La période féodale et la dynastie capétienne

Durant cette période, la France était divisée en plusieurs seigneuries gouvernées par des seigneurs puissants. Le roi n'avait qu'un petit domaine direct dans l'Ile-de-France.

La seigneurie est un territoire gouverné par un seigneur. Les seigneurs sont vassaux du roi, mais ils sont maîtres sur leurs terres.

Le fief est une terre donnée en échange de services au seigneur. La féodalité se développe aux Xe-XIe siècles.

Le sacre du roi à Reims par un évêque lui conférait un pouvoir sacré, reconnaissant son droit divin de régner. Cela renforçait son autorité sur les seigneurs.

Hugues Capet, au Xe siècle, a fait de Paris sa capitale et sa ville principale. Paris avait une position stratégique sur la Seine, offrant un accès aux routes commerciales.

La vassalité est une relation de dépendance entre un seigneur et son vassal. Le vassal jure fidélité au seigneur et lui offre ses services, en échange de la protection et de biens.

La société féodale était divisée en trois groupes principaux : les oratores (prêtres et religieux), les bellatores (les guerriers, les chevaliers) et les laborantes (les travailleurs, les paysans).

La chevalerie est un groupe professionnel composé de guerriers montés à cheval. Ils participaient aux tournois, aux guerres et aux croisades.

Le règne de Louis IX (1226-1270) marque un moment important pour la monarchie capétienne. C'est pendant cette période que la France connaît une période de paix, de stabilité et de prospérité.

Louis IX a conclu la paix avec les Plantagenêts, une dynastie anglaise rivale, ce qui a permis de mettre fin aux guerres incessantes et de garantir la stabilité dans le royaume.

Louis IX a été connu pour ses qualités de gestionnaire. Il a mis en place des réformes administratives et financières qui ont renforcé le pouvoir royal.

Le Parlement, une institution judiciaire, a été fondé sous le règne de Louis IX. Il a joué un rôle important dans la consolidation du système judiciaire français.

Le roi Louis IX était un fervent croyant et a participé à deux croisades, la 7e et la 8e Croisade, bien qu'il soit mort pendant la 8e dans des circonstances tragiques.

Philippe IV le Bel, le dernier des grands Capétiens directs, a consolidé le pouvoir royal grâce à des réformes administratives et financières.

Philippe IV le Bel a mis en place des institutions clés, telles que la Chambre des comptes, pour gérer les finances du royaume et renforcer le contrôle royal.

Les États Généraux, une assemblée représentant les 3 ordres (clergé, noblesse et tiers-état), ont été créés en raison des difficultés financières rencontrées par le royaume.

La faiblesse de l'autorité royale des premiers Capétiens était due à la petite taille de leur domaine royal comparé à ceux de leurs vassaux. Ils ne pouvaient exercer un pouvoir direct sur eux que par le biais de l'hommage et du service militaire.

Le droit féodal donnait aux Capétiens le droit d'appeler leurs vassaux à l'ost, le service militaire dû au seigneur. Ils utilisaient également ce droit pour reprendre les fiefs sans héritier, en acheter d'autres, et confisquer ceux des seigneurs félons.

Les Capétiens ont instauré le principe de primogéniture, selon lequel le fils aîné du roi était désigné comme son successeur dès son vivant. Cette pratique a contribué à maintenir la stabilité de la dynastie et à prévenir les guerres de succession.

Le sacre à Reims, avec l'onction du roi avec l'huile de la sainte ampoule, renforçait le caractère sacré de la monarchie capétienne. Cette tradition faisait du roi un roi de droit divin, recevant son pouvoir de Dieu.

Grâce à des conquêtes, des héritages et des alliances matrimoniales, les Capétiens ont considérablement agrandi le domaine royal, renforçant ainsi leur pouvoir et leur influence.

Louis VII, en participant à la deuxième croisade, a contribué à accroître le prestige de la dynastie capétienne. Cependant, son mariage avec Aliénor d'Aquitaine a eu des conséquences importantes, car après leur séparation, elle a épousé Henri Plantagenêt, qui est devenu roi d'Angleterre.

Philippe II Auguste, par sa politique ambitieuse, a réussi à affaiblir les Plantagenêts et à agrandir le domaine royal. Il a notamment conquis la Normandie, le Maine, la Touraine et l'Anjou, augmentant ainsi le pouvoir de la couronne.

Philippe II Auguste a créé la Curia Regis, une assemblée de grands féodaux chargée de conseiller le roi dans ses fonctions. Cette institution a joué un rôle important dans la centralisation du pouvoir royal et dans l'administration du royaume.

La Guerre de Cent Ans est un conflit qui a duré plus de cent ans entre le Royaume d'Angleterre et le Royaume de France. Le conflit a débuté en 1337 et a duré jusqu'en 1453 avec des périodes de paix et de reprise des hostilités.

La Guerre de Cent Ans a débuté avec la prétention d'Edouard III, roi d'Angleterre, au trône de France. Il se présentait comme le successeur légitime au trône français en tant que descendant direct de la lignée des Capétiens.

L'implication du nationalisme au début de la guerre était limitée, mais il s'est intensifié au cours du conflit. Les deux peuples ont développé un sentiment d'identité nationale et de patriotisme face à l'ennemi.

La Guerre de Cent Ans peut être divisée en trois phases distinctes. La première (1330-1380), la deuxième (1380-1413) et la troisième (1413-1453). Chaque phase a été marquée par des événements importants qui ont influé sur le cours du conflit.

Jeanne d'Arc était une figure emblématique de la guerre. Elle a joué un rôle crucial dans la victoire française. Elle a rejoint l'armée du roi Charles VII et a mené des batailles décisives, offrant un soutien moral aux troupes françaises.

Edouard III, un petit-fils de Philippe le Bel, et Philippe de Valois, un neveu de Philippe le Bel, étaient tous deux candidats au trône de France après la mort du roi Charles IV. L'Assemblée des Grands a choisi Philippe de Valois en raison de sa nationalité française et de son âge plus avancé.

Philippe VI, le nouveau roi de France, était un Capétien Valois. Cette nouvelle dynastie descendait de la lignée des Capétiens, mais était une branche collatérale.

La Croisade du Pape Urbain II en 1095 est un appel à la croisade pour aller aider les chrétiens d'Orient, menacés par les Turcs et les Arabes. La promesse du pape incluait le pardon des péchés pour ceux qui se joindraient à la croisade.

Les Turcs et les Arabes s'étaient emparés de parties importantes de la Romanie, tuant et capturant des chrétiens. La croisade était un appel à la résistance face à la domination musulmane.

L'appel du Pape Urbain II était pour tous les chrétiens, riches et pauvres, pour chasser les « ennemis de Dieu » de la région. La promesse du pardon des péchés était un incitatif pour les croisés.

La Guerre de Cent Ans, un conflit entre les Plantagenêts et les Capétiens, a duré plus d'un siècle. Elle a été caractérisée par une série de batailles, de sièges et de manœuvres politiques complexes.

La Guerre de Cent ans a eu lieu entre les Plantagenêts et les Capétiens, deux grandes dynaties féodales. Les Plantagenêts étaient des rois d'Angleterre, tandis que les Capétiens étaient des rois de France.

La Guerre de Cent Ans n'a pas été un simple conflit militaire. Elle a également été caractérisée par des négociations diplomatiques, des alliances changeantes et des guerres de succession.