La comparaison sociale - Introduction

Lorsque nous n'avons pas de moyens objectifs (ex: tests, critères précis) pour évaluer nos opinions ou aptitudes, nous nous comparons aux autres.

La tendance à se comparer à quelqu'un diminue quand la différence entre nos aptitudes ou opinions est plus importante.

On préfère se comparer à des personnes qui ont des opinions ou aptitudes similaires aux nôtres pour une évaluation plus précise.

Quand le seul terme de comparaison est très différent, notre évaluation de notre opinion ou de notre aptitude sera moins précise.

La motivation à améliorer ses aptitudes est plus forte que celle à changer d'opinions.

Les opinions sont des jugements subjectives, pas des faits objectifs.

L'évaluation subjective sans moyens objectifs est instable et peut changer facilement.

En présence de moyens objectifs pour évaluer nos opinions ou aptitudes, on n'a pas besoin de se comparer aux autres.

Les opinions ne sont pas soumises à une comparaison sociale unidirectionnelle vers le haut comme pour les aptitudes. La direction de la comparaison dépend de ce qui est comparé.

Il existe des contraintes physiques et non sociales qui peuvent empêcher l'amélioration des aptitudes, mais pas des opinions.

La convergence d'opinions au sein d'un groupe est un processus relativement simple où les individus modifient leurs positions pour se rapprocher des autres membres du groupe.

La convergence d'opinions implique des processus d'influence et des changements d'opinions afin de s'aligner sur les autres membres du groupe.

L'arrêt de la comparaison sociale avec d'autres groupes peut conduire à de l'hostilité et à un abaissement de ces groupes car cela implique des conséquences désagréables.

L'arrêt de la comparaison sociale avec d'autres groupes peut générer une stratification des groupes, où certains sont perçus comme supérieurs et d'autres comme inférieurs.

La comparaison sociale avec d'autres groupes est inefficace si elle n'a pas de sens ou si elle conduit à un jugement de valeur défavorable à son propre groupe.

L'arrêt de la comparaison sociale est justifié si elle est inutile ou si elle génère une perception négative de l'autre groupe.

Le besoin d'être en contact avec d'autres personnes qui partagent des opinions, des croyances ou des expériences similaires.

L'envie de se rapprocher des gens lorsque l'on se sent anxieux ou incertain. Cela permet de se sentir moins seul et d'obtenir des informations sur la situation.

La recherche d'informations auprès des autres pour comprendre une situation ambiguë ou menaçante.

Une expérience qui a démontré que les personnes anxieuses préfèrent attendre avec d'autres personnes, surtout si elles partagent la même expérience.

L'idée que l'on peut se comparer à des personnes similaires, mais aussi à des personnes très différentes, pour mieux comprendre nos propres capacités et opinions.

L'importance de la variété et de la nouveauté, en plus de l'homogénéité, dans les relations sociales.

L'interaction sociale nous aide à interpréter les événements et à comprendre le monde qui nous entoure, en particulier lorsque nous sommes confrontés à l'incertitude.

La comparaison sociale peut être choisie et délibérée, par exemple, lorsqu'on décide de comparer ses compétences à celles d'un expert dans un domaine donné.

La comparaison sociale peut être imposée et/ou non délibérée, par exemple, lorsque les résultats d'un test sont affichés publiquement.

La comparaison interpersonnelle se réfère à la comparaison entre soi et une autre personne unique.

La comparaison intragroupe consiste à se comparer à d'autres membres du même groupe.

La comparaison intergroupe se produit lorsqu'on se compare à des personnes appartenant à un groupe différent du nôtre.

L'orientation à la comparaison sociale est la tendance d'une personne à se comparer aux autres.

La comparaison ascendante implique de se comparer à des personnes que l'on juge supérieures à nous dans un domaine particulier.

L'incertitude que l'on ressent concernant nos compétences et opinions nous pousse à nous comparer aux autres.

Lorsque nous nous comparons à quelqu'un de meilleur, nous pouvons nous sentir moins bien (contraste). Mais nous pouvons aussi nous sentir mieux (assimilation) en nous disant que nous sommes quand même pas si mal.

L'arrêt de la comparaison sociale avec d'autres groupes peut conduire à de l'hostilité et à une perception négative de ces groupes.

Les comparaisons ascendantes peuvent être utiles pour l'auto-évaluation, mais elles peuvent également entraîner une diminution de l'estime de soi en soulignant les différences.

Les comparaisons descendantes peuvent renforcer l'estime de soi et fournir un sentiment de supériorité.