Criminologie cours 6

L'apprentissage par observation des autres, sans expérimentation directe.

Un modèle théorique qui explique l'apprentissage en mettant l'accent sur les processus mentaux, la réflexion et l'autocontrôle.

La capacité de contrôler ses propres actions et comportements grâce à des récompenses et des punitions internes.

Un type d'apprentissage où on apprend en observant et en imitant les actions d'autres personnes, comme un modèle.

Des justifications que les individus utilisent pour minimiser la gravité de leurs actes délinquants.

Une étude qui suit les mêmes personnes pendant une période prolongée pour observer l'évolution de leur comportement.

Des études qui suivent les mêmes personnes pendant plusieurs années pour comprendre comment la délinquance évolue.

L'influence de la société élargie, y compris les modèles de rôle, les normes sociales et les médias, sur le comportement des individus.

La capacité des individus à réfléchir aux conséquences de leurs actions et à développer leurs propres valeurs morales.

Le fait de justifier ses actions après coup pour réduire la culpabilité ou minimiser la gravité des conséquences.

La théorie de Sutherland affirme que le comportement criminel s'apprend par l'interaction avec d'autres personnes, en particulier au sein de groupes proches comme la famille et les amis.

Ce modèle montre comment les jeunes peuvent être attirés par des groupes de délinquants en raison de la commission de délits, ce qui renforce leur appartenance et leur apprentissage de comportements criminels.

Le conditionnement classique est l'association d'une réaction naturelle à un nouveau stimulus. Par exemple, le chien de Pavlov a appris à saliver en entendant une cloche car il l'associe à la nourriture.

Le conditionnement opérant consiste à répéter un comportement si celui-ci est récompensé et à l'éviter s'il est puni. Un chien qui reçoit une friandise après avoir obéi est plus susceptible d'obéir à l'avenir.

La théorie de Sutherland met l'accent sur le fait que le comportement criminel s'apprend, mais elle est critiquée pour son caractère déterministe, qui implique que l'apprentissage est inévitable dans certains contextes.

L'approche comportementaliste (behavioriste) se concentre sur les comportements observables et utilise des concepts d'apprentissage comme le conditionnement classique et le conditionnement opérant. Cette approche est critiquée pour son attention exclusive aux comportements observables et sa difficulté à expliquer des comportements complexes.

L'approche comportementaliste se concentre sur des comportements observables, ce qui limite son application aux comportements complexes, car elle ne prend pas en compte la capacité de réflexion des humains.

Le caractère déterministe de la théorie de Sutherland est critiqué car il ne prend pas en compte le libre arbitre et la possibilité pour les individus de faire des choix différents, même dans des environnements défavorables.

Une méthode de recherche qui suit un groupe de personnes sur une longue période pour observer l'évolution de leurs comportements et des facteurs qui influencent leurs choix.

Une forme d'agression qui implique l'utilisation de la force physique pour infliger du mal ou forcer quelqu'un à agir contre son gré.

Une forme d'agression qui utilise des mots ou des expressions insultantes, menaçantes, ou intimidantes pour blesser ou effrayer quelqu'un.

Une forme d'agression plus subtile qui vise à causer du tort à quelqu'un en répandant des rumeurs, en l'humiliant, en le rabaissant ou en l'excluant du groupe.

La théorie de Richard Tremblay qui se concentre sur l'apprentissage de la violence et son développement chez les enfants.

L'impact négatif que peuvent avoir certaines situations familiales, comme la pauvreté, sur le développement des enfants.

L'influence positive que peuvent avoir des relations familiales saines et une bonne supervision parentale sur le développement des enfants.

Le rôle crucial que jouent les relations au sein de la famille dans le développement de l'enfant, y compris la prise de responsabilité par les enfants eux-mêmes.

Le principal argument de Tremblay est que la violence n'est pas un phénomène isolé mais un apprentissage progressif.

