Marqueurs cutanés et maladies internes

Marqueurs cutanés de maladies internes

• Les maladies internes peuvent avoir des marqueurs cutanés, notamment des syndromes paranéoplasiques, des métastases cutanées, et des dermatoses d'origine nutritionnelle, métabolique, neurologique ou endocrinienne.

Syndromes paranéoplasiques cutanés et métastases cutanées

• L'alopécie paranéoplasique féline, la dermatite exfoliative associée à un thymome chez le chat, et le pemphigus paranéoplasique chez le chien et le chat sont des syndromes paranéoplasiques.
• On note la calcinose cutanée lors d'hypercorticisme surrénalien chez le chien, et la dermatite nécrolytique superficielle d'origine tumorale chez le chien et le chat.
• La dermatofibrose nodulaire est listée comme syndrome paranéoplasique cutané indirect, avec des métastases digitées d'un carcinome bronchique chez le chat.
• Les métastases cutanées peuvent inclure l'hémangiosarcome, l'ostéosarcome, le carcinome à cellules transitionnelles, et la carcinomatose mammaire.

Dermatoses d’origine métabolique ou neurologique

• La dermatite nécrolytique superficielle d’origine métabolique et le syndrome d’hyperfragilité cutanée sont inclus.
• On observe de la calcinose cutanée chez le chien, ainsi que la xanthomatose, l'amyloïdose et la mucinose.
• La syringomyélie et la neuropathie sont des exemples de dermatoses d’origine neurologique.

Dermatoses d’origine nutritionnelle

• Les dermatoses répondant au zinc (types I et II) et à la vitamine A sont des exemples de dermatoses d’origine nutritionnelle.
• L'hypersensibilité alimentaire n'est pas abordée, et la pertinence des acides gras essentiels comme cause est questionnée.

Dermatoses d’origine hormonale

• L’hypothyroïdie canine et le syndrome de Cushing sont liés aux dermatoses.
• On note la dysendocrinie sexuelles chez le mâle et la femelle, la gestion à l'hormone de croissance comme le nanisme hypophysaire et l'acromégalie et l’hyperthyroïdie féline.

Alopécie para-néoplasique féline (APF)

• Exclusivement féline, l'APF est une alopécie complète et rapide, associée à certains adénocarcinomes, sans autres anomalies révélatrices d'une tumeur interne.
• Sa pathogénie est inconnue, bien que des cytokines tumorales soient suspectées d'atrophier les annexes cutanées.
• Les symptômes incluent une alopécie extensive débutant à l'abdomen, la peau brillante.
• Les coussinets plantaires se décollent et sont douloureux, parfois associés à des troubles généraux non spécifiques.
• L’état général se dégrade rapidement avec anorexie, hypothermie, conduisant au décès en quelques jours ou semaines.

Diagnostic

• Les examens biologiques sont non spécifiques.
• L'échographie abdominale est l'examen de choix, et la cytoponction échoguidée peut confirmer le diagnostic tumoral.
• L'histopathologie révèle une atrophie marquée de la couche cornée, une hyperkératose orthokératosique, une atrophie folliculaire et une inflammation périvasculaire mononucléée modérée.

Diagnostic différentiel

• Inclut l'hypercorticisme, l'alopécie auto-induite féline (AAIF), l'effluvium télogène, et la dermatose nécrolytique superficielle (DNS).

Traitement

• Un traitement est la laparotomie exploratrice en l'absence de métastases.
• Une pancréatectomie partielle ou exérèse d’un cholangiocarcinome a entraîné des rémissions temporaires.
• La plupart des cas évoluent rapidement vers la mort avec des métastases abdominales.

Dermatite exfoliative associée à un thymome (ou non) chez le chat

• Cette affection est associée à un thymome, avec pathogénie immune impliquant des lymphocytes T autoréactifs attaquant l'épiderme.
• Des cas non liés à un thymome ont été décrits sans cause tumorale sous-jacente évidente.
• Les chats atteints présentent une érythrodermie avec squamosis initialement non prurigineux, évoluant vers des érosions/ulcérations.
• Les lésions débutent à la tête, aux oreilles et au cou, avec généralisation rapide, pouvant entraîner une alopécie.
• La toux et la dyspnée sont parfois notées en cas de thymome avéré et le prurit survient en cas de complications bactériennes ou à Malassezia.
• Il n'y a aucune prédisposition de sexe ou de race pour les adultes ou chats âgés atteints.
• L'examen histopathologique révèle dermatite hydropique d'interface avec nécrose kératinocytaire.
• Une radiographie thoracique est essentielle pour détecter une masse médiastinale compatible avec un thymome.

