Film *Izkor : Slaves of Memory*

Le film documentaire d'Eyal Sivan (1990) qui explore le lien complexe entre la mémoire collective et l'identité nationale en Israël en se focalisant sur la Shoah et les guerres israélo-arabes.

Le processus de transmission de souvenirs et d'expériences partagées par un groupe, une nation ou une culture.

La manière dont la mémoire collective est utilisée pour renforcer un sentiment d'appartenance nationale.

La fête juive qui commémore l'exode des Hébreux d'Égypte, symbolisant la libération de l'esclavage.

La manière dont les événements historiques sont mis en contexte et interprétés dans le discours national.

La manière dont les événements historiques influencent la perception de l'identité nationale et des conflits contemporains.

Les élèves d'écoles israéliennes participent à des cérémonies de commémoration, montrant comment la mémoire de l'Holocauste est intégrée à l'éducation.

Le film interroge la façon dont la mémoire de l'Holocauste est utilisée pour renforcer un sentiment de solidarité nationale, en soulevant des questions éthiques et politiques.

La Haggada, ou Haggadah, est un texte juif lu lors du Seder de Pessa'h, célébrant la Pâque juive. Elle raconte l'Exode des Hébreux hors d'Egypte, guidés par Moïse, et commémore la libération du peuple juif de l'esclavage.

Le Seder de Pessa'h est la célébration de la Pâque juive, où la Haggada est lue.

L'Exode est le récit biblique de la libération des Hébreux de l'esclavage en Egypte, guidés par Moïse.

Le mot 'Hagada' signifie 'récit' ou 'récitation'. Il s'agit de transmettre l'histoire de l'Exode de génération en génération.

La Haggada inclut le récit de la sortie d'Egypte, des bénédictions, des prières, des psaumes et des chants traditionnels. Elle contient aussi des passages de la Torah et des Midrashim, ainsi que le rituel des 4 coupes de vin et la consommation des aliments symboliques.

Chaque communauté juive peut avoir sa propre version de la Haggada avec des variantes. La base reste la même: commémorer la libération du peuple juif.

Selon la tradition juive, les larmes des esclaves représentent le symbole de la 'salinité' pendant la période d'esclavage des Hébreux en Egypte.

Un quartier séparé où les Juifs étaient obligés de vivre sous des restrictions légales et économiques strictes.

Lieu d'isolement forcé pour les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

La création de l'État d'Israël en 1948.

Une conférence qui a réuni les leaders sionistes en 1942 pour discuter de l'avenir du peuple juif.

L'objectif principal du mouvement sioniste avant la Conférence de Biltmore.

Les participants à la Conférence de Biltmore ont adopté une nouvelle résolution plus ambitieuse.

Le peuple juif était forcé de vivre dans des endroits surpeuplés et privés de ressources.

Ces ghettos servaient de transition avant la déportation vers les camps de concentration.

Le film Spaces of Exception établit un parallèle entre les Amérindiens et les Palestiniens en utilisant l'exemple de deux peuples opprimés par des systèmes coloniaux.

La dépossession de la terre, qui oblige les deux peuples à quitter leurs terres ancestrales et à être confinés dans des espaces restreints.

Le contrôle sur l'espace et le temps, qui limite leur mobilité physique et les confine à des cycles de pauvreté et de précarité.

Le cycle de violence, qui affecte les deux peuples et fait partie intégrante de leur situation d'oppression.

La guerre civile libanaise a créé une instabilité politique au Liban, tandis que l'absence de droits civiques pour les réfugiés palestiniens a aggravé leur situation.

L'occupation israélienne des territoires palestiniens et l'absence de solution politique ont plongé les Palestiniens dans un cycle de violence, de pauvreté et de répression.

Les États-Unis se positionnent publiquement contre la colonisation, mais refusent de reconnaître pleinement les droits des peuples autochtones, créant une incohérence dans leur discours.

En plus de la déclaration d'indépendance pour l'État juif, la Conférence de Biltmore a appelé à l'abolition des restrictions britanniques sur l'immigration juive en Palestine. Cela permettait de répondre à la nécessité urgente de sauver les Juifs persécutés d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Conférence de Biltmore a clairement démontré l'importance stratégique des États-Unis pour le mouvement sioniste. Les dirigeants sionistes reconnaissaient le rôle croissant des États-Unis sur la scène mondiale et cherchaient à obtenir leur soutien pour la création d'un État juif.

La Shoah, la persécution et le massacre systématique des Juifs d'Europe par les nazis, a joué un rôle déterminant dans la création de la Conférence de Biltmore. Cet événement tragique a renforcé le sentiment d'urgence et la nécessité d'un État sûr pour le peuple juif.

La Conférence de Biltmore a joué un rôle majeur dans la réalisation de l'objectif sioniste de créer un État juif. Elle a renforcé le mouvement autour de cette vision, a fait pression sur la communauté internationale et a contribué à la création d'Israël en 1948.

Les commémorations en Israël servent à honorer la mémoire des Juifs exterminés pendant la Shoah et des soldats israéliens morts dans les conflits. Ces événements contribuent à construire un sentiment d'identité nationale et à perpétuer la mémoire du passé.

Les jeunes Israéliens sont souvent élevés avec une forte conscience du passé et un sentiment de devoir envers leur pays. Ils sont encouragés à se souvenir des sacrifices qui ont été faits pour leur nation et à se préparer à la défendre.

Le massacre de Wounded Knee, en 1890, est un événement tragique de l'histoire des Lakota qui a vu des militaires américains tuer des centaines de femmes et d'enfants désarmés. Cet événement est souvent considéré comme un génocide par les Lakota.

Pine Ridge, une des réserves amérindiennes les plus pauvres et les plus grandes des États-Unis, est le site du massacre de Wounded Knee et présente des conditions de vie précaires en raison du contrôle imposé par le gouvernement américain.

Le film Spaces of Exception met en lumière la destruction systématique des bisons par les colons, qui était une tactique de guerre pour affaiblir la résistance amérindienne. La perte des bisons était non seulement économique, mais aussi spirituelle pour les Lakota.

Pour les Lakota, la terre n'est pas simplement un bien matériel, mais un élément central de leur identité et de leur spiritualité. Le film montre comment les Lakota se sentent prisonniers d'un système qui les marginalise et cherche à effacer leur culture et leur identité.

Le film Spaces of Exception compare la situation des réserves amérindiennes aux États-Unis et des camps de réfugiés palestiniens, mettant en lumière les similitudes dans les histoires de marginalisation et de lutte pour la souveraineté.

Le film Spaces of Exception montre comment les communautés marginalisées, comme les Amérindiens et les Palestiniens, sont confrontées à des conditions de vie difficiles et luttent pour leur souveraineté, malgré les obstacles.

Le film Spaces of Exception est structuré en cinq chapitres et met en lumière la relation entre les communautés marginalisées et leur lien à la terre, soulignant les injustices et les luttes pour la souveraineté.

L'histoire des Lakota, notamment le massacre de Wounded Knee, est un exemple tragique de l'oppression coloniale et de la violence exercée contre les communautés amérindiennes. Le film Spaces of Exception met en lumière ces événements et soulève des questions de justice et de droits humains.