Impact de la Révolution Industrielle

L'essor industriel anglais et européen conduit à la recherche de matières premières pour alimenter les industries nationales et de débouchés pour les produits finis. Un flux constant de facteurs de production est ainsi mis en place.

La traite atlantique continue jusqu'aux alentours de 1850, tandis que la traite de proximité persiste dans certaines régions jusqu'à son abolition complète au 20ème siècle.

L'émigration européenne, surtout vers l'Amérique, atteint un pic durant le 19ème siècle en raison des booms démographiques liés à la révolution industrielle et des crises économiques en Europe.

Après la circulation de métaux précieux et de produits de luxe, les Européens favorisent la production et le transport de matières premières pour alimenter leur croissance industrielle.

L'impérialisme a enrichi l'Europe grâce au développement du commerce international et des profits associés, au financement des infrastructures navales et portuaires, et à l'apport d'or et d'argent précieux.

L'impérialisme a également contribué au progrès scientifique européen en stimulant la recherche et l'innovation dans des domaines comme la navigation, l'astronomie, la cartographie et l'anthropologie.

L'impérialisme a accru l'offre de nouveaux produits en provenance d'Asie, d'Amérique et d'Afrique, ce qui a entraîné une baisse des prix sur ces produits.

La question de savoir qui

Le développement économique européen, financé par le pillage des colonies et l'esclavage, a permis d'accumuler les ressources nécessaires à la Révolution Industrielle.

L'internationalisation des économies mondiales, stimulée par les échanges avec les colonies, a prouvé l'importance du commerce international pour le développement économique.

L'enrichissement des consommations européennes par des produits coloniaux comme le sucre, le café et le thé a diversifié l'alimentation et a contribué à la croissance démographique.

La Révolution Industrielle a bénéficié à certains pays, tandis que d'autres, principalement les colonies, ont été freinés dans leur développement.

L'écart croissant entre les pays de l'Atlantique Nord et le reste du monde, à partir du XVIIIe siècle, est appelé la "grande divergence".

L'impérialisme européen a entraîné un système d'exploitation des colonies, où les matières premières et la main d'œuvre étaient extraites et exportées vers l'Europe.

La capacité de l'Europe à contrôler les flux économiques, en polarisant les échanges vers les métropoles et les colonies, a contribué au développement économique de l'Europe.

L'exportation de produits manufacturés européens vers les colonies, en échange de matières premières et de main d'œuvre, a renforcé la domination économique de l'Europe.

La domination européenne sur le commerce et les finances mondiales, en particulier dans les colonies, a permis à l'Europe d'accumuler les richesses et de contrôler les flux commerciaux.

Les systèmes d'exploitation coloniaux, notamment l'esclavage et le travail forcé, ont été des facteurs clés dans la création de la richesse européenne et du sous-développement des colonies.

L'impérialisme européen a non seulement entraîné la mise en valeur des ressources coloniales, mais aussi la création de nouveaux marchés pour l'industrie européenne.

La Chine et l'Inde, au XVIIIe siècle, n'étaient pas moins impérialistes que l'Europe, mais leur développement économique a été freiné par différents facteurs.

L'impérialisme européen était une force motrice de la Révolution Industrielle, mais il a aussi un impact significatif sur les pays colonisés.

La R.I. et l'expansion impériale ont contribué à la divergence économique entre l'Europe et d'autres régions du monde.

Les effets négatifs et durables de l'impérialisme sur les pays colonisés, tels que la pauvreté et le sous-développement, sont souvent oubliés.

La période de l'enfance est devenue un âge valorisé, l'enfant étant considéré comme un individu à part entière. Il n'est plus considéré comme un être en sursis, avec un nom provisoire.

La jeunesse est un âge distinct, associé à un niveau d'éducation formelle élevé. Cette période se situe après l'enfance et avant l'entrée dans la vie active et familiale.

Dans les pays riches, la jeunesse est en train de se transformer avec l'apparition des nouvelles catégories d'âge étudiant et d'adulescence, qui prolongent la période de « jeunesse » due à l'éducation et au report de la parentalité.

Les inégalités hommes-femmes sont plus visibles et davantage contestées. Les femmes rencontrent plus de difficultés à conquérir leur autonomie et se retrouvent soumises à davantage d'injonctions.

Le « destin maternel » n'est plus une évidence, ce qui se traduit par le recul de l'âge de la première maternité et la réduction du nombre de femmes souhaitant avoir un enfant. Cependant, les droits reproductifs et contraceptifs ne sont pas encore garantis partout.

La santé maternelle s'est considérablement améliorée, mais des disparités subsistent entre les pays riches et les pays pauvres. La mortalité maternelle est encore élevée dans les pays en développement.

La rémunération des femmes a progressé, mais un écart persiste à « travail égal » et un écart important persiste en matière d'orientation professionnelle. De plus, la maternité a un impact important sur la carrière des femmes dans de nombreux pays.

La population âgée est en expansion, avec plus de 25 à 30% de la population totale âgée de plus de 60 ans dans les pays riches. La catégorie de « vieux » est en train de perdre sa signification traditionnelle.

