Marché du travail et monopole

Le marché du travail représente l'endroit, réel ou fictif, où l'offre et la demande de travail se rencontrent, aboutissant à la détermination du salaire.

L'offre de travail correspond au nombre de personnes disponibles et prêtes à travailler dans une population donnée.

La demande de travail représente le besoin en main-d'œuvre des entreprises et des administrations publiques.

La population active occupée regroupe les personnes ayant un emploi rémunéré.

La population active inoccupée se compose des personnes en âge et en capacité de travailler, mais sans emploi.

La productivité mesure la quantité de biens ou de services produits par unité de production.

Le coût comparé des facteurs de production se réfère à la comparaison du coût du travail et du coût du capital (machines).

La substitution du capital au travail survient lorsque les entreprises remplacent les travailleurs par des machines, car le capital est moins cher que le travail.

Le chômage technique survient lorsque les salariés ne peuvent pas travailler en raison de circonstances indépendantes de leur volonté, comme une panne de production ou une fermeture temporaire d'usine. Il peut entraîner une réduction de revenus et une perte de compétences, ce qui peut compliquer la réinsertion professionnelle.

Le halo autour du chômage regroupe les personnes disponibles pour travailler mais qui ne remplissent pas les critères du BIT pour être considérées comme chômeurs. Ils ne sont pas indemnisés et ont souvent des difficultés à trouver un emploi.

Le sous-emploi décrit la situation des personnes ayant un emploi mais qui travaillent moins que souhaité. Elles sont incluses dans les statistiques de l'emploi, mais leur situation particulière n'est pas reflétée.

Le chômage est un indicateur important du marché du travail, mais il ne reflète pas la réalité complexe de la situation de l'emploi. Le sous-emploi, le halo autour du chômage et les limites des critères du BIT montrent que la mesure du chômage est insuffisante.

Les personnes dans le halo autour du chômage souhaitent travailler mais ne remplissent pas les critères du BIT car elles ne sont pas disponibles immédiatement ou n'ont pas effectué de démarches actives de recherche d'emploi récemment. Elles ne sont pas indemnisées car elles ne sont pas en situation de chômage.

Le Bureau International du Travail (BIT) définit des critères pour identifier les personnes au chômage. Il est important de noter que ces critères peuvent être limités et ne reflètent pas toujours la réalité.

Bakary a choisi de travailler à temps partiel pour s'occuper de ses enfants. Ce n'est pas du sous-emploi car il s'agit d'un choix volontaire.

Le chômage est une situation complexe avec des réalités invisibles. Le sous-emploi, le halo autour du chômage et les limites des critères du BIT contribuent à une sous-estimation du nombre de personnes en difficulté sur le marché du travail.

L'atomicité du marché signifie qu'il doit y avoir suffisamment d'acheteurs et de vendeurs pour qu'aucun d'eux ne puisse influencer le prix du marché.

La transparence du marché implique que l'information sur les prix, les produits et les services doit être accessible à tous sans frais.

Un monopsonie survient lorsque l'on trouve un seul acheteur pour une grande quantité de vendeurs. En termes de travail, cela signifie qu'une seule entreprise embauche un grand nombre de travailleurs.

Un oligopole dans le marché du travail apparaît lorsque quelques entreprises dominent un certain métier ou secteur et peuvent influencer les salaires.

Un métier en tension est un métier où l'offre de travail est inférieure à la demande. Cela signifie que les travailleurs ont un pouvoir de négociation plus élevé pour fixer leur propre salaire.

Le salaire d'efficience est un niveau de rémunération qui permet de lutter contre les problèmes d'anti-sélection en incitant les candidats les moins productifs à se retirer du processus de recrutement.

L'anti-sélection, ou sélection adverse, est un problème qui survient lorsque l'information est asymétrique sur un marché, entraînant la disparition des bons produits et la prolifération des mauvais.

Le marché primaire du travail est caractérisé par des contrats à durée indéterminée (CDI), des conditions de travail avantageuses, des perspectives d'évolution et des salaires élevés.

Le marché secondaire du travail est caractérisé par des contrats précaires (CDD, intérim), des conditions de travail moins avantageuses, des tâches répétitives et des salaires plus bas.

La segmentation du marché du travail est une théorie selon laquelle le marché du travail n'est pas homogène et se divise en plusieurs segments distincts.

Le salaire minimum, aussi connu sous le nom de SMIC, est le salaire minimum légalement autorisé dans un pays.

Les actions que l'entreprise vend à ses salariés à un prix inférieur au prix du marché.

La participation aux bénéfices est un système de rémunération qui permet aux salariés de recevoir une part des bénéfices de l'entreprise.

Les primes et les intéressements sont des compléments de salaire versés aux salariés en fonction de leurs performances ou des résultats de l'entreprise.

Ces conceptions représentent deux visions opposées du fonctionnement du marché du travail.

Le marché du travail est un marché comme les autres, soumis aux lois de l'offre et de la demande qui déterminent le salaire d'équilibre.

Le marché du travail est un pseudo-marché, car il est caractérisé par des situations d'asymétrie d'information et d'alea moral.

Le chômage est le résultat d'un comportement volontaire des individus qui refuseraient de travailler en dessous d'un certain niveau de salaire.

Le chômage résulte d'un déséquilibre entre l'offre et la demande de travail, et non d'un choix volontaire.

L'écart entre le salaire minimum et le niveau de salaire que les travailleurs seraient prêts à accepter.

La théorie keynésienne explique le cycle économique par la demande des ménages et des entreprises.

L'inadéquation des compétences des travailleurs au chômage par rapport aux besoins du marché du travail.

Le chômage conjoncturel, qui est lié aux fluctuations économiques à court terme, peut être causé par des facteurs comme une baisse de la demande de biens et services.

Une politique de rigueur budgétaire implique une augmentation des recettes fiscales, comme la TVA ou l'impôt sur le revenu, afin de réduire le déficit public ou l'inflation. Cette politique peut avoir un impact négatif sur la demande et l'emploi.

Une politique monétaire restrictive, qui consiste à augmenter les taux d'intérêt, peut être mise en place pour lutter contre l'inflation. Cela peut entraîner une baisse de l'investissement et de la demande, affectant l'emploi.

Le chômage structurel est un problème de long terme, lié à des facteurs structurels comme une mauvaise adéquation entre l'offre et la demande de main-d'œuvre.

Les procédures de licenciement trop longues, comme les préavis importants ou les contrats à durée indéterminée, peuvent limiter la flexibilité des entreprises et contribuer au chômage.

Les entreprises peuvent faire face à des difficultés pour trouver des candidats qualifiés, ce qui peut entraîner un manque de main-d'œuvre et des difficultés à recruter.

Les chocs de la demande peuvent survenir lorsque des facteurs externes, comme des dettes importantes ou l'inflation, entraînent une forte baisse de la demande et de l'activité économique.