Diagnostic

• L'échographie objective une masse hyperéchogène ou des zones hypoéchogènes multiloculaires.
• La cytoponction échoguidée peut confirmer le diagnostic de thymome.
• Une exérèse chirurgicale du thymome donne des résultats variables.

Traitement

• Un traitement immunomodulateur (ciclosporine) est conseillé pour les cas non liés au thymome, avec un suivi radiographique régulier.
• Une dermatose alopéciante non exfoliative peut se produire.

Autres syndromes paranéoplasiques

• De rares cas de pemphigus paranéoplasique ont été rapportés chez le chien (thymome, sarcome splénique) et chez le chat (thymome).
• La calcinose cutanée est liée à une tumeur corticosurrénale sécrétante.
• La dermatite nécrolytique superficielle est associée à des lésions hépatiques et parfois à des tumeurs pancréatiques neuro-endocrines.
• Un prurit paranéoplasique est associé à un carcinome épidermoïde oral chez le chat.

Dermatofibrose nodulaire

• Cette dermatose sert de marqueur cutané potentiel d'une maladie interne (cystadénome rénal ou utérin).
• L'affection se manifeste par de multiples nodules fermes, non douloureux, localisés préférentiellement sur les membres, pouvant s'ulcérer et entraîner des complications.
• L'examen cytologique des masses est peu cellulaire et non inflammatoire.
• L'histologie révèle hyperplasie des fibres de collagène avec épiderme atrophique, typique d'un naevus collagénique.

Diagnostic

• Une échographie abdominale est cruciale pour identifier des modifications rénales/utérines.
• La maladie n'a pas de traitement curatif, l'exérèse chirurgicale est recommandée pour les nodules gênants.
• Des études ont montré une hyperplasie des fibres de collagène associées à des tumeurs rénales.
• L'interrelation entre les deux reste complexe.
• L'implication potentielle d'un locus commun au chien et à l'homme a été identifiée, le Birt Hogg Dubé locus (BHD).

Métastases cutanées

• Les métastases cutanées digitées d’adénocarcinome pulmonaire chez le chat avec des lésions nodulaires, douloureuses, et ulcératives.
• Les métastases ont une ostéolyse phalangienne et un carcinome pulmonaire souvent asymptomatique.
• La cytoponction digitée peut seulement guider le diagnostic, mais en général avec une cellularité faible.
• Elle présente une infiltration néoplasique de la phalange et/ou des métastases à d'autres sites. Tandis que la exérèse chirurgicale de la tumeur primitive est un traitement palliatif.
• Le pronostic sombre à court terme avec médiane de survie de 58 jours.

Métastases cutanées d'adénocarcinome mammaire (carcinomatoses)

• Les tumeurs mammaires sont les tumeurs les plus fréquentes chez la chienne.
• Les métastases surviennent dans la peau de papules à nodules, avec des ulcérations secondaires.
• Le diagnostic différentiel se fait, autres les tumeurs cutanées par un examen histopathologique de biopsies cutanées est indispensable.
• La carcinomatose accompagne plutôt des carcinomes anaplasiques très agressifs.
• Le pronostic est très mauvais.

Métastases cutanées d’hémangiosarcome

• Les hémangiosarcomes sont des tumeurs de l'endothélium vasculaire qui métastasent généralement aux poumons et à l'abdomen.
• Les métastases ont l'air des papules et des nodules dermiques, de couleur bleuâtre, rougeâtre ou noirâtre. Des complications de type CIVD sont décrites.
• La chimiothérapie a qu'un intérêt limité lorsque les métastases cutanées sont présentes.
• Le pronostic mauvais est de 2 mois .

Métastases cutanées et sous-cutanées d'ostéosarcome et de cellules transitionnelles

• Cela a été constaté dans des appendiculaires ostéosarcomas et dans un carcinome à cellules transitionnelles.

