Podcast
Questions and Answers
Quelle est la principale méthode de transmission du virus de l'immunodéficience féline (FIV) chez les chats ?
Quelle est la principale méthode de transmission du virus de l'immunodéficience féline (FIV) chez les chats ?
- Par partage de la nourriture et de l'eau.
- Par voie aérienne. (correct)
- Par contact direct lors du toilettage mutuel.
- Par morsure.
Dans le contexte de la maladie de Carré, quel type de lésions cutanées est typiquement observé chez les chiens affectés ?
Dans le contexte de la maladie de Carré, quel type de lésions cutanées est typiquement observé chez les chiens affectés ?
- Des nodules cutanés multiples.
- Des ulcères profonds sur les coussinets. (correct)
- Une dermatite exfoliative généralisée.
- Un épaississement nasal et digité.
Quel type de virus est responsable de la calicivirose féline ?
Quel type de virus est responsable de la calicivirose féline ?
- Un parvovirus à ADN simple brin.
- Un rétrovirus à ADN.
- Un virus à ARN non enveloppé.
- Un herpèsvirus à ADN double brin. (correct)
Concernant le diagnostic de la maladie de Carré, quelle méthode permet de détecter l'antigène viral ?
Concernant le diagnostic de la maladie de Carré, quelle méthode permet de détecter l'antigène viral ?
Parmi les propositions suivantes, quel est le diagnostic différentiel à considérer lors d'ulcères du planum nasal chez le chat ?
Parmi les propositions suivantes, quel est le diagnostic différentiel à considérer lors d'ulcères du planum nasal chez le chat ?
Quelle est la caractéristique principale des lésions cutanées associées au FeLV (virus leucémogène félin) ?
Quelle est la caractéristique principale des lésions cutanées associées au FeLV (virus leucémogène félin) ?
Dans le contexte de la dermatose à cellules géantes associée au FeLV, quelle est la localisation typique des lésions ?
Dans le contexte de la dermatose à cellules géantes associée au FeLV, quelle est la localisation typique des lésions ?
Quel signe clinique est spécifique d'une infection par la souche hautement virulente VS-FCV (Virulent Systemic Feline Calicivirus) ?
Quel signe clinique est spécifique d'une infection par la souche hautement virulente VS-FCV (Virulent Systemic Feline Calicivirus) ?
Quelle est la méthode diagnostique la plus fiable pour confirmer une infection par le virus Poxvirus chez le chat ?
Quelle est la méthode diagnostique la plus fiable pour confirmer une infection par le virus Poxvirus chez le chat ?
Parmi les tests suivants, lequel est le plus approprié pour confirmer la présence d'anticorps spécifiques du FIV après un test ELISA positif ?
Parmi les tests suivants, lequel est le plus approprié pour confirmer la présence d'anticorps spécifiques du FIV après un test ELISA positif ?
Flashcards
Maladie de Carré
Maladie de Carré
Maladie virale due à un morbillivirus, fréquente chez les jeunes chiens non vaccinés, causant divers symptômes.
FIV (Virus de l'immunodéficience féline)
FIV (Virus de l'immunodéficience féline)
Rétrovirus félin qui cause l'immunodéficience féline. Transmission par morsure, phases aiguë et chronique.
FelV (Virus leucémogène félin)
FelV (Virus leucémogène félin)
Rétrovirus immunosuppresseur oncogénique, peut causer des tumeurs et des lésions dermatologiques.
Cornes Cutanées (Chats)
Cornes Cutanées (Chats)
Signup and view all the flashcards
Dermatose à Cellules Géantes (FelV)
Dermatose à Cellules Géantes (FelV)
Signup and view all the flashcards
Calicivirus (FCV)
Calicivirus (FCV)
Signup and view all the flashcards
Herpes Viros Féline (FHV 1)
Herpes Viros Féline (FHV 1)
Signup and view all the flashcards
Poxvirus (Chats)
Poxvirus (Chats)
Signup and view all the flashcards
Study Notes
La maladie de Carré
- La maladie de Carré résulte d'un morbillivirus lié aux virus de la rougeole et de la peste bovine.
- Cette maladie est fréquente chez les chiens, notamment les jeunes chiots non vaccinés, et elle est contagieuse.
- Certains chiens atteints présentent un épaississement nasal et digité d'intensité variable.
