p>Elle permet de couvrir une bande passante plus large, ce qui autorise un meilleur suivi du signal et une plus grande résistance aux interférences. (D)</p> Signup and view all the answers

Comment les récepteurs GNSS modernes tirent-ils parti des signaux data et pilot (ou data-less) pour améliorer la précision des mesures?

<p>Les récepteurs utilisent les signaux <code>pilot</code> pour maintenir une continuité du signal et les signaux <code>data</code> pour extraire plus d'informations, améliorant ainsi les mesures. (C)</p> Signup and view all the answers

En quoi le choix des fréquences des signaux GNSS influence-t-il la capacité de corriger les erreurs dues à l'ionosphère, et comment cela se reflète-t-il dans le design des systèmes GNSS?

<p>L'utilisation de plusieurs fréquences permet de modéliser et de soustraire les effets de l'ionosphère en comparant les délais sur différentes fréquences, influençant le choix des fréquences et le design des récepteurs. (A)</p> Signup and view all the answers

Comment la technique d'inversion des observations est-elle utilisée dans le positionnement GNSS en relation avec le décalage temporel entre le temps réel d'arrivée du premier signal et le temps supposé (65 ms)?

<p>La technique d'inversion est utilisée pour estimer précisément ce décalage lors du traitement des observations. (C)</p> Signup and view all the answers

Lors de la sélection de l'utilisation de la technique de mode «simultanéité au niveau de la réception» GNSS, quelle implication principale la mesure de pseudo-distance met-elle en évidence lors du traitement des données à partir de différents satellites visibles?

<p>Le récepteur stocke les pseudo-distances mesurées au même instant de réception (échelle de temps GNSS) en direction de tous les satellites visibles. (B)</p> Signup and view all the answers

En pratique, quelle méthode, modulation ou signal GNSS permet de couvrir une bande plus large, un meilleur suivi du signal, étant plus récent et moins sujet aux interférences, mais créant un positionnement plus complexe du fait de plusieurs pics locaux de la fonction de corrélation?

<p>Mesure de l'onde avec modulation BOC (Binary Offset Carrier). (E)</p> Signup and view all the answers

Quelle est la longueur de données typique du message de navigation dans les systèmes GNSS par rapport aux codes de synchronisation?

<p>Le message de navigation est transmis avec une vitesse de transmission bien plus faible que les codes de synchronisation pour éviter les interférences. (A)</p> Signup and view all the answers

Flashcards

GNSS (Systèmes globaux de positionnement par satellite)

Systèmes globaux de positionnement par satellite. Permettent de déterminer une position géographique précise sur Terre.

Défi du GNSS

Mesure précise du temps qu'un signal met pour voyager du satellite au récepteur.

Codes pseudo-aléatoires

Codes utilisés par les satellites GNSS et les récepteurs pour mesurer le temps de propagation des signaux.

Message de navigation

Informations transmises par les satellites GNSS, incluant position, état du satellite, corrections d'horloge et données ionosphériques.

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Ondes porteuses

Ondes sinusoïdales utilisées pour transmettre les informations (codes et messages) des satellites GNSS vers la Terre.

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Modulation par la phase

Technique de modulation où la phase du signal est modifiée pour transmettre l'information binaire.

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CDMA (Code Division Multi Access)

Méthode de séparation des signaux où chaque satellite émet un code unique, permettant au récepteur d'identifier la source.

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FDMA (Frequency Division Multi Access)

Méthode de séparation des signaux où chaque satellite émet sur une fréquence spécifique.

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TDMA (Time Division Multi Access)

Méthode de séparation des signaux où les satellites émettent à des moments différents.

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Mesure de code

Mesure du temps que met un code pseudo-aléatoire pour voyager du satellite au récepteur.

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Boucle de code (DLL)

Correspond à un décalage temporel entre les codes reçus et générés, estimé par une boucle de code (DLL).