La population âgée se divise en segments distincts selon son rapport au travail, ses capacités physiques et cognitives, et ses ressources financières. On distingue les « seniors », les « aînés » et les « personnes dépendantes ».

Les caractères physiques de l'humanité évoluent rapidement, avec une augmentation de la taille, du poids et des métissages de population. Cependant, les capacités physiques des jeunes sont en baisse.

L'augmentation de la taille des êtres humains est un phénomène observable, mais elle n'a pas entraîné une réduction du dimorphisme sexuel.

Le poids des êtres humains augmente rapidement, en partie dû au vieillissement de la population, mais surtout lié aux changements alimentaires et de mode de vie.

Les métissages de population augmentent, notamment dans les pays riches, en raison des migrations et de l'individualisation des parcours conjugaux.

Les capacités physiques des jeunes générations sont en baisse, notamment en termes de VO2 Max, une baisse plus prononcée chez les femmes.

L'esclavage et le travail forcé ont été des éléments clés du commerce mondial au XVIIIe siècle, même s'ils n'ont joué qu'un rôle mineur dans les économies européennes. La traite négrière a continué à être prospère après le déclin des plantations de sucre, étant reconvertie dans des cultures comme le coton, le café et le caoutchouc.

La traite négrière a pris fin non pas à cause d'une baisse de rentabilité économique, mais plutôt à cause de l'éveil politique. Les abolitions de l'esclavage et les interdictions légales de la traite ont contribué à son déclin.

Le travail forcé a persisté dans les empires coloniaux jusqu'en 1945 et existe encore dans certains pays aujourd'hui. Il est important de comprendre les formes d'exploitation persistantes, telles que l'exploitation du travail carcéral et les migrations temporaires de travail.

L'impérialisme européen a eu un impact significatif sur le développement des pays extra-européens. Avant le XVIIIe siècle, la notion de « sous-développement » n'était pas pertinente. Cependant, au XIXe siècle, l'Europe a imposé son influence par la colonisation et des traités inégaux, orientant ainsi le développement des économies extra-européennes.

Presque tous les pays extra-européens n'ont connu la révolution industrielle qu'après 1960, à l'exception des colonies de peuplement anglo-saxonnes (Etats-Unis, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud) et du Japon. Cette disparité a conduit Alfred Sauvy à utiliser le terme « Tiers-Monde » en 1952 pour décrire les pays touchés par la révolution industrielle mais pas développés.

Le commerce extérieur des pays colonisés était dominé par les intérêts des métropoles. Les colonies étaient contraintes d'exporter un nombre limité de produits choisis par les puissances coloniales, ce qui a provoqué une forte dépendance économique.

La spécialisation excessive des économies coloniales a entraîné des difficultés et des coûts importants lors de la transition vers une économie plus diversifiée. Les pays colonisés étaient également confrontés à une position commerciale asymétrique et à une faible intégration économique régionale.

Le développement des infrastructures dans les colonies était axé sur l'exportation de matières premières, ce qui a créé des déséquilibres. Les réseaux ferroviaires, par exemple, étaient souvent conçus pour transporter des produits vers les ports, plutôt que pour relier les régions intérieures

Les colonies étaient fortement dépendantes des métropoles pour leurs importations et leurs exportations, tandis que les métropoles n'avaient aucune dépendance envers les colonies. Cette dépendance unilatérale a renforcé le contrôle économique des puissances coloniales.

La Révolution Industrielle a eu un impact profond sur l'anthropologie humaine, non seulement sur les objets fabriqués et consommés, mais aussi sur les êtres humains eux-mêmes. L'espérance de vie a connu une hausse spectaculaire, ce qui a entraîné une croissance démographique alimentée par l'allongement de la durée de vie.

L'impact de l'impérialisme sur les pays colonisés est complexe et continue de se faire sentir aujourd'hui. La dépendance économique, la spécialisation excessive et les infrastructures biaisées sont des exemples de l'héritage colonial. Il est important de comprendre ces facteurs pour analyser les défis de développement auxquels sont confrontés les pays d'Afrique et d'autres régions du monde.

L'impérialisme a eu un impact profond sur le développement du monde et a créé des inégalités économiques qui persistent aujourd'hui. Il est important de comprendre les mécanismes de l'impérialisme, tels que la domination coloniale, les traités inégaux et les structures économiques biaisées.

L'esclavage et le travail forcé ont été des éléments clés du commerce mondial au XVIIIe siècle et ont contribué à enrichir les puissances coloniales. Il est important de comprendre l'impact négatif et durable de ces pratiques sur l'Afrique et les économies du monde.

La « grande divergence » fait référence aux disparités économiques entre l'Europe et le reste du monde, qui se sont accentuées pendant la révolution industrielle. Cette divergence est due à la capacité de l'Europe à exploiter le commerce mondial et à s'accaparer les ressources des autres continents.

L'analyse de l'impérialisme doit tenir compte de ses conséquences économiques et politiques. Il a conduit à une spécialisation économique excessive et à une dépendance unilatérale des colonies envers les métropoles. Les infrastructures ont été conçues pour servir les intérêts des puissances coloniales, ce qui a impacté le développement économique des pays colonisés