Freud et le traumatisme psychologique

La psychologie clinique est multiforme et se réfère à différents aspects : son champ d'action et sa formation, sa méthodologie et ses méthodes, son attitude, ainsi que sa nature comme un savoir ou une science.

La psychologie clinique s'est appuyée sur plusieurs corpus théoriques, tels que la psychiatrie, la phénoménologie, la psychanalyse, la psychologie différentielle, les théories systémiques, les sciences cognitives et les neurosciences.

La psychologie clinique, en utilisant plusieurs théories, peut paraître chaotique, créant des confusions et des différences d'opinions.

Il est important de trouver un équilibre entre l'enfermement à un seul modèle théorique et l'éclectisme sans limites.

Le choix du cadre théorique est personnel et correspond à l'orientation et l'approche du clinicien.

L'identité professionnelle du psychologue clinicien est en constante évolution.

Le terme « clinicien » est fondamental pour l'identité professionnelle du psychologue clinique.

L'idée que les experiences traumatiques peuvent être refoulées dans l'inconscient et réapparaître plus tard à l'âge adulte comme des symptômes.

Un évènement initial qui est refoulé de la conscience et peut ressurgir plus tard sous forme de symptômes.

Le processus par lequel le psychisme traite et réinterprète un événement traumatique, ce qui peut conduire à la manifestation de symptômes.

La capacité de l'esprit à absorber et à traiter les excitations provenant du monde extérieur et de l'intérieur du corps.

Un événement qui submerge l'esprit et l'empêche de traiter en raison de sa forte intensité.

L'absence d'un signal d'alarme qui prépare l'esprit à un danger ou à une surcharge, ce qui la rend vulnérable au traumatisme.

La réaction immédiate  et intense à un événement traumatique, qui est souvent caractérisée par  la peur, la panique ou la confusion.

Le Moi, incapable de gérer un événement traumatique, se retrouve submergé et vulnérable.

Le modèle de l'inconscient proposé par Freud, où l'inconscient est séparé du conscient par une censure, qui empêche les pulsions et désirs refoulés de remonter à la surface. Les contenus refoulés restent actifs et la dépense d'énergie pour les maintenir est importante.

L'opération mentale par laquelle un sujet tente de repousser et de maintenir dans l'inconscient les représentations mentales liées à une pulsion. Il s'agit d'un mécanisme de défense pour éviter une anxiété ou un conflit.

Les trois instances psychiques qui composent la personnalité dans la deuxième topique de Freud : le Ca (pulsionnel), le Moi (médiateur) et le Surmoi (moral).

L'instance pulsionnelle, qui est le réservoir des pulsions innées et des éléments refoulés. Elle fonctionne selon le principe de plaisir et est en conflit avec le Moi et le Surmoi.

L'instance centrale de la personnalité, qui est en contact avec le monde extérieur et le monde intérieur. Elle est responsable de la perception, des processus intellectuels et de la conscience.

L'instance morale de la personnalité, qui est constituée des normes et valeurs intériorisées. Elle juge les actions du Moi et impose des règles à la personnalité.

Le principe qui guide le fonctionnement du Moi, qui consiste à satisfaire les pulsions du Ca de manière réaliste et à tenir compte des contraintes du monde extérieur.

L'énergie psychique que le Ca utilise pour alimenter les pulsions. Elle est utilisée dans les processus mentaux, les actions et les émotions.

Le principe de plaisir est dépassé par une surcharge émotionnelle, le sujet est incapable de gérer et de donner un sens à l'expérience.

Le traumatisme peut ne pas être lié à un événement spectaculaire, mais plutôt à des expériences répétitives ou intenses.

La répétition de l'expérience traumatique est une tentative inconsciente de la maîtriser ou de lui trouver un sens.

Le traumatisme peut entraîner une blessure narcissique en affectant le sentiment d'être un être entier et intègre.

Les premières expériences relationnelles, notamment avec les parents, peuvent avoir un impact profond sur le développement de la psyché et engendrer des blessures narcissiques.

L’exposition précoce à des excitations sexuelles intenses peut affecter la psyché de l’enfant, créant un traumatisme.

Freud a étudié le lien entre le traumatisme et la perte d’objets ou de figures relationnelles significatives.

L’impact des expériences traumatiques peut se manifester dans les souvenirs, les cauchemars et les comportements compulsifs.

Les classifications syndromiques classent les troubles selon les symptômes observables et leurs fréquences d'association.

Les classifications étio-pathogéniques classent les troubles en fonction de leurs causes supposées et des mécanismes psychologiques à l'origine.

Ce type de classification est utilisé pour identifier les troubles mentaux selon les critères définis dans des manuels de référence tels que le DSM-5.

La psychopathologie explore la question de la frontière entre ce qui est considéré comme normal et pathologique.

La conception de la maladie mentale influence la perception de la déviance et de la marginalité dans la société.

La décision de classifier un comportement comme pathologique implique de définir les limites subjectives du normal.

La psychopathologie s'appuie sur différentes disciplines pour étudier la maladie mentale et les dysfonctionnements psychiques sous tous leurs aspects.

La psychopathologie n'utilise pas seulement des méthodes psychologiques, mais également des méthodes médicales et biologiques.

L'hystérie est un trouble mental caractérisé par des symptômes divers et changeants, qui peuvent inclure des problèmes physiques (conversions) sans cause organique, une forte demande d'attention et d'affection, une expressivité émotionnelle exagérée, une imagination riche et instable, ainsi qu'une grande suggestibilité.

Les conversions hystériques sont des symptômes physiques sans explication médicale, qui apparaissent souvent après des conflits émotionnels ou des événements traumatiques. Par exemple, une perte soudaine de la vue ou de la parole.

Les conversions hystériques touchent principalement les organes liés à la communication et aux interactions sociales. Elles surviennent de manière involontaire et ne correspondent pas à des lésions organiques.

Les conversions hystériques n'ont pas d'explication médicale, ni anatomique ni physiologique. Elles sont souvent liées à des conflits émotionnels, des événements traumatiques ou à une régression significative.

Les conversions hystériques apparaissent souvent après des conflits avec les proches, des événements émotionnels forts ou des moments de régression. Elles peuvent être réversibles avec le temps, et l'environnement a une influence importante sur leur disparition.

Les antécédents médicaux et la proximité avec des personnes ayant des troubles hystériques peuvent également contribuer au développement de conversions hystériques.

Le mécanisme de défense principal dans l'hystérie est le refoulement. Il s'agit de repousser dans l'inconscient des émotions ou des souvenirs douloureux pour éviter la culpabilité et le conflit.

Le conflit œdipien est un concept psychanalytique qui décrit les désirs incestueux et les sentiments de rivalité et d'ambivalence envers les parents, souvent au cours de l'enfance. Il est un facteur crucial dans l'hystérie.