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Le but du droit international humanitaire (DIH) est de réduire les effets négatifs de la guerre et de protéger les personnes qui ne prennent pas part aux combats ou qui n'y participent plus.

Clausewitz, un théoricien militaire, pensait que la guerre vise à soumettre l'ennemi et que les moyens utilisés sont illimités. Selon lui, la guerre est un combat sans limites.

Selon Machiavel, détruire la cité adverse est indispensable pour assurer la sécurité du prince et de son pouvoir. Il pensait que la clémence envers l'ennemi pouvait créer un sentiment de revanche.

Sun Tzu, dans l'Art de la Guerre, recommandait un comportement humain de la part des chefs militaires, notamment envers les civils et les prisonniers. Il insistait sur l'importance du traitement humain des ennemis.

Rousseau plaidait pour que les ennemis soient traités avec humanité, notamment une fois qu'ils se sont rendus. Il pensait que la destruction de l'ennemi devait avoir des limites.

Ce comité, créé en 1863 et rebaptisé Comité international de la Croix-Rouge en 1876, est une organisation humanitaire qui porte assistance aux victimes de conflits armés et de catastrophes.

Adopté en 1864, ce traité international vise à améliorer le sort des militaires blessés en campagne militaire.

Rédigé par Francis Lieber en 1863, ce document vise à codifier les règles applicables à la conduite des guerres.

La Déclaration de Saint-Pétersbourg (1868) a pour but d'interdire certaines armes considérées comme trop cruelles.

C'est un ensemble de règles, de coutumes et de traités qui visent à réglementer les conflits armés et à protéger les victimes.

L'acte malhonnête d'un combattant qui essaie de tromper l'ennemi en prétendant être protégé par le droit international humanitaire (DIH) afin d'obtenir un avantage.

Le fait d'être capturé par l'ennemi pendant un conflit armé. Tout combattant qui cesse de se battre et qui est capturé est considéré comme un prisonnier de guerre.

Un PG ne peut pas être tenu responsable des actes commis par le pays pour lequel il combattait. Sa captivité ne doit pas être punitive ou humiliante.

Un PG doit être traité avec humanité, et la fin de sa captivité peut se faire par évasion, rapatriement ou libération.

Le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) surveille le traitement des PG et vérifie que les conventions internationales sont respectées, par exemple, en visitant les prisons.

Tous les blessés, malades et naufragés, quelle que soit leur nationalité ou leur appartenance, doivent être protégés et bénéficier de soins impartiaux. La protection des blessés est liée à celle des unités de soins et du personnel sanitaire.

La population civile bénéficie d'une protection générale contre les dangers liés aux opérations militaires. Elle a droit à l'accès à l'assistance humanitaire.

Les parties au conflit doivent autoriser les organisations humanitaires à accéder aux zones de conflit pour apporter de l'aide aux personnes civiles.

Les femmes sont spécifiquement protégées contre les violences sexuelles en temps de guerre.

Les enfants bénéficient d'une protection spécifique et sont interdits de participer à des combats. L'enrôlement forcé d'enfants est un crime de guerre.