Neurosciences des Émotions

Un concept qui ne peut pas être observé directement et nécessite des méthodes empiriques pour être défini.

Les changements physiques qui accompagnent une émotion.

Les événements ou situations qui provoquent une émotion.

L'expérience subjective de l'émotion, ce que vous ressentez.

L'expression corporelle de l'émotion (expressions faciales, langage corporel, etc.).

Un état émotionnel plus durable et diffus que l'émotion.

Une tendance à ressentir une émotion plus fréquemment ou facilement.

Un style d'interaction avec les autres influencé par l'affect.

Les changements physiologiques ne causent pas les émotions, mais en sont le résultat. L'émotion est créée par le système nerveux central.

Le cortex cérébral, le thalamus et l'hypothalamus sont impliqués dans le traitement d'un événement et la création d'un sentiment.

Déconnecter les viscères du cerveau n'affecte pas le comportement émotionnel.

Les mêmes changements viscéraux peuvent se produire dans différents états émotionnels ou même en l'absence d'émotion.

Les changements viscéraux sont trop lents pour être la source des émotions.

Induire des changements viscéraux artificiellement ne provoque pas d'émotions.

Le thalamus transmet des informations entre le mésencéphale et le cortex, et régule la vigilance et le sommeil.

L'hypothalamus contrôle les réponses physiologiques et comportementales automatiques, et relie le système nerveux autonome au système endocrinien.

Le bulbe olfactif est la structure cérébrale responsable du traitement des informations olfactives et de la création de la réponse émotionnelle associée aux odeurs.

L'hippocampe joue un rôle crucial dans la mémoire et le traitement des informations sensorielles et internes. C'est une structure impliquée dans la formation des émotions.

Le cerveau émotionnel est composé de trois structures principales : le cerveau reptilien, le cerveau paléo-mammalien et le cerveau néo-mammalien. Ce modèle théorique, développé par Paul MacLean, propose que ces structures cérébrales sont impliquées dans des aspects différents de l'émotion.

Le cerveau reptilien est associé aux comportements instinctifs et réflexes, comme la survie et les réactions immédiates aux stimuli. Il ne permet pas un traitement complexe des émotions.

Le cerveau paléo-mammalien, ou système limbique, est responsable des fonctions émotionnelles et du traitement des informations sensorielles. Il permet de s'adapter au milieu social et de gérer les émotions

Le cortex préfrontal, situé à l'avant du cerveau, est responsable des processus cognitifs de haut niveau, de la planification, du raisonnement et du contrôle des émotions.

Le cortex dorso-médian du cortex préfrontal est impliqué dans la planification, la prise de décisions et la mémoire de travail.

Le cortex ventromédian joue un rôle important dans la création du ressenti subjectif émotionnel, en transformant l'information reçue en un ressenti particulier.

Le cortex orbitofrontal est une zone cérébrale qui joue un rôle crucial dans l'intégration des informations sensorielles et des signaux biologiques, permettant ainsi de décoder automatiquement les options à valeur négative (punition) et de donner la priorité aux options à valeur positive (récompense).

Les marqueurs somatiques sont des états physiologiques associés à des situations émotionnelles. Ils sont appris et stockés dans le cerveau, permettant une réaction automatique aux situations similaires. Par exemple, la transpiration est un marqueur somatique associé à la peur.

La théorie des marqueurs somatiques, développée par Antonio Damasio, suggère que les changements corporels jouent un rôle causal dans les émotions. Ces changements servent de 'marqueurs' qui guident nos décisions et nos comportements.

Les théories incarnées de l'émotion mettent l'accent sur le rôle central des sensations corporelles dans l'expérience émotionnelle. Elles postulent que notre perception du monde et nos émotions sont étroitement liées aux sensations corporelles.

La théorie bi-factorielle de l'émotion, développée par Stanley Schachter, propose que l'émotion est le résultat de deux facteurs: l'activation physiologique (arousal) et l'interprétation cognitive de la situation.

L'activation physiologique, ou arousal, est un état de stimulation physique général qui n'est pas spécifique à une émotion particulière. Son intensité influence la force de l'émotion ressentie.

L'interprétation cognitive de la situation, ou l'appraisal, est le processus mental par lequel nous comprenons et donnons un sens à la situation déclenchant l'activation physiologique. Cette interprétation détermine la qualité et la valence de l'émotion ressentie.

Selon la théorie bi-factorielle, l'émotion est le résultat de l'interaction entre l'activation physiologique et l'interprétation cognitive. C'est la combinaison de ces deux facteurs qui crée l'expérience émotionnelle unique.

Des changements physiologiques (comme une accélération du rythme cardiaque) accompagnés d'une cognition qui explique ces changements, conduisant à une expérience émotionnelle.

La perception du lien de cause à effet entre l'activation physiologique et les stimuli externes, c'est-à-dire comprendre pourquoi vous vous sentez ainsi.

Une étude où des participants traversent un pont haut ou bas et sont ensuite invités à écrire une histoire et à appeler une femme pour discuter de leurs résultats. On observe si la situation dangereuse du pont influence la séduction.

Une émotion fondamentale dont l'expression est universelle et a un rôle dans l'adaptation de l'espèce.

L'expression d'une émotion de base peut être modifiée par l'apprentissage et la culture, ce qui conduit à des variations dans son expression.

L'émotion permet d'adapter le comportement à l'environnement et de se protéger des dangers.

Les émotions peuvent être combinées pour former des émotions plus complexes.

Les travaux de Darwin sur l'expression des émotions montrent que les expressions faciales sont souvent universelles et indiquent des états émotionnels partagés par les espèces.

Les cognitions, telles que la connaissance et les souvenirs, jouent un rôle crucial dans le déclenchement des émotions. Elles nous permettent d'évaluer les situations et de décider de la réaction la plus adaptée.

Un système qui analyse et interprète les situations pour déterminer la pertinence émotionnelle et déclencher une réaction.

Un processus qui permet à l'organisme de s'adapter de manière flexible à l'environnement en fonction des expériences et des stimuli.

Les émotions sont composées de plusieurs aspects interconnectés, chacun impliquant des systèmes biologiques différents.

La perception et l'évaluation d'un événement, des stimuli ou des situations en fonction de notre expérience et de nos connaissances.

Les changements physiologiques qui surviennent dans le corps en réponse à l'émotion, tels que l'augmentation de la fréquence cardiaque, la transpiration ou la libération d'hormones.

Les motivations, les intentions et les objectifs qui guident nos actions en réponse aux émotions.

Les changements dans l'expression corporelle, tels que les expressions faciales, le langage corporel et la voix, qui reflètent l'émotion.