Organisation des Soins en Cancérologie et Épidémiologie

Le risque de cancer chez les femmes a augmenté de 0,9%/an.

L'incidence du cancer chez les hommes est globalement stable avec une baisse observée.

Le cancer du poumon chez les femmes a une incidence préoccupante et en hausse, liée à l'évolution du tabagisme.

L'incidence du cancer colorectal présente une augmentation légère chez les femmes et une diminution chez les hommes.

La consommation de tabac chez les hommes a diminué.

En 2018, la mortalité par cancer chez les hommes était plus importante (57%) que chez les femmes (43%).

Le nombre de cas de cancer a augmenté entre 1990 et 2023, plus significativement chez les femmes (104%) que les hommes (98%).

L'évolution démographique (population plus nombreuse et plus âgée) explique une grande partie de l'augmentation du nombre de cas de cancer (78% chez les hommes et 57% chez les femmes.)

Programme de dépistage du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans, avec mammographie tous les 2 ans.

Programme de dépistage du cancer colorectal pour les hommes et les femmes de 50 à 74 ans, avec test des selles tous les 2 ans.

Programme de dépistage du cancer du col de l'utérus pour les femmes de 25 à 65 ans, avec frottis et test HPV tous les 3/5 ans.

47% pour le cancer du sein, 34.3% pour le cancer colorectal, 58.8% pour le cancer du col de l’utérus.

Les populations précaires ou défavorisées socialement participent moins aux programmes de dépistage.

Les coûts des traitements et soins pour les cancers sont importants et augmentent.

La prise en charge des cancers implique différents établissements de santé et soins ambulatoires.

Les cancers sont traités par des spécialistes comme des oncologues, radiothérapeutes et spécialistes d’organes.

Nombre minimum d'interventions chirurgicales par an pour chaque spécialité cancéreuse (sein, digestif/urologie, thoracique, gynécologique/ORL).

Actions médicales pour identifier et évaluer un cancer, incluant les examens afin de déterminer l'étendue de la maladie.

Ablation (enlèvement) d'une tumeur primitive et/ou des métastases.

Médicaments utilisés dans le traitement du cancer, pour guérir, soutenir, ou traiter des crises.

Nouveaux traitements spécifiques axés sur les caractéristiques génétiques du cancer.

Médicaments de chimiothérapie accessibles en pharmacie classique.

Médicaments à coût intermédiaire de chimiothérapie.

Seuil d'activité minimal en nombre de patients traités par an en radiothérapie externe.

Le cancer du poumon, du col de l'utérus et ORL sont plus fréquents chez les personnes défavorisées.

Le mélanome, le cancer de la prostate et le cancer du sein sont plus fréquents chez les personnes aisées.

Les personnes défavorisées ont une survie plus courte que les aisées pour les cancers.

Des plans et stratégies, comme les plans cancer 2003-2007, 2009-2013, 2014-2019 et la stratégie décennale 2021-2030, dirigent la lutte contre le cancer.

L'InCa coordonne les cancérologues et forme le personnel pour l'information et la lutte contre le cancer.

Le dépistage du cancer n'est pas pertinent chez les personnes âgées, car il y a un risque de ne pas savoir si le cancer est la vraie cause de décès.

La fragilité liée à l'âge augmente les risques pour les personnes âgées touchées par le cancer.

Les centres de santé et de radiothérapie doivent avoir une autorisation pour réaliser certains traitements de cancer.

Traitement visant à soulager la douleur, notamment pour les métastases osseuses, sans objectif de guérison.

Traitement visant à détruire la tumeur et à guérir le patient.

Technique de radiothérapie très précise permettant de cibler les tumeurs avec une grande finesse.

24 structures régionales regroupant les professionnels de santé pour améliorer la qualité des soins en cancérologie.

Procédure visant à accompagner au mieux le patient et ses proches lors de l'annonce d'un diagnostic de cancer.

Réunion de professionnels de différents domaines (médecins, infirmiers, etc.) pour discuter des traitements et évaluer la qualité des soins.

Document détaillant les traitements proposés au patient, leur calendrier et leur suivi.

Respect des recommandations médicales pour un traitement optimal selon le type de cancer et son stade.

La prise en charge globale des patients atteints de cancer, incluant la gestion de la douleur, le suivi nutritionnel, le soutien psychologique et l'accès aux services sociaux.

La possibilité pour les patients d'accéder à des traitements de pointe et des essais cliniques, permettant d'explorer de nouvelles options thérapeutiques.

Des réunions rassemblant différents professionnels de santé (médecins, infirmiers, pharmaciens, etc.) pour discuter des cas complexes de patients atteints de cancer et élaborer des plans de soins individualisés.

Un plan de soins personnalisé adapté à chaque patient, prenant en compte ses besoins spécifiques, ses préférences et ses objectifs de traitement.

Un programme d'enseignement et de soutien permettant aux patients de comprendre leur maladie, leurs traitements et d'acquérir des compétences pour gérer au mieux leur situation.

Une activité physique spécifiquement adaptée à chaque patient atteint de cancer, prenant en compte ses capacités et ses limitations.

Des groupes de soutien et d'entraide pour les personnes atteintes de cancer, offrant des informations, un accompagnement et un réseau de solidarité.

Les effets secondaires à long terme du cancer et de ses traitements, pouvant affecter la santé physique et mentale du patient.