Hobbes: L'État et la guerre civile

Le concept selon lequel les droits naturels de l'homme sont primordiaux par rapport à ses devoirs et que l'État doit protéger ces droits.

La référence à la guerre civile comme l'état de nature, une menace permanente qui justifie l'existence de l'État.

La guerre civile est la manifestation réelle d'un état de guerre permanent, une possibilité toujours présente même après le contrat social.

Le point impolitique au cœur du politique est la menace de la guerre civile, qui oblige l'État à se constituer pour la conjurer.

La guerre civile est le changement, la mort et la naissance de l'État, car elle rompt la continuité de l'institution.

L'État est la force qui monopolise la violence légitime, et qui empêche la guerre civile.

Le souverain est la force qui anime l'État, tel un âme artificielle, et qui le met en mouvement.

Les magistrats et les autres fonctionnaires agissent comme des articulations qui permettent au corps de l'État de fonctionner.

La récompense et le châtiment sont les nerfs de l'État car ils motivent les membres à obéir au souverain.

Les richesses et les ressources de tous les membres de l'État contribuent à sa force.

Le souverain est responsable de la sécurité et du bien-être du peuple ; c'est sa mission principale.

Les conseillers aident le souverain à prendre des décisions éclairées, de la même manière que la mémoire permet de se souvenir des informations.

Les lois et les principes d'équité représentent la raison et la volonté artificielle du souverain.

Le pacte social qui fonde l'État est comparable à la création de l'homme par Dieu.

Dans la pensée de Hobbes, le peuple est souverain, même dans une monarchie. Le peuple délègue sa volonté au roi, qui agit en son nom.

Dans les démocraties et les aristocraties, le peuple est constitué de l'assemblée des citoyens. La volonté collective est exprimée à travers le vote ou la participation des citoyens.

Hobbes utilise un paradoxe pour définir le roi comme étant le peuple. Le roi représente l'ensemble de la volonté populaire, même si elle est exercée par un seul individu.

Hobbes critique l'idée que la multitude est le peuple, soulignant que ce sont les sujets qui constituent le peuple. La distinction est importante pour lui car elle permet de différencier les actes de rébellion de la volonté populaire légitime.

Hobbes utilise la comparaison entre la nature et l'art pour illustrer son concept d'État. La nature est l'œuvre de Dieu tandis que l'homme crée l'État comme une machine artificielle complexe.

L'État, selon Hobbes, est un « grand Léviathan » qui protège les citoyens. Il se compare à une machine mécanique dotée d'une organisation complexe et d'une puissance supérieure à celle des individus.

Pour Hobbes, l'État est une entité artificielle créée par les hommes pour assurer la sécurité et la protection de la société. Il représente un ordre et une force supérieure à celle des individus.

Hobbes souligne l'importance de l'État pour assurer la sécurité et la protection des citoyens contre le chaos et la violence. L'État est un « grand Léviathan » qui maintient l'ordre.

L'état de nature est un état de guerre de tous contre tous. Les humains sont motivés par leurs passions, ils manquent de respect mutuel et n'ont pas une puissance supérieure pour les contrôler.

Le passage de l'état de nature à la société civile est rendu possible par la peur. Les individus renoncent à leur liberté naturelle pour se soumettre à une puissance supérieure qui leur garantit la sécurité.

Hobbes utilise une méthodologie géométrique pour comprendre l'état de nature et la formation de l'Etat. Il essaie de démontrer logiquement que le pouvoir absolu est indispensable à la paix.

Le souverain est le représentant du peuple, il détient le pouvoir absolu et garantit la sécurité. Le peuple renonce à sa liberté individuelle en échange de la protection du souverain.

Les sujets doivent obéir aux lois du souverain sans aucune condition. Tout ce qui est fait par le souverain est pour le bien du peuple, même si cela ne semble pas ainsi.

Hobbes utilise une analogie avec les animaux. Les animaux ne sont pas en concurrence entre eux, n'ont pas de raisonnement et ne peuvent pas créer un État.

Hobbes définit l'État comme une seule personne, incarnant la volonté du peuple et dotée d'un pouvoir absolu pour assurer la sécurité et la paix.

L'État est créé par un contrat social. Les individus s'engagent à obéir au souverain en échange de la protection et de la paix. L'État est une nécessité pour surmonter l'état de nature.

Le droit naturel chez Hobbes est fondé sur la préservation de soi, ce qui implique l'interdiction d'actes menaçant la vie et l'encouragement à la self-préservation.

La loi de nature, chez Hobbes, stipule qu'il est interdit de faire ce qui met en danger la vie et nécessaire de faire ce qui contribue à la préserver. Elle impose, par conséquent, l'autodéfense en l'absence d'un État.

Si l'État ne garantit pas la sécurité, on a le droit de se défendre soi-même, même si cela signifie transgresser les lois. L'exemple de l'esclavage illustre ce principe.

Chez Locke, le droit de propriété est central, et l'autodéfense se réduit au droit de défendre ses biens. Il s'agit d'un droit "légitime" et proportionnel au crime.

Pour Locke, les voleurs et criminels sont considérés comme des ennemis déclarés de la société, et doivent être punis de façon équivalente à leur crime, même de mort.

L'État a le monopole de la violence légitime, mais ce monopole peut être délégué à des groupes spécifiques pour garantir la sécurité et la justice.

Le Royaume-Uni a mis en place des contre-délégations du pouvoir de l'État, notamment aux milices et coopératives judiciaires pour garantir la sécurité et la justice.

Le vigilantisme, aux États-Unis, n'est pas compatible avec l'État de droit, car il représente une transgression de son monopole de la violence légitime.