Économie et la règle des 3i

Les 3i de Duflo et Banerjee sont des facteurs nocifs limitant le progrès économique. L'idéologie favorise la confirmation de ses propres croyances plutôt que le doute et l'analyse objective. L'ignorance conduit à une prise de décisions basée sur des informations incomplètes. L'inertie, face à l'ampleur des changements, amène à l'abandon des initiatives.

Le Produit Intérieur Brut (PIB) mesure la richesse créée dans un pays. Il représente la valeur marchande de tous les biens et services produits dans un pays sur une période donnée.

La croissance économique se traduit par une hausse du PIB par habitant. Elle traduit une augmentation du bien-être des individus.

Le capitalisme associe un système institutionnel, un système de marché et le progrès technique pour créer de la richesse.

Dans les sociétés modernes, le taux de croissance des créances est comparable au taux de croissance économique. Les créances reflètent les obligations (comme les droits sociaux) contractées par la société.

La spoliation par la force (guerre, régime politique), l'inflation et le défaut de remboursement des créances peuvent ruiner un créancier.

Le théorème du rendement social de Maurice Allais met en avant l'importance d'une économie décentralisée et concurrentielle, quel que soit le système politique.

Le troc est un échange direct de biens et services sans l'utilisation d'un intermédiaire. Il est limité par le manque de double coïncidence des besoins.

La monnaie sert d'intermédiaire général pour les échanges. Elle élimine le problème de double coïncidence des besoins du troc, facilite la mesure de la valeur et permet l'épargne.

La monnaie consommable sert de médium d'échange et possède une valeur intrinsèque. Elle se déprécie facilement car elle peut être consommée.

La monnaie non consommable est un objet symbolique, comme des babioles ou des pièces en roche, qui sert d'intermédiaire d'échange.

La monnaie métallique est un métal précieux dont la valeur est déterminée par son poids. Elle est durable et résistante à la dépréciation.

La monnaie fiduciaire est un papier monnaie garanti par la confiance dans l'autorité émettrice. Elle n'est pas nécessairement convertible en or.

La monnaie scripturale est une monnaie enregistrée sur un compte. Elle est transférée par des moyens électroniques comme les cartes bancaires, chèques et virements.

La monnaie sert d'unité de compte, permettant de mesurer la valeur des biens et services. Elle permet de comparer des valeurs hétérogènes et de faciliter les transactions.

La monnaie sert de moyen de paiement, permettant d'effectuer des transactions économiques. Elle simplifie l'échange de biens et services, réduisant les coûts de transaction.

La monnaie sert de réserve de valeur, permettant de conserver son pouvoir d'achat au fil du temps. Elle permet d'épargner et de transférer la valeur dans le temps.

La confiance méthodique repose sur la vérification physique de la monnaie, comme le son et le poids d'une pièce.

La confiance hiérarchique repose sur l'autorité de l'émetteur de la monnaie, généralement la Banque Centrale.

La confiance éthique repose sur l'indépendance de l'émetteur de la monnaie, garantissant son intégrité et son impartialité. Cela implique la non-ingérence du pouvoir politique.

La création monétaire est le processus par lequel la monnaie est mise en circulation. L'octroi d'un crédit par une banque est une création de monnaie ; le remboursement d'un crédit détruit de la monnaie.

L'inflation est un phénomène d'augmentation généralisée des prix. Elle se produit lorsque la création de monnaie est supérieure à la croissance de la production.

Les réserves obligatoires sont des fonds que les banques centrales exigent des banques commerciales pour limiter la création monétaire excessive. Cela permet de contrôler le volume de crédit distribué.

La masse monétaire mesure la quantité totale de monnaie en circulation. Elle est divisée en différentes catégories (M0, M1, M2, M3) en fonction du niveau de liquidité des actifs.

La monnaie pleine est une monnaie dont la valeur est garantie par un équivalent en or. Elle n'est pas créée de manière artificielle, mais son existence est limitée par la quantité d'or disponible.

Les cryptomonnaies sont des monnaies numériques basées sur la cryptographie. Leur valeur fluctue fortement et elles ne bénéficient pas de la garantie d'un Etat ou d'une institution financière.

La théorie quantitative de la monnaie (MV=PT) stipule que la quantité de monnaie en circulation (M) est l'une des principales déterminants du niveau général des prix (P). La variation de la masse monétaire se traduit par une variation proportionnelle du niveau des prix.

La théorie des cycles économiques explique les fluctuations de l'activité économique autour d'une tendance de long terme. Les cycles courts, intermédiaires et longs présentent des causes et des caractéristiques distinctes.

La trappe à liquidité est une situation où la politique monétaire devient inefficace pour stimuler l'économie car les individus et les entreprises choisissent de conserver la monnaie plutôt que de l'investir.

La politique monétaire est l'action de la Banque Centrale sur l'offre de monnaie pour atteindre des objectifs macroéconomiques, comme la stabilité des prix, le plein emploi ou la croissance.

La politique monétaire vise à maintenir la stabilité des prix, des taux d'intérêts et des taux de change. Elle peut également contribuer à d'autres objectifs macroéconomiques.

La zone monétaire optimale (ZMO) est un espace géographique où une monnaie unique serait optimale pour maximiser les gains de la coopération économique.

Le SME (Système monétaire européen) était un système de change fixe entre les monnaies européennes, visant à stabiliser les taux de change et à limiter les fluctuations.

Le modèle de Solow est un modèle de croissance économique qui explique la croissance par l'accumulation du capital. Il introduit l'idée de progrès technique exogène, qui contribue à la croissance et à la convergence des économies.

La théorie de la croissance endogène explique la croissance par des facteurs internes à l'économie, comme le capital humain, l'innovation, les institutions et la R&D. Elle souligne l'importance d'investir dans des facteurs qui favorisent la croissance soutenue.

Le capital humain englobe les connaissances, les compétences, les capacités et la santé des individus. Il est un facteur crucial pour la croissance économique et la productivité.

Les institutions sont des règles, des normes et des conventions qui structurent les interactions humaines. Elles jouent un rôle crucial dans la croissance économique, en influençant la confiance, la liberté économique et la stabilité.

Schumpeter a développé une théorie de la croissance basée sur l'innovation et la destruction créatrice. La croissance économique passe par la création de nouvelles technologies et l'abandon des anciennes.