Introduction à l'archéologie

L'archéologie du genre examine comment les rôles et les relations entre les sexes sont représentés dans les vestiges matériels, en tenant compte des structures de pouvoir et de l'identité.

L'archéologie du genre s'intéresse à l'analyse de la division du travail, du rôle symbolique attribué aux sexes et des relations de pouvoir entre hommes, femmes et enfants dans le passé.

L'archéologie du genre est née des mouvements féministes des années 1960, qui visaient à remettre en question les perspectives dominées par les hommes sur l'histoire.

L'archéo-féminisme est une théorie qui explore l'hypothèse d'une société matriarcale prédominante, appuyée sur la présence fréquente de figures féminines dans l'art paléolithique et néolithique.

L'étude des tombes féminines riches de l'âge du Fer met en évidence l'existence de femmes à statut élevé, remettant en question les conventions funéraires traditionnelles.

L'analyse des sépultures de l'âge du Bronze et du Fer révèle une situation non binaire, avec des tombes masculines, féminines, et des tombes mixtes ou neutres.

L'analyse des sépultures montre une évolution du statut des femmes, avec une domination masculine initiale qui diminue à partir du XIVe siècle av. J.-C., suivie d'une brève domination féminine avant de retomber dans une domination masculine au IVe siècle av. J.-C.

Une phase après l'excavation archéologique qui implique l'organisation et la préservation des artefacts et des données.

Le processus de conservation et de stockage des artefacts et des données archéologiques.

Une métaphore pour décrire la nature des fouilles, où la destruction des couches de terre lors de l'excavation est comparée à la lecture d'un livre.

La phase de production de données en archéologie, qui implique le travail sur le terrain et peut être longue et intense.

Un type de fouille archéologique qui se concentre sur les sites menacés par des projets de développement.

Convention internationale qui a conduit à la réglementation de l'archéologie programmée en France.

Institut National de Recherches Archéologiques Préventives en France, créé pour gérer les recherches archéologiques préventives.

Recherches archéologiques menées selon des plans scientifiques spécifiques, sans être liées à des projets de développement.

L'équilibre entre la partie éducative et la partie ludique dans la présentation de l'information.

Une approche de la communication qui se concentre sur les besoins et les attentes spécifiques de chaque personne.

Les expositions, les événements, les animations et les médias sont des moyens de transmettre l'information et de créer des liens avec le public.

Des expositions conçues pour un large public, souvent avec des thématiques populaires.

Des expositions déployées sur des supports variés et accessibles à tous, comme des panneaux, des rues ou des gares.

Un événement annuel qui met en avant l'archéologie en Europe, offrant des expositions et des activités.

Un musée accessible en ligne, offrant une visite virtuelle de collections et d'informations.

Une technologie immergeant l'utilisateur dans un environnement virtuel, créant une expérience sensorielle.

Christian Jürgensen Thomsen, responsable des antiquités danoises, a créé le Musée de Copenhague en 1819. Il a proposé la théorie des trois âges (pierre, bronze, fer) pour classer les objets archéologiques.

Jens Jacob Worsaae, élève de Thomsen, a développé la théorie des trois âges en s'appuyant sur des fouilles et des ensembles de mobilier archéologiques.

L'archéologie a contribué à la création d'institutions dédiées à son étude et à la préservation du patrimoine, tels que des musées nationaux, des écoles et des commissions des monuments historiques.

Des souverains et des chefs d'État ont contribué à la recherche archéologique par le biais de fouilles et de la constitution de collections. Thomas Jefferson, 3e président des États-Unis, est un exemple notable.

Le développement des musées nationaux au XIXe siècle témoigne de l'essor de l'archéologie et de son importance pour la conservation du patrimoine.

L'archéologie a été utilisée pour soutenir des idéologies nationales et des discours racistes, en associant des cultures archéologiques à des peuples ou des ethnies spécifiques.

Le modèle de l'État-nation a influencé la manière dont l'archéologie a été utilisée pour créer une identité nationale, souvent en simplifiant les cultures archéologiques et en les liant à des peuples homogènes.

Le modèle de diffusion culturelle, qui se base sur un centre d'origine et une diffusion vers l'extérieur, a été largement utilisé dans l'archéologie mais est aujourd'hui remis en question.

L'archéologie s'appuie sur l'observation et l'analyse des vestiges du passé pour reconstruire l'histoire des sociétés humaines.

L'archéologie est une science qui repose sur la méthode scientifique, impliquant l'observation, l'hypothèse, la collecte de preuves et l'interprétation des données.

L'archéologie utilise des référentiels externes, comme l'ethnologie et l'archéologie expérimentale, pour comparer les faits et proposer des interprétations.

L'ethnologie étudie les sociétés et les cultures contemporaines pour comprendre les comportements humains et leur impact sur les traces matérielles.

L'archéologie expérimentale permet de reproduire des techniques et des objets du passé pour comprendre leur fonctionnement et leur signification.

La recherche scientifique en archéologie vise à séparer les faits de l'interprétation, en recherchant des preuves tangibles et en évitant les conclusions préconçues.

Les analogies et les récurrences observées dans les vestiges archéologiques peuvent servir de preuves, à condition qu'elles soient systématiques et vérifiables.

La découverte de vestiges sur les meilleurs sols cultivables suggère une relation entre l'agriculture et le choix des sites néolithiques.

Les grottes ornées du Paléolithique supérieur (entre 40 000 et 12 000 ans avant J.-C.) en Europe de l'Ouest, où sont représentés des signes, des animaux, des humains et des êtres hybrides.

Le Paléolithique supérieur (entre 40 000 et 12 000 ans avant J.-C.) est une période marquée par l'art pariétal, où les hommes préhistoriques ornent les parois des grottes.

Le phénomène de conversion de lieux de culte, observé universellement, consiste à réutiliser un lieu existant pour une nouvelle religion ou fonction religieuse.

La conversion est un phénomène universel, car les populations sont attachées aux lieux et il est plus facile de les réutiliser que de construire des nouveaux.

La révolution néolithique, un moment crucial dans l'histoire humaine, marque le passage à une économie de production agro-pastorale, avec la domestication des plantes et des animaux.

La période géologique marquée par l'influence dominante de l'être humain sur les systèmes terrestres est appelée l'anthropocène.

La théorie des oasis, formulée par V. Gordon Childe en 1951, explique la domestication des plantes et des animaux comme une réponse à un changement climatique, où les oasis servaient de refuge et de zones de ressources.

Le passage à l'agriculture et à l'élevage au néolithique a entraîné une augmentation des surplus de nourriture, mais aussi de nouvelles dépendances et de nouveaux rapports sociaux.