L'ère du réchauffement médiatique

L'idée que les médias et les réseaux sociaux contribuent à une montée de l'agitation et du bruit dans l'espace public, en accélérant le rythme des interactions et des réactions.

L'augmentation du nombre de sollicitations et de réactions, qui se produisent à un rythme toujours plus rapide, créant une sensation de surstimulation.

La capacité des réseaux sociaux à capter toute notre attention, en nous incitant à participer à la production et à la consommation de messages, d'images et de vidéos.

La monétisation des plateformes comme Facebook, Twitter et YouTube, qui consiste à vendre des espaces publicitaires ciblés en fonction du taux d'engagement des utilisateurs.

La capacité du bouton Retweet à propager rapidement du contenu, sans même le lire, ce qui conduit à une hiérarchisation moins rigoureuse des informations.

L'utilisation de hashtags, de messages courts et de trending topics, qui relèvent de la rapidité de réaction plutôt que de la popularité, accélérant la circulation de l'information.

Les indicateurs de performance comme les likes, les partages et les vues, utilisés pour mesurer la popularité et la réputation, influençant le comportement en ligne et la quête de reconnaissance.

La course à la reconnaissance et à la réputation, qui s'étend à tous les acteurs de l'espace public, des entreprises aux particuliers en passant par les politiques et les célébrités.

Le Digital Services Act (DSA) est une réglementation européenne visant à réguler les plateformes numériques, tandis que le Safe Tech Act est une proposition américaine visant à réformer les réseaux sociaux.

Le démantèlement des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) est une proposition visant à réduire leur pouvoir en les divisant en plusieurs entités plus petites.

La séparation des plateformes numériques d'Instagram et WhatsApp de Facebook ne suffirait pas à réduire son influence, car elle reste puissante en termes de publicité.

Le modèle de rémunération publicitaire des Gafa est opaque, il faut le rendre transparent en impliquant les marques, agences, instituts de mesure et les utilisateurs.

Les réseaux sociaux doivent être obligés de devenir des éditeurs responsables de leurs contenus, au lieu de se cacher derrière le statut d'hébergeur.

"Rough consensus and running code" est une philosophie qui consiste à expérimenter en continu et à se justifier uniquement en cas de problèmes.

Le retour au droit est essentiel pour que les citoyens puissent reprendre le contrôle des plateformes numériques et de leurs données.

La captation de traces par les plateformes numériques, notamment les temps de navigation, les clics et les likes, constitue une violation de la vie privée.

Les algorithmes des plateformes numériques doivent être auditables pour garantir leur transparence et leur équité.

Le design d'interaction des plateformes numériques est conçu intentionnellement pour capter l'attention des utilisateurs et les inciter à consommer du contenu.

La propagation des contenus sur les réseaux sociaux doit être ralentie pour éviter la désinformation et la polarisation.

Le "Free Reach" est la possibilité de diffuser librement des contenus sans limites, contrairement au "Free Speech" qui protège la liberté d'expression.

Les contrôles de la vitesse mentale sont nécessaires pour empêcher les plateformes numériques de manipuler notre attention et d'influencer nos opinions.

Imposer des limites aux publications, partages et likes sur les plateformes numériques est une solution pour encourager la réflexion et la sélection de l'information.

L'état d'attention prolongé, avec une forte intensité mais de courte durée, nécessitant un effort cognitif important.

L'état d'attention automatique et routinier, avec une intensité faible mais une longue durée, ne nécessitant pas beaucoup d'effort cognitif.

L'état d'attention stimulé par un événement inattendu, avec une forte intensité, mais de très courte durée.

L'état d'attention totalement immergé dans une expérience, avec une intensité et une durée prolongées.

L'effet de confirmation survient lorsque vous êtes davantage exposé à des informations qui confirment vos préjugés et opinions existantes.

L'effet d'alerte favorise le contenu nouveau et surprenant, même si cela signifie parfois promouvoir des informations choquantes ou fausses.

La captation de l'attention par les plateformes numériques a des conséquences négatives sur l'espace public, car elle favorise la réaction immédiate plutôt que la réflexion.

Les plateformes numériques ne sont pas conçues pour favoriser le débat public et la délibération démocratique.

Mastodon est une alternative aux plateformes dominantes, développée par la communauté du logiciel libre, offrant un réseau social décentralisé.

Le co-fondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, experimente WikiTribune Social, une autre initiative pour créer un espace public plus démocratique.

Les États devraient soutenir davantage d'initiatives alternatives pour créer un espace public plus sain et moins dépendants des plateformes numériques dominantes.

Les politiciens sont souvent tentés d'utiliser les plateformes numériques pour gagner en popularité, même si cette popularité est artificielle et ne reflète pas la réalité.

Le modèle des plateformes numériques a été perçu comme un moteur d'innovation, même lorsqu'elles sabotaient les règles et les lois existantes.

Le scandale de Cambridge Analytica et l'assaut du Capitole ont révélé à quel point les plateformes numériques pouvaient représenter une menace pour les institutions démocratiques.

L'utilisation abusive des données personnelles par les plateformes numériques a révélé la nécessité de réglementations plus strictes et d'une plus grande transparence.