Éducation à la Renaissance

Une période de conflits violents entre protestants et catholiques en Europe, marquant une profonde fracture religieuse.

Une pratique de l'Église catholique visant à contrôler et à réprimer les hérésies, basée sur une intolérance et une condamnation sévère de ceux qui dévient de la doctrine.

La Renaissance a connu un essor des collèges et des universités, favorisant une nouvelle approche de l'éducation.

V. da Feltre, un éducateur italien, plaidait pour une participation active et intellectuelle des élèves, en s'opposant aux méthodes rigides et répétitives.

Érasme, un érudit hollandais, prônait la liberté de la pensée humaine, s'opposant à l'acceptation aveugle de l'autorité et à l'interprétation dogmatique.

Les experts se concentrent sur les différences en début de scolarité (origine sociale) mais négligent l'impact de l'école elle-même (qualité de l'enseignement).

Ensemble de dispositions à penser et à agir, influencé par l'histoire personnelle et le groupe social. Certaines dispositions sont plus valorisées et peuvent être acquises explicitement ou par imprégnation.

L'école reproduit les inégalités sociales en favorisant les habitus des classes dominantes.

L'école valorise les habitus des classes dominantes et impose ses normes à tous, créant un désavantage pour ceux qui n'y sont pas familiarisés.

L'école exige un habitus qu'elle n'enseigne pas explicitement, créant un désavantage pour les élèves issus de milieux défavorisés.

Les chercheurs Coleman et ses collaborateurs soulignent le besoin d'aider les élèves issus de milieux défavorisés sans remettre en question le rôle de l'école.

Les chercheurs Coleman et Bourdieu et Passeron ont des conclusions différentes malgré des constats similaires.

La conviction que tous les individus ont la capacité d'apprendre les bases de la connaissance.

On admet que certains individus peuvent avoir des talents ou des aptitudes naturelles, mais cela n'implique pas que les résultats seront toujours inégaux même en cas de traitement égal.

Il est important de lutter contre les disparités dans la qualité de l'enseignement, pour donner à tous les élèves les mêmes chances de réussite.

L'idée d'un tronc commun partagé par tous les élèves, permettant de réduire les différences entre les écoles.

Le choix d'un chemin scolaire (général, technique, professionnel) n'est pas toujours volontaire et reflète souvent des inégalités sociales.

Certaines disciplines scolaires sont considérées comme plus prestigieuses car elles sont plus rentables économiquement.

Les établissements scolaires ne sont pas tous égaux en termes de ressources et d'accès à la réussite.

Les pratiques de redoublement et de relégation contribuent à accentuer les inégalités d'apprentissage.

En 1791, les femmes ont obtenu le droit de succéder aux biens de leurs familles, ce qui signifie qu'elles pouvaient hériter des propriétés et des richesses.

En 1907, les femmes ont gagné le droit de contrôler leurs revenus. Elles pouvaient désormais gérer leur argent et leurs salaires sans avoir besoin de l'autorisation d'un homme.

En 1920, les femmes ont obtenu le droit de rejoindre des syndicats sans la permission de leur mari. Ce droit leur a permis de s'organiser et de défendre leurs droits au travail.

En 1938, la femme est considérée juridiquement comme une personne majeure, ce qui signifie qu'elle n'est plus soumise à l'autorité d'un homme. Elle peut désormais agir de manière indépendante.

En 1944, les femmes ont obtenu le droit de vote en France. Cela a été un événement crucial pour leurs droits politiques et a ouvert la voie à une plus grande participation à la vie publique.

En 1965, les femmes mariées ont obtenu le droit d'ouvrir un compte en banque à leur nom et de le gérer indépendamment. Ce droit leur permettait de contrôler leurs finances personnelles.

En 1970, le concept d'autorité parentale partagée est introduit. Les deux parents sont considérés comme responsables de l'éducation de leurs enfants, mettant fin au modèle patriarcal où le père était le chef de famille.

Les Ursulines, un ordre religieux, ont commencé à éduquer les filles au XVIe siècle. C'était un début important dans l'accès à l'éducation pour les femmes.

