Microéconomie 3: La Concurrence Imparfaite

Microéconomie 3: La Concurrence Imparfaite - Conclusion Générale

• La concurrence imparfaite se définit comme toute situation qui s'écarte de la concurrence pure et parfaite.
• Les situations de concurrence imparfaite présentent une pluralité, mais partagent un point commun : un marché concentré où les entreprises détiennent un pouvoir de marché.
• Ces situations entrainent une perte de surplus total (efficacité totale), à l'exception du monopole parfaitement discriminant (1er degré).
• Toutes les formes de concurrence imparfaite entraînent une perte de surplus du consommateur.
• Elles sont liées à une faible élasticité prix de la demande et/ou à une faible élasticité de substitution entre les biens.

Importance du sujet

• La concurrence imparfaite décrit mieux les marchés, particulièrement ceux impliquant des biens complexes à forte valeur ajoutée, que la concurrence pure et parfaite.
• Comprendre les inefficacités liées à la concurrence imparfaite et les pertes d'incitation est crucial pour les corriger.
• Les politiques de concurrence, comme la surveillance des cartels et la limitation de la concentration du marché, sont des outils importants pour y parvenir.
• Il est important d'identifier les marchés où l'élasticité prix et l'élasticité de substitution sont faibles.

Les différentes formes étudiées - 1

• Le monopole simple est un cas théorique d'imperfection de concurrence, utile pour comprendre les mécanismes principaux.
• Dans ce modèle, le prix et les quantités sont interdépendants.
• Le monopole simple entraîne une maximisation du profit différente de celle de la concurrence pure et parfaite (Rm = Cm, au lieu de p = Cm).
• Les quantités et les prix sont plus élevés qu'en concurrence pure et parfaite, et le surplus social est réduit.
• La différence entre le prix de monopole et celui de la concurrence pure et parfaite dépend de l'élasticité prix de la demande.

Les différentes formes étudiées - 2

• La concurrence monopolistique caractérise des marchés typiques, où les biens sont différenciés, et l'élasticité prix imparfaite.
• Le pouvoir de marché entraîne des prix plus élevés et des quantités plus faibles qu'en concurrence pure et parfaite.
• L'intensité du pouvoir de marché dépend de l'élasticité de substitution entre les biens.
• Plus l'élasticité de substitution est forte, plus le marché se rapproche de la concurrence pure et parfaite.

Les différentes formes étudiées - 3

• Les monopoles discriminants permettent au producteur de connaitre ou de révéler les préférences de chaque consommateur, ce qui lui permet de proposer des prix différents en fonction de ces préférences.
• Cette technique permet au producteur "de capter" le surplus du consommateur.
• Les prix pratiqués sont différents et idéalement égaux aux prix de réserve des consommateurs, ce qui arrive jusqu'à la dernière unité produite au prix de concurrence, sans changer la quantité totale produite ni achetée.

Les différentes formes étudiées - 4

• Le duopole de Cournot est un modèle où les entreprises décident de leurs quantités produites, avec une réaction passive à celles des entreprises concurrentes.
• Les entreprises déterminent leurs quantités en se basant sur la fonction de réaction des concurrents.
• Le modèle aboutit à un équilibre de Cournot-Nash où les quantités produites répartissent le marché pour le profit de toutes.
• Il existe un équilibre stable vers lequel convergent les entreprises.

Les différentes formes étudiées - 5

• Le duopole de Bertrand est un modèle dans lequel les entreprises fixent leurs prix, en déterminant les quantités en fonction des prix fixés par les concurrents.
• Ce modèle suppose que les entreprises fixent passivement leurs prix, sans tenir compte des quantités que leurs concurrents produisent.
• Les prix déterminés aboutissent à l'équilibre, aussi appelé équilibre de Bertrand-Nash, qui optimise la profitabilité de chacune des entreprises.

Les différentes formes étudiées - 6

• Dans le duopole de Stackelberg, l'une des entreprises (le leader) prend en compte la stratégie de l'entreprise rivale (le follower) lors de l'établissement de son niveau de production.
• Le leader anticipe la fonction de réaction du follower en déterminant une meilleure stratégie de production, ce qui conduit à un équilibre plus favorable au leader.
• Le profit du leader est plus élevé, et sa part de marché est plus importante que celle du follower, bien qu'il reste une situation intermédiaire comparativement à un monopole simple.

Les différentes formes étudiées - 7

• Le duopole de Bertrand-Edgeworth utilise un seul prix, mais les capacités des entreprises limitent la production et induisent une guerre de prix.
• Il n'y a pas de paradoxe, contrairement au modèle de Bertrand classique, car les capacités sont contraignantes dans ce modèle.

Ce quiz explore la notion de concurrence imparfaite et ses implications sur l'économie. Il aborde les raisons pour lesquelles elle diffère de la concurrence parfaite, ainsi que ses effets sur le surplus des consommateurs et l'efficacité totale. Cependant, il met également en lumière l'importance de ces concepts dans la compréhension des marchés modernes.