Généralités sur les virus et viroses

La capside est une enveloppe protéique qui protège le génome viral.

La capside icosaédrique est une forme de capside courante, composée de 20 faces triangulaires.

Les capsomères sont des sous-unités protéiques qui composent la capside icosaédrique. Il existe deux types principaux : les pentons et les hexons.

La capside à symétrie hélicoïdale est une autre forme de capside, enroulée comme une spirale.

L'enveloppe est une membrane lipidique qui entoure certains virus, issue de la cellule hôte.

Les glycoprotéines virales sont des protéines situées sur l'enveloppe qui permettent au virus de se fixer aux cellules cibles.

Les virus enveloppés sont plus fragiles que les virus nus car leur enveloppe lipidique est facilement dégradée.

La chaleur, la dessiccation, l'environnement acide et les enzymes digestives peuvent dégrader l'enveloppe lipidique des virus.

Un virus se propage rapidement et se répand dans tout le corps, créant une infection généralisée.

Un virus ne peut infecter que des cellules spécifiques d'une espèce hôte.

Ensemble des espèces qu'un virus peut infecter.

Le virus se fixe aux récepteurs spécifiques présents sur la membrane de la cellule cible.

Le virus pénètre dans la cellule avec sa capside ou la laisse à l'extérieur.

La capside du virus est désassemblée, libérant l'acide nucléique viral.

L'acide nucléique viral utilise les ressources de la cellule hôte pour se répliquer.

De nouvelles capsides se forment et l'acide nucléique viral est encapsulé.

Les virus nus n'ont pas d'enveloppe lipidique, tandis que les virus enveloppés ont une enveloppe lipidique qui entoure leur noyau protéique.

Les virus enveloppés ont une meilleure survie dans l'environnement car leur enveloppe les protège.

Les virus nus sont généralement résistants à l'acidité de l'estomac, permettant ainsi leur transmission par voie fécale-orale.

Les virus enveloppés sont plus sensibles aux désinfectants car ces derniers attaquent directement l'enveloppe lipidique, la dégradant.

Les glycoprotéines de surface, souvent appelées spicules, jouent un rôle essentiel dans l'interaction entre le virus enveloppé et la cellule hôte.

La perte de l'enveloppe lipidique rend le virus enveloppé incapable d'interagir avec les cellules cibles et donc, de les infecter.

Les virus nus sont généralement éliminés dans les selles, tandis que les virus enveloppés ont une élimination variable, parfois dans les selles.

Les virus enveloppés sont facilement inactivés par des désinfectants qui dissolvent les lipides.

Les virus nus sont généralement plus résistants aux désinfectants et nécessitent des agents plus forts, comme les dérivés chlorés.

Un désinfectant détruit les micro-organismes pathogènes sur des surfaces inertes, tandis qu'un antiseptique détruit les micro-organismes pathogènes sur des tissus vivants.

Le virus se fixe à la cellule cible par l'interaction entre ses protéines de surface et les récepteurs spécifiques présents sur la membrane cellulaire.

Le virus entre dans la cellule cible. Les virus nus utilisent l'endocytose, tandis que les virus enveloppés injectent leur nucléocapside.

Le virus prend le contrôle de la cellule hôte pour se répliquer et produire ses propres protéines.

Le virus détourne la machinerie cellulaire pour fabriquer ses propres composants.

Le virus fabrique massivement ses acides nucléiques et ses protéines.

Des milliers de nouveaux virus sont libérés de la cellule hôte, prêts à infecter d'autres cellules.

Le virus peut créer de nombreux nouveaux virus à partir d'un seul, ce qui amplifie l'infection.

L'interaction clé entre les récepteurs cellulaires et les protéines virales est une cible pour le développement de médicaments antiviraux.

Les virus ARN nécessitent une réplicase virale (ARN polymérase ARN dépendante) pour se répliquer. Cette protéine permet la copie de l'ARN viral en de nouvelles copies d'ARN.

Les rétrovirus utilisent une rétrotranscriptase (ADN polymérase ARN dépendante) pour transformer leur ARN viral en ADN. Cette étape est cruciale pour leur cycle de vie.

Les virus sont incapables de produire leurs propres protéines ou de répliquer leur génome sans l'aide d'une cellule hôte.

Le génome viral nouvellement répliqué est utilisé pour créer des ARNm viraux, qui servent ensuite à produire des protéines virales.

Les ribosomes de la cellule hôte traduisent les ARNm viraux pour produire les protéines nécessaires au virus.

La libération des virus nus se fait par la destruction de la cellule hôte, provoquant la libération de nouveaux virus.

Les virus enveloppés sont libérés de la cellule hôte par bourgeonnement. L'enveloppe virale est acquise à partir de la membrane cellulaire.

Les glycoprotéines virales, présentes sur l'enveloppe, permettent aux virus de s'accrocher aux cellules cibles.

Une infection virale où le système immunitaire ne peut pas éliminer complètement le virus, menant à sa persistance sous deux formes possibles : non active ou active.

Le virus reste inactif mais peut être réactivé périodiquement car son génome persiste dans les cellules hôtes.

Le virus est constamment actif et produit des particules virales de manière continue. Il poursuit sa réplication malgré la réponse immunitaire.

L'infection aiguë est souvent à l'origine d'épidémies en raison de la libération massive de virus.

Une personne greffée de moelle osseuse devient extrêmement vulnérable en raison de l'absence de réponse immunitaire.

La plupart des virus n'ont pas d'effet néfaste sur notre santé grâce au système immunitaire et à la vaccination.

La présence de virus est ubiquitaire dans notre environnement, dans l'air, l'eau, les aliments et chez les animaux.

L'évolution des infections virales dépend de la nature du virus, de la réponse immunitaire et de l'état de l'organisme.