Introduction à l'économie financière publique

Lorsque l'action d'un individu affecte le bien-être d'autres individus sans que ce dernier ne le prenne en compte dans sa prise de décision, on parle d'externalités.

L'État intervient pour imposer un certain niveau minimal d'éducation car il s'agit d'un bien socialement utile, même si les individus ne le reconnaissent pas toujours comme tel.

L'État utilise son budget pour stabiliser l'économie, grâce à des outils comme les multiplicateurs et les stabilisateurs automatiques.

C'est la capacité de l'État à influencer l'économie à travers la manipulation des impôts et des dépenses publiques.

L'État redistribue des revenus aux plus démunis à travers des transferts sociaux, réduisant les inégalités et la pauvreté.

L'État joue un rôle important dans la régulation de l'économie et son intervention soulève des débats récurrents sur son ampleur et le niveau des impôts.

Le graphique 1 présente l'évolution des dépenses publiques en pourcentage du PIB pour plusieurs pays.

L'État est un acteur essentiel de l'économie, jouant un rôle important dans l'éducation, la stabilisation et la redistribution des revenus.

Les dépenses publiques, notamment celles consacrées à l'éducation et aux investissements publics, peuvent avoir un impact positif sur la croissance économique à long terme en augmentant la productivité et la croissance potentielle.

La capacité d'une économie à croître de manière durable sans engendrer d'inflation excessive.

La courbe de Lorenz est un outil graphique qui représente la distribution des revenus dans une population. L'indice de Gini mesure l'écart entre la courbe de Lorenz réelle et une distribution parfaitement équitable. Plus l'indice de Gini est élevé, plus les inégalités de revenus sont importantes.

Des niveaux élevés d'inégalités de revenus peuvent nuire à la croissance économique.

La politique budgétaire peut jouer un rôle important pour contrer la montée des inégalités de revenus en redistribuant les richesses.

Le taux d'intervention d'une banque centrale est le niveau auquel elle décide d'intervenir sur le marché monétaire pour gérer la masse monétaire et contrôler l'inflation.

Les politiques budgétaires peuvent avoir un impact durable sur le niveau et le taux de croissance du PIB par tête.

La littérature économique montre que les inégalités de revenus trop importantes peuvent avoir un impact négatif sur la croissance économique.

Le ratio moyen dette publique / PIB des pays avancés qui intègre les engagements implicites des États liés aux retraites et aux dépenses de santé.

Le ratio moyen dette publique / PIB des pays émergents et à revenu intermédiaire qui intègre les engagements implicites des États liés aux retraites et aux dépenses de santé.

La capacité des États à faire face à leurs engagements futurs.

La condition qui garantit que la dette d'un État ne croît pas indéfiniment.

Le fait que les taux d'intérêt historiquement bas permettent aux États de s'endetter à moindre coût.

L'étude de l'influence des dépenses et des recettes publiques sur l'activité économique.

L'utilisation du budget de l'État pour redistribuer les richesses.

Le débat sur la manière de concevoir la politique fiscale pour maximiser à la fois l'équité et l'efficacité.

La loi de Wagner stipule que la part de l'État dans l'économie (dépenses publiques) augmente avec le développement de la société et l'augmentation du revenu par habitant, car la demande en services publics augmente.

La loi de Baumol explique que les coûts des services publics augmentent plus vite que les coûts des biens et services privés, même si la production de services publics reste stable. Cela conduit à une augmentation de la part des dépenses publiques dans l'économie.

Ces deux lois expliquent l'augmentation continue de la part des dépenses publiques dans les économies développées.

Ce modèle explique la croissance des dépenses publiques en fonction de l'effet volume (augmentation de la production de services publics), de l'effet prix (augmentation des prix des services publics) et de l'effet croisé (combinaison des deux).

L'effet volume est plus important dans les pays émergents car la production de services publics augmente rapidement avec le développement économique.

L'effet prix est plus important dans les pays développés car les coûts des services publics augmentent plus vite en raison de la complexité des services et de la rigidité des coûts.

La politique budgétaire est l’ensemble des décisions du gouvernement en matière de dépenses et de recettes publiques.

Crise financière mondiale

Un coefficient de 0 représente une situation d'égalité parfaite, tandis qu'un coefficient de 1 représente la situation la plus inégalitaire où un seul individu possède toutes les richesses.

La dégradation de la situation budgétaire mondiale se traduit par une augmentation du ratio dette publique / PIB, indiquant un niveau de dette accru par rapport au PIB.

L'augmentation du ratio dette publique / PIB au fil du temps indique une dégradation de la situation budgétaire.

Des soldes primaires dégradés indiquent une augmentation de l'endettement public, et reflètent une capacité moindre à couvrir les dépenses courantes.

L'augmentation du pourcentage de pays avec une dette publique supérieure à un seuil donné est une indication de l'aggravation de la situation de la dette.

Les pays avancés avec une dette publique supérieure à 85% du PIB ont triplé en nombre depuis 2000, illustrant la croissance de l'endettement.

L'augmentation de la dette publique est attribuée en partie aux politiques budgétaires expansionnistes mises en place pour contrer la crise économique engendrée par la pandémie.

Les effets d'une politique budgétaire ne se font pas sentir immédiatement, mais avec un certain délai lié à la prise de décision, à la mise en œuvre des programmes et à la réaction des agents économiques.

Difficulté à réduire les dépenses publiques une fois que l'économie est en train de se redresser, ce qui peut conduire à un effet de stimulation excessif et à des déficits budgétaires croissants.

Tendance des décideurs politiques à augmenter les dépenses publiques en période de ralentissement économique et à ne pas les réduire en période d'expansion, ce qui peut entraîner une accumulation de déficits budgétaires.

L'idée que des réductions de dépenses publiques, même si elles sont douloureuses à court terme, peuvent stimuler l'économie à long terme en améliorant la confiance des investisseurs et en encourageant la croissance.

La politique budgétaire a un rôle à jouer dans la stabilisation macroéconomique, notamment lors de crises économiques graves, où la politique monétaire est déjà au plus bas de ses taux d'intérêt.

Des politiques monétaires conventionnelles (taux d'intérêt) atteignant leurs limites en période de crise, rendant nécessaire des mesures alternatives comme l'achat de titres sur le marché financier.

La capacité des politiques budgétaires à stimuler l'activité économique est généralement plus forte en période de récession, lorsque les taux d'intérêt sont déjà très bas et que la politique monétaire est moins efficace.

Le niveau de production et d’emploi sont les principaux résultats visés par la politique budgétaire.