- Parmi les symptômes courants, on note une dermatite pustuleuse évoquant l'impétigo, un abattement, de l'anorexie, de la fièvre, un écoulement oculo-nasal bilatéral séreux à purulent, une conjonctivite, une toux, de la dyspnée, de la diarrhée et des signes neurologiques.
- Le diagnostic différentiel comprend d'autres causes d'épaississement naso-digité comme la parakératose du Labrador, l'hyperkératose des coussinets, la dermatose répondant au zinc, le syndrome hépato-cutané, l'hypothyroïdie ou de dermatite pustuleuse telle que l'impétigo, la folliculite bactérienne, la démodécie ou la cellulite juvénile.
- Le diagnostic repose sur l'exclusion d'autres hypothèses diagnostiques et la détection de l'antigène de la maladie de Carré par PCR dans le sang, le jetage conjonctival nasal, l'écoulement oculaire, la salive et le liquide céphalo-rachidien.
- La réalisation de biopsies cutanées pour un examen histopathologique peut révéler la présence de corps d'inclusion éosinophiliques intracytoplasmiques et une dégénérescence ballonisante.
- L'immunohistochimie permet également la détection de l'antigène de la maladie de Carré.
- Il n'existe aucun traitement antiviral spécifique.
- Des mesures de soutien et une antibiothérapie à large spectre sont recommandées pour la gestion d'une infection bactérienne secondaire.
- Le pronostic est défavorable pour les chiens atteints d'une hyperkératose nasoplantaire.
Les rétroviruses félines
- Les atteintes cutanées liées aux rétrovirus félins (FeLV et FIV) sont rares.
- Le plus souvent, les lésions observées sont opportunistes et liées à l'immunosuppression.
- Secondairement à l'immunodépression chronique, on peut observer des abcès sous-cutanés, une dermatophytose récidivante ou résistante au traitement antifongique, ou encore une démodécie généralisée liée à Demodex cati.
- Les tests FelV/FIV sont recommandés en cas de suspicion clinique mais la simple présence des antigènes FelV et des anticorps FIV ne permet pas de confirmer l'origine de l'immunosuppression.
- Le diagnostic étiologique est un diagnostic d'exclusion et s'inscrit dans une recherche étiologique globale : une co-infection par les deux virus est possible.
FIV
- Le virus de l'immunodéficience féline (FIV) est un lentivirus de la famille des rétrovirus, spécifique à l'espèce.
- Le mode de transmission principal est la morsure, mais il existe des preuves de transmission entre chats cohabitant sans se battre pendant de longues périodes.
- La transmission in utero est également possible, ou via le colostrum ou la salive.
- Les chats mâles non castrés ayant accès à l'extérieur sont les plus à risque.
- On distingue trois phases cliniques : une phase aiguë avec des symptômes non spécifiques tels que hyperthermie, abattement, troubles gastro-intestinaux (stomatite/gingivite, entérite), troubles respiratoires et adénomégalie périphérique.
- La phase de portage asymptomatique peut durer plusieurs années.
- La phase terminale se manifeste par une perte de poids, une diarrhée persistante, une stomato-gingivite, une maladie respiratoire chronique, une lymphadénopathie et une dermatose chronique.
- Une dermatose généralisée a été rapportée chez trois chats FIV positifs, présentant une dermatose papulo-croûteuse généralisée plus marquée sur la tête et les membres sans prurit associé.
- Le diagnostic repose sur les signes cliniques évocateurs comme une maladie chronique, une stomato-gingivite et des infections ne répondant pas aux traitements habituels.
- Les tests ELISA disponibles mettent en évidence la présence d'anticorps spécifiques FIV et doivent être confirmés par les tests Western Blot et IFA, bien que ces derniers ne soient pas plus sensibles ou spécifiques.
- Un test PCR peut confirmer les tests positifs aux anticorps, mais ne doit pas être utilisé comme dépistage car la sensibilité et la spécificité varient selon les études, probablement en raison de la variabilité des souches virales.
- Chaque souche doit être intentionnellement incluse dans l'amorce de PCR, sinon les souches émergentes non incluses donnent des faux négatifs.
- Des modifications non spécifiques fréquentes incluent : leucopénie, neutropénie, lymphopénie en phase aiguë et terminale, ainsi qu'une anémie non régénérative.