Il est important de réagir rapidement et fermement face à des comportements agressifs chez les jeunes pour prévenir l'escalade de la violence.

Une étude longitudinale suit les mêmes personnes pendant une longue période de temps, permettant d'observer comment leurs vies évoluent. Elle permet de suivre la progression de comportements tels que la délinquance.

Les études transversales interrogent différentes personnes à un moment donné, leur posant des questions sur leur passé. Elles permettent d'observer les différences entre les individus à un moment précis.

Les études longitudinales sont plus coûteuses et plus longues à réaliser, mais offrent des informations plus précises et approfondies sur les changements dans le temps.

Les études transversales sont moins coûteuses et plus rapides à réaliser mais sont moins précises et peuvent être impactées par les souvenirs erronés des participants.

L'étude de Cambridge est un exemple d'étude longitudinale célèbre qui a suivi des garçons de Londres pendant des années, révélant des facteurs importants dans le développement de la délinquance.

L'échec scolaire a des effets différents selon le pays. Dans les pays anglo-saxons, l'impact est fort car il y a peu d'alternatives à l'éducation scolaire. En Europe continentale, l'impact est moindre grâce à la présence d'apprentissages et de formations professionnelles.

Les problèmes de discipline à l'école sont plus importants que les notes pour prédire la délinquance. Une école désorganisée peut favoriser la délinquance.

L'appartenance à un gang peut multiplier par dix le risque de délinquance. Les raisons sont la pression du groupe, l'apprentissage de techniques criminelles et le sentiment d'impunité en groupe.

Les activités non structurées, comme "traîner dehors", augmentent les risques de délinquance. De nos jours, l'utilisation d'internet et des réseaux sociaux est moins étudiée, mais pourrait également jouer un rôle.

La pratique du sport peut avoir des effets variables sur la délinquance. Un sport bien encadré par des adultes peut avoir des effets positifs, tandis que certains sports de combat peuvent augmenter l'agressivité.

La consommation d'alcool et de drogues augmente les risques de délinquance.

L'impulsivité, le manque d'autocontrôle, la recherche de sensations fortes, une tendance aux accidents et la constitution physique (pour la violence) sont des caractéristiques personnelles qui peuvent favoriser la délinquance.

Les relations familiales stables, la réussite scolaire, les activités structurées, le soutien social et un autocontrôle élevé sont des éléments qui protègent contre la délinquance.

Les programmes de prévention familiaux visent à soutenir les familles et les jeunes mères pendant la grossesse et les premières années de l'enfant. Ils incluent des visites à domicile et des formations parentales. L'objectif est de réduire les abus et de favoriser un meilleur développement de l'enfant.

Le Perry Preschool Program est un exemple de programme préscolaire qui aide les enfants défavorisés. Il a montré des résultats positifs jusqu'à l'âge adulte, avec une réduction de la délinquance et une meilleure réussite professionnelle.

Le conditionnement classique associe une réaction naturelle à un nouveau stimulus. Par exemple, le chien de Pavlov a appris à saliver en entendant une cloche car il l'associe à la nourriture. Le conditionnement opérant, quant à lui, consiste à répéter un comportement récompensé et à l'éviter s'il est puni. Un chien qui reçoit une friandise après avoir obéi est plus susceptible d'obéir à l'avenir.

Cette théorie soutient que l'apprentissage social est la principale source de la délinquance. Les jeunes apprennent les techniques et les attitudes criminelles en observant et en interagissant avec des délinquants. Cette théorie place l'accent sur l'influence d'un groupe d'amis délinquants sur l'individu.

L'approche comportementaliste se concentre sur les comportements observables et utilise des concepts d'apprentissage comme le conditionnement classique et le conditionnement opérant. En revanche, elle est critiquée pour son attention exclusive aux comportements observables et sa difficulté à expliquer des comportements complexes chez l'humain.

