Évolution des banques centrales modernes

<p>Financement du négoce (B)</p> Signup and view all the answers

<p>La transformation des banques d’émission (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Le Parlement anglais (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Les monnaies numériques de banque centrale (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Les banques commerciales (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Assurer la liquidité pour les banques illiquides (B)</p> Signup and view all the answers

<p>La chute de Lehman Brothers (D)</p> Signup and view all the answers

<p>En fixant les taux d'intérêt directeurs et en accordant des prêts (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Une prise de risques accrue par les banques en anticipant un soutien (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Risque systémique et crise d'illiquidité (D)</p> Signup and view all the answers

<p>À distinguer entre les banques illiquides et insolvables (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Les modèles économétriques (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Régler les dettes en cas de faillite de banques (B)</p> Signup and view all the answers

<p>L'Act of Peel de 1844 (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Crise idiosyncratique (B)</p> Signup and view all the answers

<p>L'Act of Peel en 1844 (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Gagner de l'argent et verser des dividendes aux actionnaires (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Ne pas dépasser le maximum d'émission atteint en 1843 (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Elle en rachète plusieurs (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Elle a remporté le soutien de l'État pour son statut. (C)</p> Signup and view all the answers

<p>La nationalisation de la Banque d'Angleterre (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Prêter lors d'une crise bancaire avec des conditions spécifiques (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Créer des succursales dans des villes sans banques (A)</p> Signup and view all the answers

<p>L'absence de banques concurrentes significatives (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Une part croissante des profits a été versée à l'État (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Elles ont été rachetées par la Banque de France. (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Des règles établies par Walter Bagehot (B)</p> Signup and view all the answers

<p>Société anonyme (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Prêter de l'argent à l'État pour couvrir ses dépenses (A)</p> Signup and view all the answers

Les banques centrales modernes sont issues des banques d'émission, qui ont évolué au fil du temps. Elles ont été fondées sur différents modèles, comme les banques de marchandises finançant le commerce extérieur ou les banques d'escompte finançant le négoce.

Au XXe siècle, les banques d'émission se sont transformées en banques centrales, limitant leur clientèle aux banques commerciales et aux États. Elles sont devenues des institutions de premier rang dans le système financier.

Les banques commerciales, qui émettent de la monnaie scripturale, sont considérées comme des banques de second rang.

Les banques centrales émettent deux types de monnaie : les billets fiduciaires, accessibles à tous, et la monnaie scripturale, accessible aux banques et aux États.

Le développement des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) pourrait modifier le système monétaire existant à l'avenir.

Depuis le XXe siècle, les États créent directement des banques centrales, abandonnant la création de banques d'émission. Cette évolution est liée à l'abandon de l'or et de l'argent comme monnaie.

Les banques centrales se distinguent des banques ordinaires par plusieurs caractéristiques, notamment le monopole de l'émission fiduciaire, la non-lucrativité, la fonction de prêteur en dernier ressort et la supervision prudentielle.

La Bank of England (BoE), créée en 1694, a initialement eu un monopole indirect sur l'émission de billets de banque. Elle était la seule société autorisée à émettre des billets.

Une banque centrale soutient les banques commerciales en difficultés en prêtant des fonds en dernier recours, afin de maintenir la stabilité financière.

La Banque de France a souvent agi comme prêteur en dernier ressort, bien avant que ce concept ne soit officiellement reconnu.

La Banque d’Angleterre, malgré son rôle initial de prêteur en dernier ressort, a été limitée par l'« Act of Peel » en 1844, diminuant son efficacité en 1847.

Le rôle de prêteur en dernier ressort nécessite une collaboration avec le Trésor Public pour gérer les dettes en cas de faillite.

Il est difficile de distinguer les banques en difficulté financière temporaire (illiquides) de celles en difficulté structurelle (insolvables), ce qui rend l'intervention de la banque centrale délicate.

Le rôle de prêteur en dernier ressort peut encourager les banques à prendre plus de risques, car elles anticipent une intervention en cas de difficulté.

Une banque trop grosse pour faire faillite (TBTF) peut entraîner une crise de liquidité générale si elle échoue. Il est donc important d'élargir les critères d'intervention du prêteur en dernier ressort.

Pour mieux gérer les risques et la stabilité financière, les banques centrales surveillent les banques et les marchés financiers.

Les banques centrales collectent des informations détaillées sur les banques et les performances du système financier.

Les banques centrales surveillent les risques de marché, l'orientation des crédits, la stabilité financière et s'assurent que les problèmes locaux ne deviennent pas des crises générales.

Le concept de banques d'émission se réfère aux institutions financières qui ont le pouvoir d'émettre des billets de banque, c'est-à-dire de la monnaie fiduciaire.

L'émission fiduciaire est le processus par lequel une banque d'émission crée de la nouvelle monnaie en imprimant des billets de banque.

Le monopole fiduciaire signifie qu'une seule institution, comme la Banque d'Angleterre ou la Banque de France, est autorisée à émettre des billets de banque dans un territoire donné.

Le 'free banking' est un système où plusieurs banques privées sont autorisées à émettre des billets de banque sans restrictions, conduisant à une libre concurrence.

La Banque d'Angleterre (BoE) a progressivement acquis le monopole de l'émission fiduciaire au Royaume-Uni, passant d'un système de banques d'émission privées à un système centralisé.

La Banque de France (BdF) a été fondée en 1800 dans un contexte de free banking. Son monopole, initialement restreint à Paris, a été étendu à l'ensemble du territoire français après plusieurs étapes.

Le prêt en dernier ressort (PDR) est un rôle crucial des banques centrales. Il consiste à fournir des liquidités aux banques en difficulté pour éviter des crises financières.

Walter Bagehot a défini les principes du PDR, qui consistent à prêter des sommes importantes aux banques en difficulté à des taux d'intérêt élevés.

Le PDR vise à fournir de la liquidité (monnaie) aux banques en difficulté, à condition qu'elles soient solvables. C'est la banque centrale qui est la mieux placée pour ce faire.

Les banqueroutes bancaires et les ventes forcées (fire sales) peuvent provoquer des crises financières systémiques. Le PDR vise à empêcher ces situations de panique.

La Banque d'Angleterre a été créée en 1694 comme un club de riches investisseurs qui prêtent de l'argent à l'État.

La Banque de France était une société anonyme, la première en France, créée après la Révolution de 1789. Elle était très soucieuse de ses profits et des dividendes versés aux actionnaires.

L'extension du monopole de l'émission fiduciaire pour la Banque d'Angleterre et la Banque de France avait une contrepartie fiscale : elles devaient verser une part croissante de leurs profits à l'État.