Epilepsie (IPA)

L'épilepsie est une maladie chronique du cerveau qui provoque des crises convulsives. Ces crises surviennent lorsque des groupes de neurones dans le cerveau envoient des décharges électriques anormales.

L'épilepsie peut avoir un impact sur la qualité de vie d'un patient. Des complications comme les accidents, les blessures ou des problèmes de santé mentale peuvent survenir.

L'épilepsie peut être associée à d'autres problèmes de santé tels que des troubles psychiatriques ou des problèmes de santé physique.

Les patients atteints d'épilepsie vivent constamment avec la peur qu'une crise survienne. Ce stress peut affecter leur vie quotidienne.

Le programme « Vivre avec son épilepsie » vise à aider les patients à mieux gérer leur maladie et à améliorer leur qualité de vie.

La stimulation du nerf vague (VNS) est un traitement pour l'épilepsie qui utilise un appareil implanté qui émet des impulsions électriques pour contrôler les crises.

L'électroencéphalographie sous-corticale (SEEG) est un test neurologique invasif qui utilise des électrodes placées dans le cerveau pour enregistrer l'activité cérébrale.

La transition ado-adultes est une période importante pour les patients atteints d'épilepsie, car ils passent d'un système de soins pédiatriques à un système de soins pour adultes.

Les symptômes de l'épilepsie peuvent influencer négativement la vie quotidienne d'une personne. Cela peut affecter son travail, sa vie sociale et sa capacité à s'intégrer dans la société.

L'épilepsie peut entraîner une stigmatisation sociale. Les personnes atteintes d'épilepsie peuvent ressentir une discrimination et subir des préjugés négatifs.

Les personnes atteintes d'épilepsie peuvent avoir une image négative d'elles-mêmes. Elles peuvent se sentir handicapées et limitées dans leurs possibilités en raison de leur condition.

Un traitement lourd contre l'épilepsie peut entraîner des effets secondaires importants, ce qui peut compliquer la gestion de la condition et du bien-être du patient.

Le désir de grossesse chez une femme atteinte d'épilepsie soulève des questions importantes concernant la sécurité du fœtus et les risques potentiels liés aux traitements anti-épileptiques.

La plupart des traitements anti-épileptiques (TAE) sont connus pour avoir des effets néfastes sur le fœtus pendant la grossesse.

Certains traitements anti-épileptiques, tels que la Dépakine et l'Epitomax, doivent être évités pendant la grossesse en raison de leurs effets connus sur le fœtus.

Il est important de consulter un neurologue pour discuter de ses options de traitement et d'autres traitements potentiels, tels que la supplémentation en acide folique, avant de tomber enceinte.

L'allaitement est possible pour les femmes atteintes d'épilepsie, mais il n'est pas toujours exclusif. Il est important de suivre des recommandations spécifiques pour garantir la sécurité du nourrisson.

L'épilepsie peut être influencée par la grossesse. Le nombre et la gravité des crises peuvent changer pendant la grossesse.

Certains traitements antiépileptiques peuvent réduire l'efficacité des pilules contraceptives.

Exemples d'antiépileptiques qui peuvent diminuer l'efficacité des pilules contraceptives : Trileptal, Tegretol, Epitomax, Gardenal, Dilantin.

Les préservatifs masculins, féminins, diaphragmes, capuchons cervicaux, DIU, SIU sont des méthodes contraceptives non affectées par les antiépileptiques.

En cas de prise d'antiépileptiques induisant enzymatiques, il est préférable d'opter pour des contraceptifs tels que le stérilet ou une pilule dosée à 50 microgrammes d'oestrogènes.

La dose de la pilule du lendemain doit être doublée en cas de prise d'antiépileptiques induisant enzymatiques.

Les personnes atteintes d'épilepsie doivent éviter les professions à risque telles que la conduite de véhicules, le travail sur des machines dangereuses et le travail en hauteur.

Demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) possible pour les personnes atteintes d'épilepsie.

Il est important de prévenir le médecin du travail en cas de travail à risque pour informer du risque d'épilepsie.

Les personnes atteintes d'épilepsie doivent se déclarer à la préfecture via un médecin agréé si elles souhaitent conduire un véhicule.

Après une première crise d'épilepsie, la conduite est autorisée après 6 mois sans crise. En cas d'épilepsie déclarée, une période d'un an sans crise est nécessaire pour reprendre la conduite. Après 5 ans sans crise, l'aptitude à la conduite devient définitive.

Pendant une crise d'épilepsie, il est important de protéger la tête de la personne en évitant les mouvements brusques, et de vérifier que rien n'obstrue ses voies respiratoires.

Il est déconseillé de déplacer la personne, de mettre quelque chose dans sa bouche, de bloquer ses mouvements ou de lui donner à manger, à boire ou des médicaments pendant une crise d'épilepsie.

Si une crise dure plus de 5 minutes, s'il y a plus de deux crises consécutives sans reprise de conscience entre les deux, si la confusion postcritique dure plus de 30 minutes ou si un traumatisme physique est présent, il faut contacter le SAMU.

Une personne atteinte d'épilepsie peut présenter une photosensibilité, qui peut être déclenchée par l'exposition à des lumières vives ou des écrans clignotants.

L'observance thérapeutique est essentielle pour contrôler l'épilepsie. Il est important de prendre les médicaments prescrits régulièrement pour maintenir l'équilibre.

Si une personne est diagnostiquée avec une épilepsie et a déjà un permis de conduire, les démarches pour obtenir le permis de conduire sont identiques à celles d'une personne sans épilepsie.

Les personnes atteintes d'épilepsie doivent prendre des précautions particulières au domicile, comme éviter de prendre un bain seul et utiliser des mitigeurs pour l'eau chaude.

L'épilepsie, une condition médicale, peut avoir un impact significatif sur la vie d'un individu.

Pour les conducteurs de poids lourds, la législation concernant l'épilepsie est plus stricte que pour les conducteurs de voitures.

Les voyages en avion ne sont pas interdits pour les personnes atteintes d'épilepsie, mais il est important de prendre des précautions comme emporter ses médicaments et de prévenir le médecin du décalage horaire.

Les oublis de prise de médicaments, la consommation d'alcool ou de drogues et le manque de sommeil peuvent augmenter le risque de crises d'épilepsie.

La plongée sous-marine, les sports de combat, les sports mécaniques et aériens, ainsi que l'escalade sont interdits aux personnes atteintes d'épilepsie.

Les sports nautiques avec des gilets de sauvetage et en groupe, ainsi que la natation en piscine, sont autorisés pour les personnes atteintes d'épilepsie.

Les sports collectifs, le jogging et le vélo sont autorisés pour les personnes atteintes d'épilepsie.

La prise en charge des crises d'épilepsie généralisées tonico-cloniques comprend la formation des parents sur les premiers secours et la reconnaissance des critères de gravité nécessitant l'appel des secours.