Méthodologie 12B

Évaluer l'indice signifie comprendre sa signification et éviter les malentendus. On utilise une approche bayésienne et calcule le rapport de vraisemblance pour quantifier l'impact de l'indice sur les différentes hypothèses.

Le rapport de vraisemblance compare la probabilité d'observer l'indice sous deux hypothèses (H1 et H2) dans un contexte donné (I).

Si le rapport de vraisemblance (LR) est supérieur à 1, l'indice soutient l'hypothèse H1 par rapport à H2. S'il est proche de 1, l'indice ne soutient aucune des hypothèses. S'il est inférieur à 1, l'indice soutient H2 par rapport à H1.

Le théorème de Bayes permet de raisonner sur la probabilité des causes (hypothèses) en tenant compte des informations disponibles, avant et après l'ajout d'un nouvel indice.

Les chances a priori reflètent la probabilité que le juge accorde aux différentes hypothèses avant que l'indice scientifique ne soit pris en compte.

Les chances a posteriori reflètent la probabilité des hypothèses après avoir pris en compte l'indice (et les autres informations disponibles).

Le rôle de l'expert dans un cadre juridique se limite souvent à calculer le rapport de vraisemblance, qui mesure la force de l'indice pour soutenir une hypothèse par rapport à une autre.

L'utilisation de chiffres, en particulier des probabilités, peut être trompeuse si elle n'est pas correctement interprétée. Il est crucial de comprendre la signification réelle des chiffres et d'éviter les raccourcis.

Imaginez que vous êtes un enquêteur. Vous découvrez un indice : un pied-de-biche. À la lumière de l'enquête, votre objectif consiste à déterminer si cet indice soutient l'hypothèse du vol par effraction.

En utilisant le rapport de vraisemblance, on compare la probabilité d'observer un pied-de-biche sur les lieux d'un vol par effraction si le suspect est l'auteur du vol (H1) vs si le suspect est innocent (H2). L'indice aide-t-il à soutenir l'hypothèse du vol par effraction ?

Le processus d'évaluer la probabilité d'un événement en se basant sur des données scientifiques et statistiques.

L'échelle verbale de la probabilité est utilisée pour exprimer la force des preuves, allant de "très peu probable" à "très probable".

Une hypothèse est une supposition ou une explication provisoire d'un phénomène. Elle doit être testée à l'aide de données.

L'analyse des microtraces consiste à examiner les traces microscopiques, comme les fragments de verre, pour obtenir des informations sur un incident.

Le transfert de traces se produit lorsqu'un objet ou une personne entre en contact avec une autre surface, laissant des traces.

La persistance de traces se réfère au temps pendant lequel les traces restent présentes sur une surface.

La prévalence d'une caractéristique dans une population se réfère à sa fréquence d'apparition.

Les données de recherche sont utilisées pour établir des modèles de transfert et de persistance de traces.

Une étude de prévalence vise à déterminer la fréquence d'une caractéristique dans une population.

La source d'une trace se réfère à l'objet ou à la personne d'où elle provient.

L'indice mesure la force d'un élément de preuve pour soutenir une hypothèse plutôt qu'une autre. Il aide à comprendre si un élément de preuve est plus compatible avec une hypothèse plutôt qu'une autre.

Ce rapport compare la probabilité d'observer l'élément de preuve sous deux hypothèses différentes. Il aide à quantifier l'impact de l'élément de preuve sur les hypothèses.

Le rapport de vraisemblance est un outil puissant pour évaluer l'impact d'un élément de preuve. Il aide à déterminer si l'élément de preuve soutient une hypothèse plutôt qu'une autre.

Le théorème de Bayes permet de raisonner sur la probabilité des hypothèses avant de prendre en compte l'élément de preuve (a priori) et après l'avoir pris en compte (a posteriori).

Les chances à priori reflètent la probabilité du juge avant que l'élément de preuve ne soit pris en compte.

Les chances à posteriori reflètent la probabilité du juge après que l'élément de preuve a été pris en compte.

Le rôle de l'expert est souvent de calculer le rapport de vraisemblance et de l'expliquer au juge.

Le rapport de vraisemblance permet d'objectiver la force d'un élément de preuve. Il aide à éviter les conclusions erronées basées sur des intuitions.

Le théorème de Bayes permet à l'expert de mettre à jour les probabilités des hypothèses en fonction de l'élément de preuve.

Un indice peut être un élément de preuve, un témoignage, une analyse scientifique ou toute information collectée pendant une enquête.

L'échelle verbale de vraisemblance (LR) permet d'exprimer la force des preuves scientifiques en utilisant des termes simples comme "très peu probable", "peu probable", "possible", "probable" ou "très probable".

