Féminisme et théories de genre

La capacité d'agir dans un contexte social spécifique, en tenant compte des contraintes liées au genre.

Une théories qui souligne les chevauchements et les interactions entre différentes formes de domination (genre, race, classe, etc.).

L'idée que les différences entre les sexes ne sont pas naturelles, mais construites socialement.

Un modèle qui supposait que les sexes masculin et féminin étaient deux variations d'un même modèle, le sexe féminin étant une version inversée du masculin.

Un modèle qui associait des caractéristiques physiques et comportementales à des humeurs spécifiques, pour distinguer les sexes.

L'idée que les genres sont en constante évolution et ne sont pas déterminés par la biologie.

Les mouvements féministes et des droits civiques doivent prendre en compte les expériences spécifiques des femmes noires.

Ce mouvement s'est développé dans les années 1970, avec le slogan "The personal is political", soulignant l'importance des expériences individuelles pour la politique.

Ces chaires ont été créées pour étudier les femmes et l'histoire des femmes.

Il est important de prendre en compte les expériences des femmes lorsqu'on étudie l'histoire.

La Déclaration des Droits de l'Homme ne prend pas en compte les femmes.

Les études féministes sont confrontées à des critiques et à un manque de reconnaissance.

L'histoire des femmes est souvent considérée comme un concept américain, ce qui conduit à croire qu'elle ne s'applique pas à la France.

L'histoire des femmes et du genre examine également les masculinités, notamment la paternité, le sport et l'identité masculine.

Michel Foucault et Judith Butler sont deux auteurs importants pour les études sur la sexualité.

Ce sont des féministes qui croient que le sexe biologique est une réalité fixe et qu'il existe des différences fondamentales entre les hommes et les femmes.

Ce sont des féministes qui adoptent une perspective qui considère le genre comme une construction sociale, influencé par Simone de Beauvoir.

Ce sont les féministes qui s'inspirent du marxisme pour analyser les inégalités de genre en termes de rapports de pouvoir.

Ce sont les féministes qui remettent en question les catégories traditionnelles de genre et d'identité.

Ce sont les féministes qui s'intéressent à l'impact de la technologie et de la science sur les genres.

Un concept développé par Judith Butler qui met en avant l'idée que le genre est performatif, c'est-à-dire qu'il est créé à travers des actions et des discours répétés.

Un concept développé par Laura Mulvey qui analyse l'impact du regard masculin dans le cinéma, comment il objectife les femmes.

Un concept développé par Donna Haraway qui met en avant l'idée que le savoir est toujours situé, influencé par les expériences et les perspectives de l'individu.

Des lois qui avaient pour objectif de protéger les femmes enceintes, mais qui étaient critiquées par les féministes car elles étaient considérées comme marginalisant les femmes en tant que force de travail et maintenaient leur salaire bas.

Première loi en France qui permet aux femmes enceintes de bénéficier d'un congé de 8 semaines, bien que celui-ci ne soit pas payé.

La Première Guerre mondiale a vu les femmes remplacer les hommes dans des secteurs comme l'industrie et l'agriculture, ce qui a conduit à une augmentation du travail féminin, même si cela restait temporaire.

Appel lancé par le président du Conseil en 1914, demandant aux femmes de s'engager dans l'agriculture pour remplacer les hommes partis à la guerre.

Le travail des femmes pendant la guerre était souvent considéré comme un pis-aller, c'est-à-dire qu'il était accepté faute de mieux, mais sans réelle volonté de les intégrer durablement.

Le certificat d'études était un examen que les élèves pouvaient passer à la fin de leur éducation primaire pour accéder à l'enseignement secondaire.

L'enseignant était responsable de présenter l'élève à l'examen du certificat d'études.

Au XIXe siècle, le duel était considéré comme un moyen honorable de régler les conflits et d'affirmer sa virilité.

Le "gentleman anglais" était un idéal de virilité au XIXe siècle. Il incarnait les valeurs de justice et de morale, en opposition à la révolution et au chaos.

Le modèle ouvrier au XIXe siècle valorisait la force physique, le travail acharné et la résistance dans les environnements industriels difficiles.

La hauteur et la musculature étaient considérées comme des signes de virilité au XIXe siècle.

La moustache était un symbole de virilité au XIXe siècle, soumise à des règles strictes. Elle identifiait un homme comme "viril"

Le port du pantalon, symbole de la révolution et de la masculinité, a été combattu par les femmes qui ont dû lutter pour le porter.

L'abandon des couleurs vives, des bijoux et des décorations ostentatoires au XIXe siècle est ce que John Carl Flugel appelle "La grande renonciation masculine"

Le fait de fumer était considéré comme une activité virile au XIXe siècle.

Le Manifeste du 5 avril 1971 a mobilisé 343 femmes qui ont publiquement déclaré avoir avorté, marquant un tournant dans la lutte pour le droit à l'avortement.

Ce procès a mis en lumière la double peine subie par les femmes qui avortaient : la femme qui a pratiqué l'avortement a été condamnée, tandis que la jeune fille victime de viol a été acquittée.

La loi Veil de 1975 a légalisé l'avortement en France, mais avec des conditions strictes : autorisation jusqu'à 10 semaines de grossesse.

Le viol était défini de manière restrictive, ne se limitant qu'à la pénétration vaginale par un pénis. D'autres formes de violences sexuelles étaient qualifiées d'« attentat à la pudeur ».

Gisèle Halimi, avocate reconnue, a plaidé pour la reconnaissance du viol et a dénoncé la culture du viol, contribuant à faire évoluer la définition du viol.

La loi de 1980 a élargi la définition du viol pour inclure tous les actes de pénétration sexuelle commis par violence, contrainte ou surprise. Elle a également reconnu le viol conjugal et le viol sur hommes.

La loi de 1992 a remplacé le terme « attentat à la pudeur » par « agression sexuelle » et a marqué une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles non pénétrantes.

Le délit d'outrage sexiste ou sexuel, créé en 2018, punit les harcèlement de rue et fait progresser la lutte contre les violences sexistes.