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Ambiguïté entière (mesure de code)

Multiple de la longueur d'un cycle du code qui doit être corrigé dans la mesure de distance.

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Ât(tr, te)

Temps de propagation du signal émis par le satellite j à l'instant te.

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Pseudo-distance

Distance calculée à partir de la mesure de code, incluant l'erreur de désynchronisation des horloges.

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T(te, tr)

Retards à la propagation liés à l'atmosphère et à l'environnement de l'antenne.

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Mesure de phase

Consiste à mesurer le déphasage entre les signaux reçu et généré par le récepteur.

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Ambiguïté entière (mesure de phase)

Nombre entier de cycles écoulés depuis le début de la mesure, inconnu.

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Boucle de phase (PLL)

Boucle utilisée pour estimer le déphasage entre les signaux reçus et générés.

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Fréquence (f)

Nombre de cycles d'une onde sinusoïdale par unité de temps.

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∆φ(tr)

Partie décimale du déphasage observé à la réception.

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λ

Longueur d'onde du signal étudié.

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Fixation des ambiguïtés

La détermination de la valeur entière du nombre de cycles lors de l'analyse GNSS.

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Résolution en post-traitement

Résolution des ambiguïtés de phase en estimant les valeurs initialement à des valeurs réelles (solution flottante) puis les résolvant à des valeurs entières (solution fixée).

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AROF (Ambiguity Resolution On the Fly)

Résolution des ambiguïtés de phase quasi-instantanée, nécessitant des lignes de bases courtes.

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Combinaison linéaire des mesures

Combinaisons linéaires de mesures de code et/ou de phase réalisées sur différentes fréquences.

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Choix judicieux Coefficients Combinaison Linéaire

Permet d'éliminer directement certains termes des équations de code et de phase

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Observable Narrow Lane

Nouvelle observable à courte longueur d'onde.

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Observable Wide Lane

Nouvelle observable permet une résolution plus rapide des ambiguïtés.

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Combinaison Melbourne-Wübbena

Combinaison Melbourne-Wübbena est un moyen de détecter les sauts de cycle.

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Study Notes

  • L'étude porte sur les systèmes mondiaux de positionnement par satellite (GNSS), tel qu'il est enseigné à l'ENSTA Bretagne.
  • Il explique les signaux et mesures utilisés pour le positionnement
  • Le document a été mis à jour le 18 septembre 2024.

Introduction au GNSS

  • Le document est basé sur les travaux effectués depuis 2009 à l'École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG / IGN), puis à l'ENSTA Bretagne.
  • Il est conforme aux exigences OHI en hydrographie de catégorie A.

Organisation du cours

  • Présentation du système avec les principes et les concepts de géodésie.
  • Description des signaux et des mesures employés.
  • Examen des sources de données utilisées pour atténuer les erreurs de positionnement.
  • Examen des méthodes utilisant les GNSS pour différentes précisions.
  • Présentation des quatre systèmes mondiaux de positionnement par satellite, tant opérationnels que en cours de déploiement.
  • Aperçu des réseaux GNSS permanents avec leur origine et buts.
  • Explication d'un positionnement GNSS précis, depuis le choix de la station jusqu'à l'analyse des mesures.
  • Les cartes sont créées à l'aide de GMT (The Generic Mapping Tools).

Signaux et mesures

Construction des signaux

  • Le GNSS mesure précisément le temps de propagation des signaux entre les satellites et les récepteurs.
  • Le récepteur et le satellite génèrent une impulsion au même instant, ce qui crée deux impulsions au récepteur.
    • La première impulsion provient du récepteur
    • La seconde est la même impulsion retardée d'environ 70 ms, provenant du satellite à 20 000 km de distance
    • En pratique, un code pseudo-aléatoire tel que représenté à la figure 2.1, et moins sujet à des erreurs, est utilisé
  • Les codes pseudo-aléatoires ont des propriétés statiques similaires à celles des signaux aléatoires, avec des séquences d'impulsions ou des bits (0/1) longs et complexes
  • L'avantage de ces codes est que :
    • Les codes évitent la synchronisation accidentelle avec le bruit de fond.
    • Les codes longs facilitent l'extraction des informations même si elles sont reçues en dessous du seuil de bruit.
  • La longueur d'onde d'un code correspond à la distance parcourue par le signal pendant la durée d'un bit.