- Une neutrophilie ou thrombocytopénie est également occasionnellement rapportée, ainsi qu'une hypergammaglobulinémie.
FeLV
- Le FeLV (Feline Leukemia Virus) est un oncornavirus à ARN simple brin, rétrovirus immunosuppresseur oncogénique.
- Bien qu'il puisse induire des tumeurs cutanées (lymphome, fibrosarcome), les lésions dermatologiques observées chez les chats atteints de FeLV résultent principalement de l'immunodépression.
- Les lésions peuvent inclure une gingivite chronique ou récidivante, une pyodermite, un défaut de cicatrisation, une séborrhée, une dermatite exfoliative et un prurit généralisé.
- Une sensibilité accrue est observée chez les chats infectés par le FeLV à la démodécie, la dermatophytose, la dermatite à Malassezia ; le FeLV a été associé à des cornes cutanées et à des dermatoses à cellules géantes.
- Les cornes cutanées sont des productions de kératine cylindriques se développant au centre des coussinets, mais peuvent plus rarement être observées sur la truffe ou les paupières.
- Le diagnostic différentiel inclut les papillomes viraux, la kératose actinique, les lésions bowenoïdes in situ, les carcinomes épidermoïdes, les acanthomes infundibulaires kératinisants.
- L'examen histopathologique des biopsies cutanées révèle des kératinocytes éosinophiliques pouvant être apoptotiques, multinucléés et/ou vacuolés.
- Les lésions virales peuvent être mises en évidence par un marquage immunohistochimique de l'antigène FelV gp-70.
- La dermatose à cellules géantes associée au FeLV est une atteinte croûteuse prurigineuse rare, se manifestant par un état kérato-séborrhéique et des érosions de distribution variable, affectant la face et/ou la tête dans tous les cas.
- On note parfois une atteinte des jonctions cutanéo-muqueuses buccales, anales/génitales ou des pavillons auriculaires, des extrémités podales/tronc, les chats étant par ailleurs en bon état général.
- Le diagnostic différentiel en cas de prurit inclut les dermatoses allergiques, la gale notoédrique, la cheyletiellose ou la démodécie.
- Pour les lésions croûteuses, le diagnostic différentiel regroupe la dermatite exfoliative, le pemphigus foliacé, les réactions médicamenteuses, le lupus érythémateux systémique.
- Le diagnostic repose sur la réalisation de biopsies cutanées confirmant la sérologie positive.
- L'examen histopathologique révèle une hyperplasie irrégulière de l'épiderme associée à des croûtes épaisses ; des cellules syncytiales entourées de kératinocytes apoptotiques sont observées dans l'épiderme et la paroi des follicules pileux au niveau de l'isthme.
- La peau lésionnelle montre une coloration gp-70 positive.
Virus à tropisme respiratoire
- La calicivirose est due à un virus à ARN non enveloppé à simple brin (FCV, Feline Calicivirus).
- Les lésions les plus fréquentes sont liées à la réplication du virus dans les cellules épithéliales du système respiratoire supérieur, des conjonctives, de la langue et des pneumocytes alvéolaires.
- Les signes cliniques les plus courants consistent en du sneezing, de l'hyperthermie, du jetage, une conjonctivite et de l'hypersalivation liée aux ulcères buccaux.
- L'anorexie peut se développer consécutivement et mener à la déshydratation et à la mort.
- Si les ulcères de la muqueuse buccale sont fréquents, on peut moins souvent observer des ulcères du planum nasal liés à certaines souches de FCV.
- Le diagnostic différentiel des ulcères du planum nasal englobe : herpesvirus, carcinome épidermoïde, cryptococcose, sporotrichose ou hypersensibilité aux piqûres de moustiques.
- Celui des ulcères des coussinets : poxvirus, papillomavirus, FelV, pododermatite plasmocytaire.
- Une souche hautement virulente VS-FCV (Virulent Systemic Feline Calicivirus) a été rapportée pour entraîner une atteinte sévère avec une mortalité allant jusqu'à 50 %.
- Les chats atteints présentent une forte hyperthermie, une vascularite (œdème de la face et des membres), des ulcères et de l'alopécie de la face, des extrémités et des pavillons auriculaires, de l'ictère, un jetage hémorragique et des signes respiratoires typiques.
- Les chats adultes sont plus fréquemment atteints que les jeunes.