Dermatite nécrolytique superficielle chez le chien

• La dermoatite est rare et associée à des conditions hépatiques métaboliques chroniques.
• L'étiopathogénie est une hypoaminoacidémie, des troubles du métabolisme du zinc et troubles de la synthèse des protéines
• L'animal contracte des infections Fongiques- bactériennes.
• Le diagnostic est des anémies modérées.
• L'histologie cutanée est parakératose épidermique
• Le traitement est sombre du aux complications ou un fractionnement des repas et une supplémentation supplémentaires peuvent s'avérer nécessaire.

Dermatite nécrolytique superficielle féline (DNSF)

• Trois cas ont été décrits, dont deux associés à une atteinte tumorale pancréatique.
• Les lésions se caractérisent par une alopécie, un érythème sans prurit, des érosions et des croûtes et absence de lésions du cancer.
• L'histologie montre une parakératose avec un œdème multifocal dans le derme superficiel.

Syndrome d'hyperfragilité cutanée acquise (SHCA)

• Trouble rare chez le chat, caractérisé par des déchirures spontanées non hémorragiques et non douloureuses.
• La pathogénie est inconnue, mais liée à l'inhibition stéroïdienne du collagène.
• Le syndrome peut être associé à un syndrome de Cushing, au diabète sucré, à un traitement à l'acétate de mégestrol ou à une cachexie majeure.

Aspect

• Peau fine et/ou présentant des déchirures spontanées lors d'un traumatisme mineur.
• Les saignements sont rares et la peau est extrêmement fine.

Diagnostic

• Le diagnostic est clinique.
• L'histologie montre une atrophie épidermique et dermique sévère.
• Le diagnostic différentiel inclut l'asthénie cutanée.

Traitement

• Les anomalies ont aucun traitement, mais la suture chirurgicale de la plaie spontanée est des cause est des options si la cause il.
• Le pronostic est sombre lorsque le décollement est extensif.

Calcinose cutanée

• Affection affectant le chien lié au syndrome de cushing et c’est rarement constaté chez le chat.
• Localisations dystrophiques localisées - tuberculoses - tumeurs.
• Lésions consistent en des papules, plaques voire placards indurés, jaunâtre à rosé avec halo érythémateux très circonscrit.
• Elles peuvent survenir sur l'ensemble de la surface cutanée voire sur langue, les tendons, les coussinets .
• Site majeur sur la nuque, le dos dans les aisselles et aines .
• En plus, les traitements comme le la corticothérapie peuvent en être la cause.

Xanthomatose

• Liée au métabolisme des lipides affectant l'épiderme.
• Les lésions sont généralement multiples.
• Elle consistent en des papules et des nodules qui s'ulcèrent progressivement.
• Avec l'approche appropriée et l’histologie, le traitement va de soit.

Amyloïdose

• Affecte les chien et chats.
• Dépôt systémique des organes internes souvent touchés affectée les chiens sharpel et abyssins.
• Se manifeste par des papules ou nodules.
• Aspect général est celui du chien affecté.

Mucinose

• Se trouve généralement chez les chiens Shar Pei
• La mucine est un mucon de polysaccharide produit dans de la peau
• Diagnostic se fait via une biopsie.

Neuropathies

Syringomyélie

• Anomalie du système nerveux surtout chez les races naines comme le cavalier King Charles.
• L’anomalie est la déformation de moelle épinière et cause et à l’homme - douleur intense. - L’IRM permet à vérifier l'information, traitement vise principalement et à l'homme des causes et symptômes via, la gabapentine.

Neuropathie sensitive

• Se manifeste avec une perte de sensation douloureuse affectant les membres et provoquant auto-mutilation.
• Trouble génétique sans traitement.

Prédisposition de la dermatose zinc-sensible

• Les races nordiques sont prédisposées (husky) le prurit est souvent modéré.
• Le clinicien peut utiliser gluconate et une corticothérapie a faible.

Dermatose sensible à la vitamine A

• L'entité est décrite surtout le coque
• Les clinicien peut utiliser shpooings antibiotique.
• La diagnostic est une clinique.