Message de navigation

  • Les signaux GNSS transmettent un ou plusieurs messages de navigation en plus des codes pseudo-aléatoires.
  • Ils contiennent des informations concrètes utilisées par le récepteur
    • La position des satellites (éphémérides) ainsi que des informations sur l'état du satellite.
    • Des éléments pour obtenir la date d'émission du signal
    • La correction d'horloge du satellite
    • Les modèles paramétriques globaux de l'ionosphère, un almanach de tous les satellites, etc.
    • Des corrections supplémentaires pour le positionnement.

Ondes porteuses

  • Les informations nécessaires à la navigation ne peuvent pas être directement diffusées par les satellites, elles doivent être portées par ondes sinusoidales
  • Les informations sont ensuite transmises par modulation de signal : un processus où la phase du signal est modifiée afin de modifier l'information binaire encodée
  • Il existe deux types de modulations.
    • BPSK (Binary Phase Shifted Key) inverse la phase à chaque changement de signaux binaires, tel que représenté à la figure 2.2
    • BOC (Binary Offset Carrier) utilise une sous-modulation rectangulaire pour moduler l'information binaire
  • La modulation BPSK est la modulation historique.
  • La modulation BOC est plus récente et autorise un meilleur suivi des signaux qui sont moins susceptibles aux interférences.
  • Cependant, la synchronisation par la mesure des codes pseudo-aléatoires complexes est plus complexe parce que la fonction de corrélation a plusieurs pics locaux
  • Le multiplexage est quand une séquence donnée est modulée sur l'onde porteuse ou est modulée sur plusieurs signaux binaires.
  • Les messages de navigation sont transmis à une vitesse plus lentes afin de ne pas interferer avec les codes de synchronisation.
  • Les systèmes modernisés ne modulent plus automatiquement tous les signaux mais uniquement les codes.
    • L'aspect "aléatoire du message de navigation est perçu comme tel par le récepteur car il est inconnu à l'avance.

Séparation des signaux

  • L'architecture doit empêcher les interférences entre les signaux émis par différents satellites.
  • Le récepteur peut déterminer rapidement l'origine d'un signal reçu en utilisant différentes méthodes
    • CDMA (Code Division Multi Access): Chaque satellite transmet un code spécifique qui n'est pas corrélé avec les autres.
    • FDMA (Frequency Division Multi Access): Chaque satellite émet un signal sur une fréquence spécifique
    • TDMA (Time Division Multi Access): Les satellites émettent des signaux à différents moments.

Mesure de code

Principe

  • Le satellite émet une onde modulée par un code pseudo-aléatoire connu et lié à son horloge.
  • Le récepteur reçoit alors le code avec un retard ∆t venant du temps mis par l'onde.
  • Le récepteur mesure ce retard ∆t, qui résulte de la différence entre l'horloge du récepteur et celle du satellite.
  • Les horloges n'étant pas synchronisées, l'écart de temps ∆t contient une erreur δt qui doit être estimée, comme le montre la Figure 2.3.
  • Le décalage temporel permet alors d'estimer une boucle de codes DLL.
  • La corrélation résultante résulte en le décalage temporel recherché (Xu, 2010).
  • En général, cependant, elle est inférieure à la distance entre le satellite et le récepteur
  • L'observation brute nécessite une correction.

