Définitions Géographiques

Ce sont des phénomènes naturels dont les causes ne sont pas contrôlables par les humains. Ils peuvent se transformer en risques si des enjeux humains sont présents.

C'est la possibilité que des dommages matériels ou humains surviennent suite à un aléa. Elle représente la vulnérabilité d'une société face à un aléa.

Ce sont des risques causés par l'activité humaine et qui ont un impact sur l'environnement.

C'est le rapport entre les ressources en eau disponibles et la consommation d'eau par les habitants.

C'est un conflit qui survient lorsque deux ou plusieurs usages se disputent la même ressource (eau, terrain, etc.).

La capacité d'une société à répondre à ses besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se soigner).

Un indicateur utilisé par les Nations Unies pour évaluer le développement d'un pays. Il prend en compte le PIB par habitant, l'espérance de vie et le taux d'alphabétisation.

Les risques auxquels les sociétés sont exposées peuvent avoir des impacts différents selon leur niveau de développement et leur exposition. Dans les pays développés, les dommages matériels sont plus importants, tandis que dans les pays en voie de développement, les pertes humaines sont plus élevées.

La concentration de la population dans un territoire donné. Plus la population est dense, plus l'impact d'une catastrophe naturelle est important.

Le niveau d'exposition d'une population aux risques. Il est important de choisir judicieusement l'emplacement des habitations et des infrastructures pour minimiser les risques.

La capacité des sociétés à se remettre d'une catastrophe naturelle. L'aide financière, le personnel qualifié et la capacité des infrastructures à répondre à l'urgence jouent un rôle crucial dans la résilience.

Une augmentation de la population mondiale entraîne une augmentation des besoins, ce qui exerce une pression sur les ressources naturelles. Il est donc nécessaire de trouver de nouvelles solutions pour gérer ces ressources.

L'accès aux ressources est inégalement réparti à travers le monde, menant à des inégalités dans le niveau de vie et le développement des pays et des populations.

Les sociétés contemporaines font face à des catastrophes de différentes natures, y compris les catastrophes naturelles, technologiques, sociétales et géopolitiques. L'impact de ces catastrophes varie en fonction de l'endroit, de la compréhension et de la maîtrise des populations, de leur niveau de développement technologique et de leurs perceptions du danger.

Ce sont des risques liés aux processus naturels de la planète, comme les événements climatiques extrêmes (pluies torrentielles, sécheresses, tempêtes, incendies) ou les mouvements de la croûte terrestre (tremblements de terre, éruptions volcaniques).

Un risque naturel peut déclencher un risque industriel. Par exemple, le tsunami de 2011 a provoqué l'explosion du réacteur chimique de Fukushima. De même, l'action humaine peut aggraver les risques naturels, comme une pandémie due au réchauffement climatique.

Le dérèglement climatique est considéré comme un risque global, car il affecte tous les territoires. Ses conséquences incluent la montée des eaux, la disparition des écosystèmes et la modification des courants marins.

Le dérèglement climatique provoque des migrations, ce qui nécessite une réponse internationale.

Le dérèglement climatique exacerbe les phénomènes météorologiques violents dans tous les milieux, avec un impact particulièrement important aux pôles, qui influencent les climats mondiaux. Les régions polaires sont les plus affectées par le changement climatique.

La mondialisation et l'urbanisation créent de nouveaux risques à l'échelle mondiale, tels que les pandémies, la pollution de l'air, l'augmentation des risques industriels, le terrorisme, les accidents et les crises économiques.

Les zones situées en bordure des rivières sont vulnérables aux inondations, aux coulées de boue et aux glissements de terrain. De plus, la concentration des industries le long des fleuves augmente les risques potentiels.

Les grandes villes, les mégapoles et les pays en voie de développement (PMA) sont particulièrement exposées aux risques, notamment ceux liés aux activités humaines.

Le réchauffement climatique actuel est d'origine humaine (anthropique) et se caractérise par sa rapidité, contrairement aux variations climatiques naturelles du passé.

L'urbanisation et la périurbanisation entraînent une augmentation des déplacements quotidiens, tandis que la mondialisation intensifie les échanges à l'échelle mondiale, augmentant les impacts sur l'environnement.

Le réchauffement climatique intensifie les risques auxquels sont confrontées les sociétés, en particulier les risques d'inondation, d'érosion des sols et d'événements climatiques extrêmes.

La fonte des glaciers et de la banquise provoque une élévation du niveau des mers, menaçant les zones côtières et amplifiant les inondations dans les vallées fluviales.

Le réchauffement climatique dégrade les sols, ce qui les rend moins propices à l'agriculture. La salinisation des nappes phréatiques, les éboulements et les glissements de terrain aggravent la situation.

La fonte du pergélisol libère des gaz à effet de serre et des virus emprisonnés dans la glace, ce qui augmente le risque de pandémie et accélère le réchauffement climatique.

L'augmentation de la demande en eau est due à plusieurs facteurs, dont la croissance démographique mondiale, l'accroissement des besoins agricoles, le développement industriel et l'urbanisation croissante.

Les ressources en eau sur Terre se répartissent en trois catégories principales: les précipitations, les eaux de surface et les nappes phréatiques.

La répartition des précipitations n'est pas uniforme sur la planète et dépend du climat. Les régions équatoriales reçoivent les plus fortes précipitations, tandis que les zones arides, proches des tropiques, en reçoivent peu.

Les eaux de surface, telles que les fleuves, les rivières, les lacs et les étangs, sont réparties de manière inégale en raison des reliefs et des propriétés des sols.

Les nappes phréatiques, aussi appelées aquifères, sont considérées comme des ressources fossiles car leur renouvellement est très lent.

Selon l'OMS, un cinquième de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable de manière régulière.

Pour rendre l'eau potable, il faut la traiter par différents procédés: forage, pompage, adduction, traitement et évacuation des eaux usées.

L'accès à l'eau potable est inégalement réparti dans le monde, les pays les moins développés (PMA) étant plus confrontés à la pénurie.