Limites du PIB et Indicateurs Sociaux

Le PIB ne prend en compte que les biens et services qui sont échangés sur le marché.

Le PIB ne tient pas compte de l'activité économique non déclarée, comme le travail au noir.

Le PIB peut augmenter même si l'activité économique a un impact négatif sur l'environnement.

Le PIB ne mesure pas la durabilité de l'activité économique. Il peut augmenter même si les ressources naturelles sont épuisées.

Le PIB peut être faussé par les dépenses militaires, qui ne contribuent pas forcément au bien-être de la population.

L'indicateur de bonheur national brut (BNB) est un exemple d'approche alternative au PIB. Il prend en compte le bien-être de la population.

L'indice de développement humain (IDH) mesure le développement d'un pays en tenant compte de l'espérance de vie, de l'éducation et du niveau de vie.

L'IDHI tient compte des inégalités dans la distribution des richesses.

Les produits titrisés liés aux crédits subprimes étaient considérés comme un investissement sûr car ils étaient adossés aux actifs immobiliers. Cependant, les paiements hypothécaires sont devenus de plus en plus difficiles à effectuer pour les ménages qui avaient bénéficié de ces crédits.

Les hedge funds ont investi massivement dans ces produits titrisés en croyant qu'ils étaient sûrs. Mais lorsque la valeur des prêts hypothécaires a commencé à baisser, les hedge funds ont subi de lourdes pertes, et les banques qui leur ont vendu ces instruments titrisés ont été également mises en difficulté.

Une compagnie d'assurance spécialisée dans la garantie des titres émis, offrant une protection contre le défaut de paiement.

La tranche d'un CDO qui offre le niveau de sécurité le plus élevé, car ses détenteurs sont remboursés en priorité.

La tranche d'un CDO qui assume le plus de risques, offrant un potentiel de rendement élevé mais aussi un risque de perte important.

La transformation d'actifs financiers en titres négociables sur le marché, permettant de répartir le risque.

L'opération qui consiste à retirer des actifs du bilan d'une banque, permettant de réduire ses contraintes réglementaires.

La capacité à convertir des actifs en liquidités rapidement et facilement.

La possibilité que les investisseurs ne puissent pas récupérer la totalité de leur investissement.

Le rendement attendu en fonction du niveau de risque pris.

Le marché interbancaire est un marché où les banques se prêtent de l'argent entre elles. Pendant la crise des subprimes, les banques ont refusé de prêter aux banques en difficulté car elles ne connaissaient pas leur degré d'implication dans la crise.

La défiance généralisée entre les banques a conduit à un assèchement de la liquidité sur le marché interbancaire. Cela signifie que les banques avaient du mal à obtenir des prêts les unes des autres.

Le marché interbancaire a manqué de liquidités pendant la crise. Les grandes banques centrales comme la FED et la BCE ont injecté des fonds pour pallier ce manque.

La chute de Northern Rock en 2007 a été une conséquence directe de la crise de liquidité. Les clients ont retiré leurs dépôts en masse, ce qui a affaibli la banque.

La comptabilité en valeur de marché, ou 'mark to market', oblige les banques à estimer la valeur de leurs actifs en fonction de leur prix actuel sur le marché. Cela peut exacerber les pertes pendant une crise.

Les règles prudentielles obligent les banques à tenir un certain niveau de fonds propres pour couvrir les risques de crédit, de marché et d'opération.

Le risque de marché est le risque de perte résultant des fluctuations des prix des actifs.

Une baisse générale et durable des prix accompagnée d’une contraction de la production et d’une hausse du chômage.

Un ralentissement de la hausse des prix, le taux d’inflation est toujours positif, mais il progresse moins.

Une politique monétaire qui consiste à abaisser les taux d’intérêt directeurs pour stimuler l’économie.

Une situation où les banques commerciales hésitent à prêter de l’argent aux entreprises et aux ménages.

La situation où les banques commerciales ont des difficultés à obtenir des liquidités, c’est-à-dire de l’argent liquide.

Un dispositif qui permet aux entreprises de réduire le temps de travail de leurs salariés en période de difficulté économique.

L'augmentation du taux de chômage en Espagne, en Italie et en Grèce suite à la crise financière.

Le concept du multiplicateur budgétaire, qui avance qu'une augmentation des dépenses publiques conduit à une augmentation du PIB plus importante, est réfuté par Robert Barro. Il s'appuie sur des exemples historiques, comme la Seconde Guerre mondiale, où les dépenses publiques ont augmenté de manière significative, mais le PIB n'a pas augmenté proportionnellement.

Selon Robert Barro, l'augmentation des dépenses publiques pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas comparable à un plan de relance en temps de paix. Il soutient que les conditions économiques de guerre, comme le rationnement et le plein emploi, ont limité l'effet du multiplicateur.

L'économie keynésienne soutient que les politiques budgétaires expansionnistes sont efficaces car le multiplicateur keynésien est supérieur à 1. Cela signifie que chaque euro dépensé par l'État génère plus d'un euro de croissance économique.

Robert Barro est contre les politiques de relance keynésiennes car il croit que le multiplicateur budgétaire est inférieur à 1. Il argue que les dépenses publiques sont moins efficaces qu'on le pense et que le coût de ces dépenses est supérieur aux bénéfices.

Paul Krugman, partisan de la politique keynésienne, critique l'analyse de Barro. Il soutient que le contexte économique de la Seconde Guerre mondiale n'est pas représentatif de l'économie normale. Il précise que le rationnement et le plein emploi ont limité l'effet du multiplicateur.

Les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale étaient en situation de plein emploi. La main-d’œuvre féminine et des enfants a été mobilisée. L’économie était en situation de plein-emploi, les conditions particulières ont empêché le multiplicateur de déployer ces effets.

Le multiplicateur keynésien est un concept économique qui mesure l'effet d'une dépense publique sur le PIB. Si le multiplicateur est supérieur à 1, chaque euro dépensé par l'État génère plus d'un euro de croissance économique.

Le multiplicateur budgétaire mesure l'impact des dépenses publiques sur le PIB. Si le multiplicateur est supérieur à 1, chaque euro dépensé par l'État génère plus d'un euro de croissance. Si le multiplicateur est inférieur à 1, les dépenses publiques engendrent moins de croissance qu'anticipé.