Histoire eco chap3

• Entre 1873, une période de grande dépression et de crise économique en Europe, la concurrence capitaliste fait place à une économie dominée par des entreprises grandes et monopolistiques ou oligopoles.
• Ce phénomène de concentration de l'économie entraîne une augmentation des prix et conduit à la nécessité de légiférer pour empêcher des prix trop élevés.
• Durant la même période, une rationalisation de la production s'opère grâce à l'apparition du taylorisme et du fordisme, avec des changements dans les rapports de pouvoir au sein des entreprises, une dissociation entre les ingénieurs et les ouvriers, et la naissance d'une nouvelle catégorie sociale : les cadres.
• À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une deuxième révolution industrielle se produit autour du moteur à explosion, de l'électricité, de l'acier et de la chimie, et entraîne l'apparition de branches nouvelles telles que l'automobile, l'électromécanique, etc.
• La fondation de banques à forme de société anonyme et la consécration d'un marché financier permettent de mobiliser des ressources pour le financement à long terme de l'industrie.
• Les pays à industrialisation tardive, tels que l'Allemagne, les États-Unis, le Japon et la Russie, compensent leurs handicaps par une intervention plus forte de l'État et par des transferts de technologie, ce qui permet une croissance, une concentration et une mécanisation plus rapides.
• Le courant néo-classique se caractérise par la notion d'utilité et la notion de raisonnement à la marge, permettant de résoudre le paradoxe de l'eau et du diamant d'Adam Smith.

🡪 Points clés du texte :

1. Unité d'eau dans un pays abondant en eau : peu utilitaire et de faible valeur. Jevons propose une solution en introduisant la notion d'utilité marginale, dépassant le paradoxe de l'eau et du diamant.
2. Marginalisme et néoclassisme : Jevons et autres auteurs rejettent la théorie de la valeur du travail, la remplaçant par la notion d'utilité marginale. Leurs théories de la valeur reposent sur l'utilité marginale et le calcul à la marge.
3. Utilité marginale : La valeur d'un produit divisible est mesurée par l'intensité du besoin de l'avoir en plus, non par sa utilité totale. Les consumers maximisent leur utilité et les producteurs maximisent leurs profits, conditionnés par la décroissance de l'utilité et de la productivité marginale.
4. Développement du marginalisme : Jevons, Walras, et Menger posent les principes du marginalisme, avec une approche différenciée des équilibres généraux et particuliers.
5. Répartition du revenu : selon les auteurs classiques, la répartition du revenu est importante. La théorie néoclassique considère que les revenus des producteurs sont simplement la conséquence de leur productivité marginale.
6. Offre et demande en équilibre partiel : Marshall distingue l'équilibre partiel (courte période) et général (longue période). Le cadre de l'équilibre en concurrence parfaite permet de représenter graphiquement l'équilibre entre l'offre et la demande, caractérisée par un prix d'équilibre.
7. Statique comparative : Marshall utilise la raisonnement « toutes choses égales par ailleurs » pour comparer deux équilibres en supposant une constance des situations sur les autres marchés.

🔨 Résumé :

Le texte discute de la théorie de la valeur économique, avec une focus sur le travail et l'utilité marginale, qui remplace la théorie de la valeur du travail, proposée par les auteurs classiques. Jevons et d'autres auteurs néoclassiques, dans le contexte du XIXe siècle en Angleterre, en Suisse et en Belgique, proposent la notion d'utilité marginale pour dépasser le paradoxe de l'eau et du diamant. Les théories de la valeur de Jevons et des autres auteurs sont basées sur l'utilité marginale, l'utilité marginale décroissante, et le calcul à la marge. L'approche marginaliste et néoclassique a des aspects communs et différents, et a été développée par d'autres économistes comme Walras, Menger, et Marshall. Marshall distingue les équilibres partiel (courte période) et général (longue période) et utilise le cadre de l'équilibre en concurrence parfaite pour représenter graphiquement l'équilibre entre l'offre et la demande. L'approche néoclassique de la répartition du revenu est moins intéressante selon les auteurs, car elle est considérée comme la conséquence naturelle des productivités marginales et des prix de production.