Maladies canines et coronavirus

Une maladie virale qui affecte les chiens de tous âges, en particulier les chiots, et se caractérise par des symptômes gastro-intestinaux.

Un nouveau variant du coronavirus canin, plus virulent, découvert en Italie en 2005, caractérisé par une diarrhée hémorragique et une mortalité élevée.

Une maladie virale grave qui affecte principalement les chiens, en particulier les jeunes chiens. Elle est causée par le virus du Distemper canin (CDV).

Un virus appartenant à la famille des Paramyxoviridae, à l'origine de la maladie de Carré chez les chiens.

La transmission du virus du Distemper canin se fait généralement par voie aérienne. Il est également possible de contracter la maladie par contact direct avec un animal infecté.

Les jeunes chiens sont plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie de Carré, car leur système immunitaire n'est pas encore complètement développé.

La maladie de Carré provoque des symptômes neurologiques, respiratoires et gastro-intestinaux.

Un vaccin contre la maladie de Carré est disponible pour les chiens. Il est important de vacciner les chiots et de maintenir leur vaccination à jour.

Un vaccin inactivé est un vaccin qui contient une version inactive de l'agent pathogène. Il est inactivé par des procédés chimiques ou par la chaleur.

Un vaccin vivant atténué est un vaccin qui contient une version affaiblie d'un virus vivant capable de stimuler une réponse immunitaire.

Les vaccins essentiels pour les chiens comprennent la protection contre le parvovirus canin, le virus de la maladie de Carré et l'adénovirus canin 2.

Les vaccins complémentaires pour les chiens comprennent la protection contre la leptospirose, la parainfluenza canine et Bordetella bronchispetica.

Les vaccins viraux pour les chiens offrent généralement une protection immunitaire d'un à trois ans.

Les vaccins bactériens pour les chiens offrent généralement une protection immunitaire d'un an ou moins, en fonction du risque de maladie.

Des réactions inflammatoires au site d'injection, de l'abattement ou de l'hyperthermie sont des effets secondaires fréquents et généralement légers après la vaccination.

Le choc anaphylactique et l'anémie ou thrombopénie à médiation immunitaire sont des effets secondaires graves mais rares pouvant survenir après une vaccination.

La maladie de Carré est une maladie virale hautement contagieuse chez les canidés. Elle est causée par le virus du morbillivirus canis. Le virus infecte les cellules épithéliales, lymphatiques et nerveuses.

Le virus est principalement transmis par contact direct avec des sécrétions corporelles contaminées, comme la salive, le jetage nasal et oculaire, l'urine et les matières fécales. Le virus peut aussi être transmis par voie aérienne.

Le virus se multiplie initialement dans les tissus lymphatiques du système respiratoire puis se propage dans tout l'organisme, affectant les tissus lymphoïdes.

Les symptômes de la maladie de Carré sont très variés et peuvent toucher plusieurs systèmes du corps.

Les symptômes généraux de la maladie de Carré incluent la fièvre, l'abattement et la perte d'appétit.

Les symptômes respiratoires de la maladie de Carré incluent le jetage nasal, la conjonctivite et la toux.

Les symptômes digestifs de la maladie de Carré incluent l'entérite, souvent hémorragique, se traduisant par des diarrhées séreuses ou hémorragiques.

Les symptômes nerveux de la maladie de Carré incluent l'incoordination, les myoclonies, la parésie, l'ataxie, le nystagmus et les crises épileptiformes. Ces symptômes neurologiques sont un signe distinctif de la maladie de Carré.

Le Coryza félin est une infection respiratoire causée par plusieurs agents, principalement le virus de l'Herpèsvirus félin 1 (FeHV1) et le Calicivirus félin. Il est fréquent dans les populations de chats, surtout dans des environnements stressants et collectifs. Bien que rarement mortel, il cause un grand inconfort et peut entraîner des symptômes chroniques.

Le FeHV1 est un virus appartenant à la famille des Herpesviridae, responsable du Coryza félin et d'autres infections chez les chats. Il est très contagieux et affecte les cellules épithéliales du tractus respiratoire supérieur.

Le Calicivirus félin est un virus responsable du Coryza félin. Il est très résistant et peut survivre longtemps dans l'environnement. Il est également très contagieux et affecte les cellules épithéliales du tractus respiratoire supérieur.