- La mise en évidence du virus est possible par culture ou PCR à partir d'écouvillons des muqueuses oro-pharyngées ou conjonctivales.
- Compte tenu du statut de portage asymptomatique, un résultat positif ne signifie pas nécessairement une infection active ; d'autre part, il existe des résultats faux négatifs.
- Des biopsies cutanées peuvent révéler une nécrose épidermique avec dégénérescence ballonisante des kératinocytes, un œdème du derme superficiel et une vascularite.
- Les antigènes viraux peuvent être identifiés par immunohistochimie.
Herpès virose féline (FHV 1)
- Les lésions cliniques typiques consistent en une dermatite ulcérative au niveau des jonctions cutanéo-muqueuses nasales et/ou ophtalmiques, se développant suite à une infection respiratoire supérieure ou associée à une conjonctivite/kératite herpétique.
- Les lésions peuvent également se développer sur le chanfrein et sont non douloureuses, s'aggravant avec le stress.
- Après cicatrisation, des cicatrices peuvent persister ; moins fréquemment, on observe des ulcères des muqueuses buccales, des extrémités podales et de l'abdomen.
- Le diagnostic différentiel regroupe les allergies (alimentaires, liées aux aéroallergènes) et les plaques éosinophiliques.
- Le diagnostic se fait par histopathologie des biopsies cutanées (nombreux éosinophiles dans toute l'épaisseur de la peau, neutrophiles ou dermatite lymphoplasmocytaire, nécrose/ulcérations et corps d'inclusion intranucléaires compatibles avec les inclusions d'herpervirus.
- Ces inclusions sont localisées dans l'épiderme et l'épithélium des annexes ; les biopsies doivent donc intéresser la peau intacte en périphérie des lésions ulcératives.
- Des examens immunohistochimiques complémentaires peuvent être utiles.
- Une PCR sur tissu non fixé peut être utile pour poser un diagnostic définitif.
- Les signes cliniques des virus infectieux du tractus respiratoire félin sont similaires ; lorsqu'une infection bactérienne secondaire se développe, seuls les signes cliniques d'une atteinte par VS-FCV sont spécifiques.
- Les titres en anticorps ne sont pas utiles au diagnostic, compte tenu des infections naturelles et de la vaccination.
Poxvirus
- La poxvirose est due à un virus cowpox du genre Orthopoxvirus, endémique en Europe.
- Les rongeurs sont les hôtes naturels, avec une expression sporadique chez le chat et, plus rarement, chez les ruminants et l'homme.
- L'infection est plus fréquente chez le chat vivant en zone rurale, en été et en automne, périodes de multiplication des rongeurs hôtes ; les chats sont contaminés par des morsures infligées durant la chasse.
- Les lésions initiales sont un ou plusieurs nodules ulcérés sur la tête, le cou ou les membres antérieurs ; une infection bactérienne secondaire peut entraîner la formation d'abcès/cellulite.
- Les lésions secondaires consistent en des ulcères surmontés de croûtes ; le prurit est variable.
- Certains chats développent des érosions et des ulcères de la muqueuse buccale.
- Des signes généraux (anorexie, hyperthermie, diarrhée, pneumonie, conjonctivite) peuvent être observés ; les lésions cutanées vont ensuite rétrocéder progressivement en 4 à 5 semaines.
- Le diagnostic différentiel comprend les infections bactériennes/fongiques, les mastocytomes, les lymphomes, les granulomes.
- Le diagnostic définitif repose sur les biopsies cutanées, une sérologie, une PCR et l'isolement du virus.
- L'examen histopathologique révèle une hyperplasie, une dégénérescence ballonisante, des microvésicules et une nécrose épidermique ; des corps d'inclusion éosinophiliques sont localisés dans les kératinocytes épidermiques, les follicules pileux et les glandes sébacées.
- Le diagnostic de certitude repose sur la réalisation d'une PCR ou d'un isolement viral à partir de biopsies cutanées.
Studying That Suits You
Use AI to generate personalized quizzes and flashcards to suit your learning preferences.
Related Documents
Description
La maladie de Carré est une infection virale contagieuse chez les chiens, causée par un morbillivirus. Les symptômes incluent des problèmes de peau, des signes respiratoires, des troubles digestifs et neurologiques. Le diagnostic différentiel est crucial pour exclure d'autres affections.