Génétique Mendélienne et Moléculaire 2

Une technique utilisée pour sélectionner des bactéries portant un gène spécifique (ici [his+]) en les cultivant sur un milieu dépourvu de l'acide aminé correspondant (histidine). Seules les bactéries capables de synthétiser l'histidine survivront.

Deux gènes situés sur le même chromosome sont considérés comme liés. Leur éloignement relatif influence la fréquence de recombinaison entre eux. Plus les gènes sont éloignés, plus la fréquence de recombinaison est élevée.

Un croisement entre un individu hétérozygote pour un ou plusieurs gènes et un individu homozygote récessif pour tous ces gènes. Ce type de croisement permet de déterminer la fréquence de recombinaison génétique entre les gènes étudiés.

La fréquence de recombinaison entre deux gènes est directement proportionnelle à la distance qui les sépare sur le chromosome.

Un gène peut exister sous différentes formes alléliques. Un allèle dominant s'exprime même en présence de l'allèle récessif. Un allèle récessif ne s'exprime que s'il est présent en double exemplaire.

Le phénotype est l'expression visible d'un génotype. Il correspond aux caractéristiques observables d'un individu, comme la couleur des yeux ou la taille.

Le génotype est la composition génétique d'un individu. Il correspond à l'ensemble des allèles qu'il porte.

Une femelle drosophile ayant le corps orange, les yeux rouge brique et les ailes longues est hétérozygote pour les trois gènes étudiés (a+/a-, b+/b-, c+/c-) et possède donc les trois gènes dominants.