La primo-vaccination chez les chiots isolés sans risque commence à 8 semaines avec les vaccins contre le Carré, l'hépatite, la parvovirose, la parainfluenza et la leptospirose. Des rappels sont nécessaires à 12 et 16 semaines. La rage peut également être incluse à partir de 12 semaines.

Les chiots en élevage ou en collectivité doivent être vaccinés plus tôt, à 6 semaines, avec un vaccin PUPPY contre le Carré, la parvovirose et la toux de chenil. Les vaccins suivants sont administrés à 8 et 12 semaines, comprenant les vaccins initiaux et l'inclusion de la leptospirose et de la rage.

En cas de risque particulier (élevage contaminé), des vaccinations supplémentaires peuvent être nécessaires. Par exemple, pour la maladie de Carré à 7, 10 et 12 semaines, ou pour la toux de chenil à 4 et 6 semaines.

Le vaccin contre la rage est administré à partir de 12 semaines et doit être renouvelé chaque année.

Le vaccin contre l'Herpès félin est administré en deux doses, une semaine après la saillie et une semaine avant la mise bas.

Les vaccins PUPPY contiennent des doses plus élevées d'antigènes pour surmonter l'immunité maternelle et maximiser la réponse immunitaire.

Le FeHV1 est un virus à ADN qui infecte les chats et provoque généralement des lésions des yeux et du nez. Les signes comprennent une conjonctivite, une kératite, une rhinite, des éternuements et des écoulements oculaires ou nasaux. Le virus se transmet par contact direct ou par l'air. La guérison prend environ 10 à 14 jours mais le virus peut rester latent et se réactiver à l'occasion.

La calicivirose féline est une maladie virale très contagieuse qui affecte les chats. Elle est causée par le Calicivirus félin (FCV). Les principales voies de transmission sont la voie oro-nasale, les conjonctives ou un matériel contaminé. La maladie provoque des symptômes gastro-intestinaux, comme une stomatite ou des ulcères buccaux, une inflammation du larynx et une pneumonie. La guérison prend 2 à 3 semaines.

Le FeHV1 se transmet par contact direct avec des sécrétions nasales ou oculaires des chats infectés.

Le FCV se transmet par la salive et les sécrétions nasales. Il peut également se transmettre via des objets contaminés comme les gamelles ou les jouets.

Le FeHV1 reste latent dans l'organisme et peut être réactivé par le stress, l'immunodépression ou les changements hormonaux.

La calicivirose féline peut provoquer des infections buccales récidivantes chez les chats atteints du FIV (SIDA félin).

Un vaccin multivalent permet une protection clinique contre la calicivirose féline, la panleucopénie féline et la chlamydiose.

Chez les chatons, la calicivirose féline peut provoquer une pneumonie.

Le FeHV1 est responsable de lésions oculaires telles que la conjonctivite, la kératite et les ulcères cornéens.

La calicivirose féline est une infection virale qui provoque des ulcères dans la bouche, la langue, le palais et le nez. Elle peut provoquer une stomatite chronique.

Vaccins contre le typhus (parvovirus) et le coryza (herpèsvirus, calicivirus), considérés comme essentiels pour la santé du chat.

Vaccins contre la leucémie féline (FeLV) et la PIF (coronavirus), recommandés en fonction du style de vie du chat et des risques d'exposition.

La vaccination contre la rage est obligatoire pour les chats qui sortent ou entrent sur le territoire belge. Elle est effectuée avant le voyage et nécessite un passeport et une identification.

Le premier cycle de vaccination est administré à l'âge de 8 à 9 semaines. Il comprend la panleucopénie (FPV) et le coryza (calicivirus, herpèsvirus, ± Chlamydia felis). La leucémie féline (FeLV) peut également être incluse à ce stade.

Les rappels de vaccination sont administrés à 12 semaines et 16 semaines. Le rappel à 16 semaines est généralement réservé aux chats à haut risque.

Le vaccin contre la PIF est généralement administré en intranasal avant l'âge de 16 semaines, afin de maximiser son efficacité chez les chats non porteurs du coronavirus.

Les chatons peuvent être vaccinés dès l'âge de 4 semaines, avec des rappels jusqu'à 16 semaines. Les chats adultes peuvent être vaccinés dès leur arrivée dans une collectivité.

Comme chez les chiens, les vaccins peuvent présenter des effets secondaires, tels que l'inefficacité et des réactions indésirables. La fibrosarcome, une tumeur fréquente chez les chats, a été associée aux vaccins par le passé, mais le risque est minimisé grâce à des protocoles de sécurité et des choix de vaccins adaptés.