Evaluation du potentiel reproducteur des femelles

Chez les vaches laitières, l'intervalle entre le vêlage et la première ovulation est plus court que chez les vaches allaitantes.

La croissance folliculaire chez les vaches laitières commence environ 5 jours après le vêlage et se poursuit avec des phases de croissance et de régression jusqu'à l'apparition du premier follicule dominant.

Le premier follicule dominant, supérieur à 10 mm, apparaît en moyenne 12 jours après l'accouchement chez les vaches laitières.

Le premier follicule dominant chez la vache laitière a un taux d'ovulation de 74% et un taux de kyste de 21% des cas.

Chez les génisses prépubères et pubères, les hormones gonadotropes augmentent entre 1 et 4 mois après la naissance, puis diminuent jusqu'à l'âge de 6 mois.

Le gène GPR54 déclenche la cascade hormonale responsable de la puberté, ce qui conduit à une première augmentation des hormones gonadotropes.

Avant chaque vague de croissance folliculaire chez les génisses pubères, la FSH augmente.

À l'approche de la puberté, l'oestradiol folliculaire et l'hormone LH augmentent, cette dernière étant importante pour déclencher l'ovulation.

La période de non-reproduction après la mise bas chez les animaux femelles.

La libération de LH déclenche le début du cycle ovarien après la mise bas.

La phase où le cycle ovarien redevient normal après la mise bas.

Hormone clé dans la première phase du postpartum, responsable de la reprise de l’activité ovarienne.

L'activité de LH augmente dès le 10ème jour après le vêlage chez la vache laitière, mais plus tard (20ème-30ème jour) chez la vache allaitante, ce qui explique l'ovulation plus tardive chez la vache allaitante.

Une diminution de la progestérone et des oestrogènes après la mise bas déclenche la reprise de l’activité de l’axe hypothalamo-hypophysaire, conduisant à la production de LH et FSH et la croissance folliculaire.

La progestérone réduit la fréquence et l'amplitude des pics de LH pendant la gestation.

Les concentrations élevées en oestrogènes en fin de gestation contribuent à réduire les concentrations de FSH.

Une immunisation de la mère contre les cellules du trophoblaste peut entraîner des complications, notamment des avortements spontanés et des infertilités.

Une augmentation de la température extrême (chaleur excessive) chez la vache peut entraîner une diminution de la fertilité.

Une insémination trop précoce ou trop tardive pendant les chaleurs peut avoir un impact négatif sur le taux de gestation.

Des niveaux élevés d'urée et d'ammoniac dans le sang peuvent nuire à la fertilité.

Les déficiences en calcium, phosphore, manganèse, cobalt, cuivre ou zinc peuvent provoquer des problèmes de fertilité.

Une superovulation, le traitement hormonal pour augmenter le nombre d'ovocytes, peut réduire la qualité des embryons.

Un déséquilibre entre la production d'œstrogènes et de progestérone peut affecter la migration de l'œuf fécondé et le développement embryonnaire.

Le repeat breeding, ou difficultés à obtenir une gestation après plusieurs inséminations, est souvent lié à une mauvaise détection des chaleurs et à la taille des troupeaux.

Le dosage radio-immunologique (RIA) est une technique utilisée pour mesurer la concentration d'une substance (l'analyte) dans un échantillon. La technique repose sur la compétition entre l'analyte présent dans l'échantillon et un analyte marqué par un isotope radioactif (traceur) pour se lier à des anticorps spécifiques.

Dans la première étape de la procédure RIA, un volume connu de l'échantillon est mélangé à une quantité connue d'anticorps spécifiques à l'analyte. Ces anticorps sont fixés à la paroi d'un tube.

La deuxième étape consiste à ajouter un traceur radioactif de l'analyte, ce qui signifie que l'analyte est marqué avec un isotope radioactif. Le traceur entre en compétition avec l'analyte dans l'échantillon pour se lier aux anticorps.