Les microtraces sont de minuscules traces de matière laissées sur un lieu de crime, comme les fragments de verre ou les fibres.

La persistance des microtraces, c'est combien de temps ces minuscules traces de matière restent présentes sur une surface après le contact.

Le transfert des microtraces se produit lorsqu'un objet entre en contact avec une autre surface et y dépose des traces.

La prévalence de la source est la fréquence à laquelle un type particulier de source se retrouve dans un échantillon de la population. Par exemple, quelle est la fréquence des fragments de verre chez un échantillon de personnes ?

Le rapport de vraisemblance (LR) permet d'évaluer l'impact d'un indice scientifique sur la probabilité d'une hypothèse par rapport à une autre.

Une étude de persistance cherche à comprendre combien de temps des traces spécifiques (comme les microtraces) restent présentes sur un objet ou une surface après un contact.

L'expertise en sciences forensiques, parfois, se concentre uniquement sur les propriétés physiques et chimiques des microtraces . Cela peut conduire à des erreurs d'interprétation.

L'expertise se concentrant uniquement sur les propriétés physico-chimiques des microtraces, comme les fragments de verre, peut conduire à des erreurs d'interprétation. Il est nécessaire de considérer l'activité qui a provoqué le transfert et la persistance des microtraces.

Les données de recherche sont essentielles pour comprendre comment les microtraces se transmettent et persistent dans le temps. Il est important de savoir combien de temps les traces restent présentes sur une surface.

La prévalence d'une source se réfère à la fréquence à laquelle un type spécifique de source est retrouvé dans un échantillon de la population. Par exemple, quelle est la fréquence des fragments de verre chez un échantillon de personnes ?

Le juge doit tenir compte des hypothèses et de l'interprétation des preuves. Il doit également évaluer le niveau de preuve, en considérant les alternatives possibles.

L'interprétation d'un indice scientifique implique de comprendre si l'indice soutient davantage une hypothèse par rapport à une autre.

L'utilisation des chiffres, en particulier des probabilités, peut être trompeuse si elle n'est pas correctement interprétée.

Un indice peut être un élément de preuve, comme un témoignage, une analyse scientifique ou toute information collectée pendant une enquête.

L'échelle verbale de vraisemblance (LR) exprime la force des preuves scientifiques en utilisant des termes simples comme "très peu probable", "peu probable", "possible", "probable" ou "très probable".

L'échelle verbale de vraisemblance (LR) est utilisée pour exprimer la force des preuves scientifiques en utilisant des termes simples et compréhensibles, tels que "très peu probable", "peu probable", "possible", "probable" ou "très probable".

Les microtraces sont de minuscules traces de matière laissées sur un lieu de crime, comme des fragments de verre, des fibres ou des poils. Elles peuvent fournir des indices importants pour les enquêtes.

La persistance des microtraces se réfère à la durée pendant laquelle ces traces restent présentes sur une surface après un contact. Différents facteurs influencent cette persistance, tels que le type de matière, la surface et les conditions environnementales.

Le transfert des microtraces se produit lorsqu'un objet entre en contact avec une autre surface et y dépose des traces. Par exemple, des fragments de verre peuvent être transférés des vêtements d'un suspect vers une surface.

La prévalence de la source se réfère à la fréquence à laquelle un type particulier de source est retrouvé dans un échantillon de la population. Par exemple, quelle est la fréquence des fragments de verre chez une personne prise au hasard dans la population ?

L'expertise se concentrant uniquement sur les propriétés physico-chimiques des microtraces, comme les fragments de verre, peut conduire à des erreurs d'interprétation. Il est nécessaire de considérer l'activité qui a provoqué le transfert et la persistance des microtraces.

L'activité qui a provoqué le transfert et la persistance des microtraces, ainsi que les conditions environnementales, doivent être prises en compte lors de l'interprétation des preuves. Par exemple, un fragment de verre transféré pendant une agression physique est plus significatif qu'un fragment trouvé sur un vêtement retrouvé sur un lieu de crime.

Des données de recherche sont essentielles pour comprendre comment les microtraces se transmettent et persistent dans le temps. Il est important de savoir combien de temps les traces restent présentes sur une surface et comment les facteurs de l'environnement peuvent influer sur leur persistance.

Lors de l'interprétation des preuves, il est essentiel de considérer non seulement les indices scientifiques, mais aussi les hypothèses du crime, le niveau de preuve et les alternatives possibles. L'expert en science forensique doit aider le juge à évaluer la force des preuves dans ce contexte

La quantité de fragments de verre retrouvés sur un suspect est moins importante que l'activité supposée. Par exemple, un fragment de verre sur un vêtement peut être plus pertinent s'il indique une action violente que si le suspect était simplement présent sur les lieux.