L'apprentissage se fait par communication avec d'autres personnes, principalement dans des groupes proches comme la famille et les amis. L'interaction sociale transmet des attitudes et des techniques criminelles.

L'approche de Sutherland néglige l'influence de l'environnement plus large, comme les conditions socio-économiques, les opportunités et les politiques sociales. Elle donne l'impression que la délinquance est inévitable dans certaines situations.

Théorie d'Albert Bandura expliquant que l'apprentissage se fait par observation, réflexion et autocontrôle.

Un programme préscolaire pour les enfants défavorisés qui a montré des résultats positifs et durables.

Dans le cas des familles monoparentales, l'impact sur la délinquance varie selon les pays car les politiques sociales et les structures d'aide diffèrent.

La qualité des relations familiales, la supervision des parents et l'attention portée aux enfants sont des facteurs clés pour prévenir la délinquance.

L'approche de Tremblay souligne l'importance d'une intervention précoce pour prévenir la violence, évitant ainsi l'hypocrisie de laisser les problèmes s'aggraver avant d'intervenir.

L'enquête longitudinale canadienne sur les enfants et les jeunes (ELNEJ/NLSCY) est une grande étude longitudinale qui suit un échantillon d'enfants canadiens pendant de nombreuses années pour étudier les facteurs de risque et de protection de la délinquance.

Bien que l'agressivité physique diminue avec l'âge, il est possible que le processus de socialisation conduise les filles à utiliser davantage l'agressivité indirecte.

L'étude de Cambridge est une étude longitudinale qui a suivi 411 garçons de Londres pendant des années. Elle a révélé que 6% des garçons sont responsables de 50% des délits et que la délinquance atteint son pic vers 16-17 ans.

L'étude de Pittsburgh a confirmé des résultats de l'étude de Cambridge, mais a également mis en avant l'importance de l'impulsivité, de l'hyperactivité, de la surveillance parentale et de l'influence du quartier.

Les études montrent que l'appartenance à une bande peut augmenter le risque de délinquance par un facteur de dix. La pression du groupe, l'apprentissage de techniques criminelles et le sentiment d'impunité en groupe contribuent à ce phénomène.

L'impulsivité, le manque d'autocontrôle et la recherche de sensations fortes sont des traits de personnalité liés à un risque accru de délinquance. La morphologie physique peut également jouer un rôle dans le cas de la violence.

Les activités non structurées, souvent désignées comme 'traîner dehors', peuvent augmenter la probabilité de délinquance. L'étude du rôle des activités virtuelles (Internet, réseaux sociaux) est moins avancée mais représente un facteur potentiel.

La pratique sportive peut avoir des effets mitigés sur la délinquance. Un environnement structuré et supervisé par des adultes peut avoir un effet positif, tandis que certains sports de combat peuvent augmenter l'agressivité.

La consommation d'alcool et de drogues est un facteur de risque important qui augmente la probabilité de comportements délinquants.

L'échec scolaire a des conséquences variables en fonction du contexte. Dans les pays anglo-saxons, l'impact est important car les alternatives à l'éducation scolaire sont limitées. En Europe continentale, l'impact est moindre grâce aux apprentissages et formations professionnelles.

Les problèmes de discipline à l'école sont plus importants que les résultats scolaires pour prédire la délinquance. Un climat scolaire désorganisé peut favoriser la délinquance.

Des relations familiales stables, la réussite scolaire, la participation à des activités structurées, un soutien social important et un bon autocontrôle constituent des facteurs de protection contre la délinquance.

Les programmes familiaux de prévention visent à soutenir les familles et les jeunes mères pendant la grossesse et les premières années de l'enfant. Le soutien peut prendre la forme de visites à domicile et de formations parentales.

Le Perry Preschool Program est un exemple de programme préscolaire qui aide les enfants défavorisés. Des études ont démontré des résultats positifs jusqu'à l'âge adulte, avec une réduction de la délinquance et une meilleure réussite professionnelle.