Après un certain temps d'incubation, les tubes sont lavés pour éliminer tout traceur non lié aux anticorps. La quantité de traceur lié aux anticorps est mesurée par un compteur de radioactivité.

Une courbe standard est créée en utilisant des solutions d'analyte à des concentrations connues. Les concentrations sont tracées sur un graphique en fonction du rapport B/T (%) et du traceur lié aux anticorps.

La concentration de l'analyte dans l'échantillon est déterminée en comparant le rapport B/T de l'échantillon à la courbe standard.

Le dosage RIA de la progestérone permet de déterminer si la vache est en état de chaleur (œstrus), en anoestrus (arrêt du cycle reproducteur) ou en phase lutéale (phase de production de progestérone).

Les résultats du dosage RIA de la progestérone doivent être interprétés avec prudence car il existe un risque d'erreur d'interprétation entre l'examen clinique et le dosage hormonal.

L'administration de progestérone par voie vaginale sous forme de PRID ou de CIDR contribue à augmenter le pourcentage de gestation chez les vaches.

L'injection d'HCG est utilisée pour corriger un déséquilibre hormonal ou une anomalie de l'ovulation chez les vaches.

La GnRH est utilisée pour corriger un déséquilibre hormonal ou une anomalie de l'ovulation chez les vaches. Il existe deux protocoles d'administration. Le premier protocole implique une injection de 0,1 mg de GnRH au 12ème jour du cycle. Le deuxième protocole implique une injection de GnRH au moment des chaleurs.

L'administration de PGF2α au 16ème jour du cycle, en association avec des inséminations artificielles (IA) systématiques 72 et 96 heures après, peut améliorer l'efficacité du protocole de GnRH.

La mortalité embryonnaire peut être un problème lors de l'utilisation d'hormones pour l'ovulation et la gestation.

La détection des chaleurs et l'insémination artificielle (IA) sont des éléments clés pour améliorer la fertilité. La détection des chaleurs doit être systématique et répétée dans la journée. La première IA doit être réalisée après 40 jours post-partum et avant le 60ème jour. L'IA est recommandée dans la 2ème moitié des chaleurs ou juste après.

L'hygiène de la mise-bas est essentielle pour prévenir les affections des voies génitales. Cela comprend la mise à disposition d'un local approprié, le traitement de la non-délivrance et le contrôle de l'involution utérine.

Une alimentation adaptée est essentielle pour assurer la santé reproductive des vaches. Un flushing est recommandé en cas de sous-nutrition.

Une infection du vagin et de la vulve chez les animaux femelles, causée par des agents infectieux spécifiques ou non spécifiques.

Les symptômes d'une vulvo-vaginite aigue se manifestent par une douleur, une urination fréquente avec des sécrétions purulentes ou mucco-purulentes, une vulve enflée et sensible, et des lésions de la paroi vaginale.

La vulvo-vaginite chronique se traduit par des écoulements mucco-purulents intermittents, une muqueuse vaginale épaissie et grisâtre, et des complications possibles comme des kystes, des abcès ou une sténose vaginale.

Une sténose vaginale se caractérise par un rétrécissement du vagin dû à une induration des parois, ce qui peut entraîner des difficultés lors du coït, de l'exploration vaginale ou du vêlage.

Une cervicite est une infection du col de l'utérus, tandis qu'une métrite implique une infection de l'utérus.

Pour traiter la vulvo-vaginite aigue, l'objectif est de soulager la douleur. On peut utiliser une irrigation avec une solution calmante et appliquer une pommade émolliente.

Le traitement de la vulvo-vaginite chronique utilise des solutions antiseptiques et des pommades antiseptiques ou antibiotiques pour prévenir les complications comme la sténose vaginale.

Les vulvo-vaginites aiguës peuvent entraîner une infertilité en empêchant le coït et peuvent être une source de contamination. La forme chronique peut provoquer des dystocies (difficultés à la mise bas) en cas de sténose vaginale.