Formulation simplifiée de la mesure de code

  • La mesure de code tient compte des différences temporelles entre le système, le satellite et le récepteur.
    • tj est le moment où le code a été émis
    • tr est le moment où le code a été reçu.
    • tj(te) est le moment dans le temps du satellite où le code a été émis
    • ti(tr) est le moment dans le temps du récepteur où le code a été reçu.
  • En conséquence le moment te est alors exprimé comme :
    • ∆tji(tr, te) = ti(tr) − tj(te) + εtji
  • Le récepteur mesure donc la propagation du signal, et il doit correspondre à la distance parcourue ou pseudo-distance P:
    • Pji(te, tr) = c · ∆tji(te, tr) = c · [ti(tr) − tj(te)] + cεtji
  • Il peut être décomposé en termes de la distance géométrique :
    • Pji(te, tr) = rji(te, tr) + τji(te, tr) + c(δti − δtj) + εP ji - Cela fait référence aux retards de propagation liés à l'atmosphère.
  • Les retards de propagation sont estimés, et la position du satellite est aussi estimée.
  • L'heure de l'horloge (satellite) à te δtj et la position du satellite à tr (xj(te ), y j(te ), z j(te )) peuvent être connus ou modélisés et 4 quantités doivent être mesurées afin de pouvoir effectuer un positionnement instantané.
  • La mesure de la pseudo-distance peut se faire en deux modes :
    • simulatnéité d'émission
    • simultanéité de réception

Mesure de Phase

Principe

  • Utiliser le déphasage entre les signaux reçu et généré par le récepteur pour le positionnement
  • Les signaux doivent se faire sur des porteuses différentes de GNSS.
  • Le déphasage peut être estimé.
  • Seule la partie fractionnaire peut être mesurée via les récepteurs.
  • Le nombre entier de cycles est appelé ambiguïté entière.

Formulation simplifiée de la mesure de phase

  • Une onde peut être exprimée mathématiquement avec :
    • x(t) = A sin φ(t) dans laquelle φ(t) = 2πf (t) · t + φ0
  • Explication des notations, qui prennent en compte les différences entre les échelles temporelles
    • tj(te) et ti(tr)
    • On peut donc affirmer que f j(te) = fi(tr) = f
  • Le déphasage observé peut être décomposé en deux termes:
    • Un nombre entier de cycles Nij (tr ), pendant la propagation
    • Une partie décimale ∆ϕji (tr ), résiduelle, et mesurée
  • Pour la simplification on utilise : - c · (tr − te ) = rij (te , tr ) + τij (te, tr) - Cela résulte en le déphasage décrit selon : - ∆ϕji (te , tr ) = f (δti − δtj ) plus les retards à la propagation , moins l'entier de cycles

Résolution des ambiguïtés de phase

  • Il n'est pas nécessaire de résoudre toutes les ambiguïtés des observations.
  • Elle peut être déterminée au moyen d une boucle
  • Avec la méthode de fixation, seule une ambiguïté Nij (t1 ) reste à déterminer.
  • Afin de ne pas interrompre le signal, la position doit continuellement être observée en direction d'un satellite.
  • Il y a deux grandes méthodes pour résoudre les ambiguïtés
    • Premièrement, l'estimation des ambiguïtés se fait avec une analyse en mode "flottant" et l'ambiguïté avec des nombres entière est résolue.
    • En temps réel, grâce à AROF (Ambiguity Résolution On the Fly) avec des lignes de bases, ou une modélisation des erreurs.

Combinaison linéaire de mesures

  • Les systèmes de positionnement font appel à plusieurs fréquences porteuses afin émettre des signaux via des mesures de codes/phases
  • Les combinaisons peuvent avoir différentes finalités : Détection des erreurs, fixations et/ou réduction de l'ionosphère.
  • Le processus C dans ces systèmes est de :
    • Cji(te, tr ) = Pn k=1 ak ∆Ljk,i (te , tr ) + Pp l=1 bl Pj l,i(te, tr )
  • Le bruit de phase possède un caractère entier si les coefficients ne sont pas entiers.

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