En Belgique, le système éducatif est considéré comme un "quasi-marché" car les familles ont le choix entre les écoles publiques, religieuses ou à pédagogie particulière (liberté de la demande) et les écoles sont libres de proposer leurs programmes éducatifs (liberté de l'offre). Cependant, l'État impose des règles et normes.

Les parents d'élèves choisissent souvent des écoles en fonction du niveau social de celles-ci, ce qui conduit à une sélection sociale des élèves. Par exemple, les écoles avec une forte concentration d'élèves de milieux favorisés ont tendance à avoir un meilleur niveau scolaire. Cela crée un cercle vicieux d'inégalités.

Dans le système scolaire belge, il existe une forte concentration d'élèves issus de milieux socio-économiques défavorisés dans l'enseignement spécialisé, malgré l'absence de corrélation apparente entre ces deux variables. Cela suggère un problème de traitement inégal, où les enfants défavorisés pourraient être davantage orientés vers l'enseignement spécialisé en raison d'un manque de soutien en amont.

Les inégalités scolaires ne se limitent pas à l'intérieur des établissements. On constate également des écarts de performance entre les écoles. Un système juste devrait idéalement limiter ces écarts entre les établissements.

Une solution pour réduire les inégalités dans le système scolaire serait de créer des classes plus hétérogènes, c'est-à-dire avec un mélange d'élèves de différents milieux socio-économiques. Cela permettrait aux élèves de milieux défavorisés de bénéficier de l'interaction avec des élèves plus préparés.

L'organisation des classes par niveaux peut aggraver les écarts entre les élèves. Les élèves de milieux favorisés étant souvent regroupés dans les classes de niveau supérieur, ils développent un avantage par rapport aux élèves des milieux défavorisés.

Le quasi-marché scolaire, avec sa liberté de choix, alimente les inégalités. Les familles sélectionnent les écoles en fonction de critères socio-économiques, conduisant à une concentration de certaines populations dans des écoles spécifiques.

Les inégalités sociales de recrutement se traduisent par une disparité dans la composition des équipes enseignantes entre les écoles. Certaines écoles attirent des enseignants plus expérimentés ou plus qualifiés en raison de leur image ou de la composition sociale de leur population étudiante.

Les professeurs ont des attentes différentes envers les filles et les garçons, ce qui influence la confiance en soi des élèves. Par exemple, les filles reçoivent souvent des commentaires positifs sur leurs capacités, mais aussi des critiques sur leurs difficultés d'apprentissage, ce qui peut les faire douter d'elles-mêmes.

Les interactions entre élèves peuvent influencer la confiance en soi et la réussite scolaire. La mixité sociale est importante pour développer la confiance en soi, mais il existe aussi des avantages à ce que les filles soient avec les filles et les garçons avec les garçons.

Les filles reçoivent plus de compliments, mais les commentaires négatifs qu'elles reçoivent concernent souvent leurs compétences et leurs capacités d'apprentissage. Les garçons reçoivent plus de critiques, mais celles-ci concernent généralement leur comportement et leur motivation.

Les filles, davantage critiquées sur leurs capacités, peuvent développer un sentiment d'impuissance et penser que leurs difficultés sont dues à des facteurs internes, ce qui peut affecter leur motivation et leur confiance en elles.

Les garçons, davantage critiqués sur leur comportement, peuvent développer une plus grande confiance en eux, car ils apprennent à gérer les critiques et à se concentrer sur leurs efforts.

Les enseignants doivent être sensibilisés aux stéréotypes de genre afin de favoriser l'égalité des chances pour tous les élèves. Un cours sur la diversité culturelle est proposé aux étudiants en pédagogie pour les aider à développer une approche inclusive.

Les stéréotypes de genre peuvent influencer les choix d'études des filles et des garçons. Les filles peuvent être moins confiantes dans certaines matières comme les mathématiques, ce qui peut les dissuader de les choisir.

Il est important de sensibiliser les enseignants aux biais de genre afin de créer un environnement d'apprentissage équitable pour tous les élèves. Les filles, comme les garçons, ont besoin de se sentir valorisées et soutenues dans leurs apprentissages.